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3,84

sur 152 notes
Sous sa dynamique couverture, le dernier Espadon clôt brillamment le cycle commencé avec le premier récit-fleuve d'Edgard-Pierre Jacobs!... Cycle complété et précédé par l'excellent Bâton de Plutarque.
Dans cette sorte d'adieu aux armes de l'avion amphibie de légende, l'action et la tension ne se relâchent pas!
Le professeur Mortimer va retrouver Nazir et la base du Makran en plein démantèlement... Scaw-Fell ayant été reconstruite en un temps record.
Mortimer va aussi retrouver d'anciennes connaissances dont certain Razul de sinistre mémoire...
Blake, lui, a fort à faire avec l'IRA dont un responsable est manipulé par certain nazi revanchard.
Le dernier Espadon est donc un bel hommage au conteur hors-pair qu'était Edgard-Pierre Jacobs et à son Espadon futuriste et jamais démodé!
Et, scoop: L' Espadon possède un train d' atterrissage! By jove!
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Quel plaisir de revoir l'Espadon du professeur Mortimer, c'est un véritable bond dans le passé que nous propose Jean van Hamme. On retrouve le charme des premiers tomes du « secret de l'espadon » avec cette atmosphère «so british» chère à E.P. Jacobs. Tous les ingrédients sont là pour nous faire passer un bon moment de lecture. Pour les personnages, le colonel Olrik est bien présent comme le méchant de service et le fidèle Nazir est toujours prêt pour aider ses amis Blake et Mortimer. Au niveau des planches, Teun Berserik et Peter van Dongen n'ont vraiment rien à envier à leur illustre prédécesseur. Leurs dessins s'inscrivent dans la suite des lignes sombres mais réalistes d'un E.P. Jacobs. Enfin le scénario ne sera pas le thriller de l'année mais au vu des albums précédents, on s'en contentera.

Ce vingt-huitième tome des aventures de Blake et Mortimer est une belle réussite bédéesque. le climat nostalgique de nos années d'enfance se retrouve dans toutes les planches. Même la densité des textes pour raconter l'histoire est là pour nous rappeler le charme suranné de cette saga. Qu'est-ce que ça fait du bien de retrouver la pâte originale des albums de Jacobs. Merci encore à Jean van Hamme et aux dessinateurs.
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Ce tome 28 de Blake et Mortimer s'inscrit vraiment dans la suite des récits de E.P. Jacobs.
Intervenant chronologiquement après les tomes du secret de l'Espadon, ce 28éme épisode reprend tous les ressorts de la fresque de Jacobs : un adversaire inconnu qui veut s'emparer d'un Espadon, la base du Makran, les pillards Bezendjas, le fidèle Nazir, et (sans surprise, ni dévoiler l'intrigue) le colonel Olrik… Tout est là, jusqu'au fauteuil du club so british fréquenté par Blake (ce qui permet quelques traits d'humour vis-à-vis du sens de la gastronomie de nos voisins d'outre-manche). le revival est réussi et séduisant, grâce aux dessins sobres de Teun Berserik et Peter van Dongen, qui officiaient dans La vallée des immortels.
Voilà une BD qui me réconcilie avec les successeurs de Jacobs, après le cri du moloch, un album que j'avais trouvé pesant. Ce dernier Espadon n'invente rien et c'est tant mieux : il prolonge le mythe.
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Les suites donné aux albums de Blake et Mortimer font en général autant de satisfaits que de mécontents. §Je ne doute pas que celui ci ne fera pas exception à la règle. Pour ma part, j'ai apprécié l'insertion de références à) l'oeuvre de Jacobs : l'espadon bien entendu, mais aussi Nasir, le Benzedjas, Olrik qui retrouve son uniforme de colonel, la base de Makram...
Les auteurs remettent aussi leur album dans un contexte historique. La référence à l'IRA est intéressante. Les anciens nazis qui continuent pour certains à se promener en uniforme après la seconde guerre mondiale sont moins convaincants. le tout forme une histoire d'espionnage assez convaincante avec des épisodes que ne se serait sûrement pas permis un Jacobs comme cette secrétaire invitée à se laisser séduire pour le royaume et pour le roi : God save the king !
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Le dessin est fidèle à ceux du temps d'Edgar P. Bon l 'histoire ne casse pas 4 pattes à un canard ( même boiteux) mais c est une fin de série soyons indulgents Je laisse aux spécialistes et exégètes , bien plus affûtés que moi sur le sujet commenter cet album .Non cette série pourtant bien faîtes m a toujours fait un peu rigoler à cause de l'éternel et identique méchant ce brave Colonel Olric , pour ne pas le nommer pas de surprise complots , attentats , trafics : Olric . Pas besoin de se creuser la tête le coupable c est lui . Bien sûr ce n est pas le seul exemple de mono méchant Rastapoulos dans Tintin .Arbacés dans Alix et suprême Borg ennemi de Lefranc si proches que parfois on a pu se poser la question est-ce un couple ? mais quoiqu'il en soit, ainsi flotte le navire B D,divers, amusant , attendrissant , agaçant ( parfois ) pour nous qui l aimons tant
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Pour la deuxième fois, les adeptes du célèbre duo Blake et Mortimer se voient proposer une nouvelle plongée dans le secret de l'espadon. Cette fois-ci c'est au tour de Jean van Hamme de proposer un scénario qui se déroule après les trois volumes historiques.

Il faudra impérativement les avoir lu, relus, appréciés et presque les connaître intimement pour apprécier ce nouvel album qui est conçu comme un hommage d'un grand nom de la bande dessinée à un autre grand nom. La lecture du bâton de Plutarque n'est en revanche pas indispensable.

