Se changer les idées en lisant une fiction sur la Covid-19, il fallait que ce soit Didier van Cauwelaert qui me le propose pour que j'accepte. J'aime bien cet auteur. La lecture de ses ouvrages n'est jamais ennuyeuse ni aride, car elle est à la fois fluide, et haletante. de ce 17 mars 2020, date pour nous tous du grand renfermement, Didier van Cauwelaert fait donc le début d' une histoire qui de la réalité la plus dramatique nous tire peu à peu vers l'improbable, puis vers le supra naturel. Une romanesque histoire d'amour interrompue se métamorphose peu à peu, comme une suite de fondus-enchaînés, en fable fantastico-philosophique sur la place réelle de l'espèce humaine.Un seul bémol : le discours militant, et un regrettable inflêchissement complotiste qui gâche le poétique personnage de l'inconnue. Pour le récit lui-même, la virtuosité demeure jusqu'à la dernière page, et la fin elliptique du roman. Une belle surprise de rentrée, reçue en cadeau de Noël, et lue en une journée, avec plaisir.
Didier van Cauwelaert est un auteur dont j'aime beaucoup certains romans.
Celui-ci a de grandes qualités. Sur le sujet brûlant du Coronavirus, l'auteur nous livre une réflexion philosophique qui m'a conquise. Et pourtant, si je n'avais pas reçu ce livre en cadeau, je n'aurais jamais acheté ce livre tant j'ai envie de me déconnecter de ce contexte anxiogène. Bref, une belle réussite sur ce thème !
Pour le surplus, l'histoire ne m'a pas vraiment convaincue. Quand le roman verse finalement dans le fantastique, ça n'arrange rien à mon attrait pour l'histoire.
Je ne regrette cependant pas cette lecture. Il suffit de voir le nombre de citations que j'ai retenues !
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Le 17 mars 2020, la France est placée en confinement pour éviter que le virus du coronavirus ne se répande trop vite. Ce jour-là, Lucas Norden, 38 ans, SDF depuis quelque temps, se fait renverser par une voiture. Quand il se réveille, il est dans un véhicule avec Audrey, son premier amour, qui en fait est décédée depuis des années. Elle l'emmène dans le château où il a passé son enfance avant qu'un terrible drame ne l'en chasse. Elle lui dit qu'elle est revenue de l'au-delà parce qu'il doit sauver l'humanité et retrouver la recette inventée par son parrain pour éradiquer les maladies et donc éliminer le Covid. Lucas est très perturbé par cette révélation, se demandant s'il n'est pas victime d'une supercherie. Parallèlement, Audrey s'efface peu à peu et Lucas se retrouve seul. Il se réveille à l'hôpital...
J'étais curieuse de découvrir ce court roman de Didier van Cauwelaert dont j'ai lu plusieurs livres. Celui-ci m'a d'autant plus interpelée qu'il a pour thème l'actualité et plus spécialement le Covid et je trouvais cela intéressant de voir la façon dont un auteur célèbre l'abordait.
Si le début du roman m'a plu par son côté réaliste, dès que je suis rentrée dans le vif du sujet avec les révélations de la jeune femme, j'ai été déçue car pour moi c'est trop invraisemblable et surréaliste. D'ailleurs, je n'ai pas tellement compris comment fonctionnait cette machine miraculeuse et tout ce qui se passe ensuite m'a peu touchée. Je m'attendais à autre chose aussi, je pense.
L'histoire d'amour revécue entre Lucas et Audrey a été aussi moins palpitante que ce que j'en imaginais.
La fin du roman ne m'a pas plus convaincue, je l'ai trouvée comme les trois quarts du livre, sans grand intérêt.
Je suis donc déçue par ce roman que j'imaginais bien différent.
Le 17 mars 2020. Je pense que ni vous ni moi n'oublierons cette date de sitôt… Ce fameux mardi matin marquait ces derniers instants de préparation au confinement – jusque là vaste concept encore non expérimenté. Une nouvelle organisation dans l'appartement pour que chacun puisse télétravailler à son poste sans gêner l'autre. Une propulsion vers l'inconnu: finalement, nous n'avons jamais le temps de prendre le temps d'être à la maison… Ce roman est un écho au confinement et son histoire relate ces derniers évènements que nous avons tous connus. J'avais hâte de lire ce livre, si proche de nous par cette situation…
Lucas était prof, avait une femme. Mais ça, c'était avant. Aujourd'hui il est SDF et apprend comme tous les français qu'à partir du 17 mars, il sera confiné. Un paradoxe alors qu'il vit dehors toute l'année. Mais un accident va bouleverser cette nouvelle période. Il se fait renverser par une voiture, et se retrouve avec son amour de jeunesse dans sa maison d'enfance… Comment est-ce possible ? Quelle tournure va prendre le confinement ?
Un roman qui vous replonge à la fois dans cette période de confinement, et qui vous permet de prendre le recul nécessaire sur son origine. Entre réalité et science-fiction, l'auteur nous engage à repenser notre façon de vivre et de consommer.
C'est tout bête l'intérêt des fois qu'on porte à un écrivain ou à un livre. Je lis parfois des avis de lecteurs qui demandent conseil pour tel livre, qui ne savent pas trop quelle sera leur prochaine lecture...
De Didier van Cauwelaert, j'ai lu quoi Les Abeilles parce que j'aime les abeilles et j'avais trouvé génial qu'un écrivain adulé des beaux esprits -c'est l'idée que je m'en faisais- en pince pour les abeilles. Et puis, c'en est resté là. Probablement que la Belgique ne me revenait pas trop, je bloquais sur la Belgique, et puis la Belgique est devenue, la Flandre plus exactement est devenue un de mes meilleurs itinéraires touristiques (*). J'en rêve la nuit.
Et puis ce matin, j'ai flippé pour lui chez Praud, où il se trouve être à la tête d'une croisade en faveur des libraires qui ne peuvent que crever selon ce gouv d'irresponsables.
Didier van Cauwelaert m'a fait forte impression, il "mouille sa chemise" comme lui a fait remarquer le pétillant animateur, au milieu d'une ambiance surfaite d'artistes qui ne bougent même pas leur cul, plus prêt à bondir dans le passé pour des causes humanitaristes.
J'ai trouvé l'écrivain courageux et porteur d'un discours sensé, charpenté, et pugnace, chose qui manquait bien dans ce marigot à sec depuis de nombreuses années pour ce qui est de la défense du petit commerce et des indépendants.
Oui j'ai trouvé qu'il s'exprimait très bien, que je retrouve une partie de mes convictions dans l'engagement de cet artiste improvisé un jour et plus qu'un jour noble défenseur d'une cause qui en vaut la peine, et bien sûr de mes goûts littéraires, et je vais donc le lire.
(*) Façon de parler, car je préfère sans les touristes.
Qui Thomas tu-t' il au debut du livre ?