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EAN : 9782253936190
Le Livre de Poche (04/10/2023)
3.61/5   199 notes
Résumé :
Seul le pouvoir des animaux est en mesure, aujourd'hui, de sauver l'humanité. C'est ce que pense Wendy, jeune biologiste qui vit avec un chat surdoué, une chienne d'avalanche, un perroquet amoureux et un cheval thérapeute. Mais, surtout, elle consacre son temps au plus grand mystère de la nature : le tardigrade, une créature d'un millimètre, indestructible et quasi immortelle, dont une protéine pourrait triompher des pires maladies humaines.

Frank, lu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Je savais qu'en lisant de nouveau un roman de Didier van Cauwelaert, je ne serais pas déçue, car sous une apparence légère se cachent toujours des découvertes scientifiques ou biologiques. C'était le cas avec Jules, les Jules, même, et les capacités incroyables de certains chiens, mais d'autres livres aussi recèlent des trésors d'informations ! Et là, nous voilà face à nos contradictions. La planète se réchauffe, se déforeste, se pollue et se surpeuple et s'affame sans que visiblement tout ne soit absolument pas mis en oeuvre pour éviter le pire.

Sous prétexte d'une rencontre entre deux chercheurs, nous allons à la découverte d'un Mammouth en rêve de résurrection (le clonage n'est pas si simple !) et d'un truc dont seuls les initiés ont entendu parler, ou presque ; un petit être dodu mesurant moins d'un millimètre, mais aux capacités de résistance et de survie extraordinaires dans le temps, l'espace et les températures extrêmes. Il pourrait soigner bien des maux grâce à une protéine pleine de promesses. Cela semble presque relever de la sorcellerie ! J'exagère, mais enfin, certains transhumanistes ne jouent-ils pas aux apprentis sorciers ? Si rêver d'éternité est une coquecigrue, sauver l'humanité est un bel objectif !

Nous avons eu la puce et l'éléphant (il y a fort longtemps, merci, Léon Raiter !) nous avons maintenant le tardigrade et le mammouth, mais nous ne sommes plus au cirque, quoi que !

La planète se dégrade,
Appelons vite le tardigrade
Pour le mammouth
J'ai plus de doutes !

Lisez ce roman rafraîchissant et surfez sur internet pour en découvrir plus, vous serez surpris !
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Dans mon parcours de lecteur, qui a commencé dès que l'on a arrêté de m'imposer à l'école des livres auxquels je ne comprenais rien mais qui devaient faire de moi quelqu'un de bien, Didier van Cauwelaert a une place importante , indéniablement.
La vie devant interdite, l'évangile selon Jimmy entre autres m'ont montré une littérature que je ne connaissais pas . Un point commun à ces livres ? j'ai toujours trouvé qu'ils partaient d'une idée brillante. Bon , des fois , l'arrivée était scabreuse , mais le chemin aura été beau, et c'est déjà beaucoup.

Ici, aussi une idée brillante. Les animaux peuvent sauver la terre . le tartigrade, espèce de larve multi millénaire aurait une molécule permettant de lutter contre beaucoup de maladie dont Alzheimer ou encore le mammouth, dont la réintroduction permettrait , notamment en Sibérie , d'éviter un trop grand réchauffement du permafrost et les conséquences cataclysmiques qui en découle(raie) nt .
Chaque animal a son spécialiste qui , les choses sont bien faites , sont plutôt attirés l'un par l'autre. Mais voilà, rien n'est simple .

