Ma première réflexion en prenant cette pièce en main fût « Tiens Didier van Cauvelaert » se lance dans l'écriture théâtrale ». En y regardant à deux fois, il s'agit d'au moins sa sixième pièce.
Le matériel est simple : un prof de grec, Paul, agrégé de grec, qui devrait enseigner l'histoire géo prend en otage une émission de télévision « Rapport intime » ; le genre Vous vivez un déboire conjugal, nous sommes là. Plus que l'émission, c'est l'audimat qui est séquestré : 75 point Médiamat, le meilleur score de Clara, la présentatrice. D'ailleurs le directeur adjoint, Jean-Emmanuel Bex, l'a bien compris. Cette prise d'otage est très bonne pour l'audience. La solution idéale pour contrer « La vie ou la mort », une émission de télé-réalité dans laquelle un être humain se bat contre la mort. Les téléspectateurs votent : on le prolonge ou on le débranche ?. Sordide à souhait.
Que réclame-t-il Paul : Que sa femme, Aude, l'écoute, reviennent à son combat de jeunesse : la protection des baleines. Il l'aime. Paul c'est un paumé dans sa vie.
Paul a des passions, hors sa femme : le critias de
Platon. Après approfondissement Critias = Atlantide. Aussi : Tremonys de Syracuse ; là, je cherche encore.
Chut, n'en dévoilons pas davantage……..
C'est une pièce moderne, plus près de Francis Weber que de
Shakespeare, crée au théâtre des Bouffes-Parisien le 4 oct 2013. Décor unique, Acte unique, 4 personnages.+ 1 rôle secondaire et une voix off. Tout dans la simplicité.
Macha Meril et Alain Sachs, également metteur en scène, y renouvellent la démonstration leur talent.