Voilà, c'est bien , intelligent, divertissant, écolo responsable et le doigt est clairement pointé vers les dangers que court l'humanité à court terme de façon inéluctable si rien n'est fait. Alors si les animaux peuvent nous aider...
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Des animaux pourraient-ils sauver notre planète en mauvais état et soigner les humains?
Et ben oui. Un tardigrade, une bestiole de 1mm, capable de se dessécher ou de s'humidifier pour survivre 130 mille ans pourrait faire l'affaire. C'est ce à quoi s'emploie une jeune femme mariée à un vieux monsieur nobellisé.
Ressusciter le mammouth(c'est plus compliqué que ça) afin de sauver le permafrost, pour cela c'est un jeune homme qui s'implique.
Ces deux jeunes gens ne pouvaient que se rencontrer pour une jolie romance?
Ne pas oublier une chienne d'avalanche, un chat surdoué , un perroquet amoureux et un cheval therapeute.
C'est un roman bien écrit bien sur, gentillet, mais qui rappelle les dangers qui nous guettent et ils ne sont pas des moindres.
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Didier van Cauwelaert fait partie de ces pourvoyeurs d'endorphines qui, en cas de crise ou de guerre, me font un bien fou. Comme les deux sont d'actualité, cette lecture légère est tombée à point nommé.
Quoique...
En y regardant bien, le mot léger relève peut-être de l'euphémisme optimiste. S'il est vrai que chien, chat, cheval, perroquet mènent un remue-ménage drolissime, les deux narrateurs sont quant à eux chargés d'une mission pas piquée des vers (clin d'oeil aux initiés ayant lu l'opus). Rien moins que de sauver l'humanité engluée dans un foutraque bordel écologique. Pardonnez l'expression, elle n'est pas de moi.
Le premier de nos scribes est Ramazzattius Variecornatus, tardigrade de son petit nom. Une minuscule chenille escavée de son cercueil de glace après 130000 ans d'un sommeil de plomb. Certaines de ses protéines ont la particularité de bloquer des processus cellulaires et, par là, de soigner cancers, Alzheimers et autres pathologies dégénératives.
L'autre narrateur est plus imposant. Près de 6 tonnes et un mètre de pelage laineux, vous l'aurez reconnu, Mammuthus, qui s'est éteint il a près de 5000 ans, condamnant le permafrost sibérien à un réchauffement inéluctable. Eh, oui. Les joyeux galops de la mastodonte, en aérant le sol, évitaient l'incidieuse perversion ne devant rien aux effets de serre
L'enjeu est de ressusciter ces deux espèces, et c'est la mission de deux scientifiques au demeurant amoureux.
Tout est vrai dans ce livre doux dingue, depuis le Pléistocène sibérien où l'on essaie de recréer le mammouth laineux jusqu'aux capacités exceptionnelles de notre tardigrade congelé.
Comme il est vrai aussi que, sans réaction rapide et massive des hominidés, l'avenir de notre belle Terre est bien compromis. La sixième extinction de masse pourrait bien être à l'oeuvre.
Au final, l'endorphine ne déroge pas à la règle. Comme avec tout produit euphorisant, la descente est souvent une chute et elle est toujours rude...
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Du fond des âges ou du fin fond de notre univers : c'est de là que pourrait venir la solution.
Contre les délires du transhumanisme qui ne feront que nous précipiter plus vite encore vers la fin de l'espèce humaine (ce qui est d'ailleurs peut-être le but chez certains… il suffit d'écouter ce fou furieux de Philippe Alexandre pour saisir que son PROJET, comme dirait l'autre, qui partage d'ailleurs ses ambitions, c'est que la planète finisse dans les mains d'une classe plutôt qu'elle ne soit le foyer de tous les hommes)m), Didier van Cauwelaert signe un petit roman au ton alerte (dans les deux sens du mot).

Fort à propos (y a-t-il un sujet plus brulant ?), le Pouvoir des animaux propose de puiser dans les recettes d'une nature intacte plutôt de que dans ce que certains estiment être la nature de l'homme. N'est-ce pas Thomas Khun qui disait que la nature peut s'entendre de deux façons : ce qui existe en dehors de toute intervention humaine ou tout ce que la nature « permet », y compris donc des interventions/inventions qui signent sa potentielle mise à mort.
Cauwelaert (et je suis bien d'accord avec lui) semble estimer que c'est la première vision de la nature qui doit être respectée faute de quoi toute vision même de la nature pourrait bien disparaître avec ceux-là même qui les formulent. Pourtant (mais peut-être pour les besoins de son roman), il n'exclut pas le recours à la technologie la plus avancée (le clonage, ou encore l'hybridation recherchée des espèces, par exemple), ce qui relève cette fois de la seconde vision possible de la nature selon Khun, pour sauver la première.
Mais peut-être n'est-ce là qu'un paradoxe…
J'ai passé en tout cas un bon moment à lire ce petit roman, qui marie heureusement la petite histoire et la grande, avec cette romance joliment menée pour contrebalancer la gravité du sujet… Mais peut-êtres que le message est finalement plus encore là que dans les propositions à teneur scientifique : l'amour (certains diront l'amitié, l'agapé ou encore l'entraide, bref tous ces sentiments absolument contraires à l'égoïsme) est sans doute, et a toujours été, la seule manière de vivre bien et durablement !
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critiques presse (1)
LeSoir
21 juin 2021
Avec « Le pouvoir des animaux », Didier van Cauwelaert fait fort. Ses deux narrateurs sont un tardigrade et un mammouth.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Ce matin encore, toutes les télévisions du monde commentent l’explosion d’une poche de méthane souterrain qui vient de ravager mille hectares en Sibérie orientale, causant un cratère d’une surface effarante, l’effondrement d’une centrale, des incendies incontrôlables et des émanations toxiques aux conséquences difficiles à mesurer. La fin du monde viendra non du ciel, mais du sol qui dégèle, les Terriens commencent à l’entrevoir.
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Quoiqu’il en soit, depuis que vous avez pris le pouvoir sur toutes les formes de vie qui étaient là avant vous, il semble que vous ayez privilégié la destruction à l’harmonie, le conflit à la symbiose, le conformisme à la diversité. Vous appelez ça l’évolution.
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L’homme est l’espèce la plus insensée, il vénère un dieu invisible et massacre une nature visible, sans savoir que cette nature qu’il massacre est ce dieu invisible qu’il vénère!
Hubert Reeves
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Je m'émerveille de tous les appareils que ces bipèdes ont mis au point pour domestiquer le chaud, le froid, l'espace et le temps. Seuls le bien-être et la télépathie, semble-t-il, leur sont devenus inaccessibles, depuis qu'ils ont voulu se croire différents des autres animaux. À ce que je ressens, leur intelligence est désormais totalement dépendante de leurs outils. Même cette défense naturelle que leurs ancêtres ont développée face aux difficultés, l'humour, ne les protège plus contre les nuisances qu'ils ont créées.
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« Le long baiser qu'ils ont échangé a légèrement choqué le jury, mais pas sa présidente qui, une fois encore, recevait confirmation que les animaux rendent les humains plus humains. »
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