Nous allons ici découvrir ce qu'il est advenu des espadons après la guerre. La réponse proposée est originale car voici l'occasion de permettre la vengeance d'un ancien nazi sur fond de conflit anglo-irlandais. le sujet est donc sérieux, marqué dans un contexte et bien éloigné de l'ambiance générale des albums historiques.

L'histoire se suit avec plaisir car elle offre beaucoup de portes ouvertes. Certes pistes sont un peu faciles et prévisibles. Notamment l'arrivée d'un rival bien connu des deux compères, qui fera ici à certain complice qui ont été assez mal exploité depuis plusieurs décennies… D'autres pistes sont plus originales et posent des questions qui reviennent de plus en fréquemment depuis quelques temps (de grandes divergences entre les deux compères).

Les dessins sont une autre paire de manche car à de nombreuses reprises, ils offrent des références aux albums originaux. Tout cela rappellera de très bons souvenirs et parfois il faudra aller chercher un peu ailleurs…

Car oui les références de se limitent pas à la série et vont au-delà en lorgnant sans complexe vers le monde du cinéma.

En somme voici un très belle surprise. Un album qui se lit avec plaisir mais qui reste fait pour les adeptes de la série avant tout !
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Ce n'est peut-être pas le meilleur album et on a connu de meilleurs scénarios mais il se laisse lire agréablement ... et pour les fans de la première heure, le retour de l'Espadon renvoie aux souvenirs des premiers tomes élaborés par E.P.Jacobs.... Nostalgie ....
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« Dans les albums de Jacobs, l'humour n'est pas fréquent. J'en ai ajouté un soupçon et j'en profite pour régler mes comptes avec les deux héros », avoue Jean van Hamme. L'humour est versé comme une larme de whisky.

En tous cas, ce 28ème album des aventures de Blake et Mortimer est une nouvelle réussite. Saluons donc Jean van Hamme (82 ans) pour son sens de l'intrigue, son respect des codes du créateur Edgar P. Jacobs, et la résilience de ses personnages. L'histoire se déroule en 1948. Les rescapés de l'écrasement de l'Allemagne nazie continuent à sévir dans l'ombre avec pour objectif la déstabilisation de la Grande-Bretagne qui fut l'âme de la résistance à la barbarie. Ils se sont abouchés avec l'IRA et projettent un attentat spectaculaire qui les vengera de la puissance britannique.

Le vecteur de cette abomination est un exemplaire sauvegardé de l'Espadon, l'invention mise au point pendant la guerre contre Bassam-Damdu par Philip Mortimer. Et naturellement, le sinistre Olrik est encore dans les parages, ne ratant aucune occasion de se venger personnellement du professeur.
Bref, comme toujours, une seconde lecture est nécessaire – tout comme on va revoir un film pour en saisir toutes les subtilités – pour apprécier pleinement ce nouvel opus qui renoue avec les émois ressentis à la lecture des trois premiers volumes de cette série-culte.

Au passage, on note que le nombre des épisodes confiés à des équipes continuatrices de l'oeuvre de Jacobs dépasse désormais les 12 albums des origines … On ne quitte pas une équipe de héros qui gagnent … et, contrairement à nous, pauvres lecteurs, ne vieillissent pas.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Je suis fascinée depuis mon enfance par les albums de Blake et Mortimer depuis qu'un album du Rayon U avait atterri chez nous je ne sais pas comment. Aussi improbable et fantasmatique que possible je l'ai longuement lu et relu, étant stationné dans nos toilettes, lieu propice à la contemplation.

J'ai ensuite découvert les aventures des deux hérauts de la grandeur britannique, les discours interminables ponctués de mots abscons (des années plus tard je constate que je n'ai jamais croisé ailleurs le mot "ploutocratie"), bavardage très premier degré qui endormait mon père préposé à nous faire la lecture le soir.

La magie de cette découverte ne s'est jamais estompée et même si les albums de la série et ceux des continuateurs d'Edgar P. Jacobs ne se valent pas tous j'ai toujours autant de plaisir à retrouver cet univers et désormais à le partager avec mes enfants.

Cet opus m'a vraiment séduite, malgré ses faiblesses (des nazis vraiment... Pfff), j'ai beaucoup apprécié la continuité apportée à l'histoire palpitante de l'Espadon. Les auteurs ont modernisé le cadre en apportant une touche plus sexy par moment (big up à Nasir en mode Rambo et à la secrétaire dévouée à la Patrie sur l'oreiller) et une bonne dose de second degré. Les cancans des gentlemen du club m'ont fait pouffer de rire. Olrik a bien sûr toujours la classe démoniaque qu'on adore.

À signaler quand même, une grosse présence de sang et de personnages représentés comme morts violemment, ce qui a écarté ma fille de la lecture du livre car cela la touchait. Et je la comprends ! Je préférais aussi les morts plus suggérées. Je suis donc dans le clan des convaincus par cet opus mais j'aurai toujours une faiblesse coupable pour ces héros !
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Avec un titre pareil, nous voilà dans l'obligation de relire les 3 tomes du mythique Secret de l'Espadon. A l'époque, j'avais noté l'histoire globale comme bien moyenne. Et bien cette seconde lecture me réconcilie avec la toute première aventure de Blake et Mortimer et je lui mettrais volontiers un bon 15/20.

Mais concentrons-nous sur ce nouvel opus qui est en fait une suite de l'histoire de l'Espadon. Ce n'est pas un tome 4 pour autant. D'une part, il y a rupture temporelle, et puis les protagonistes ne sont plus tout à fait les mêmes. Finis les « Jaunes ». C'est désormais l'IRA qui veut en découdre.

La première satisfaction du lecteur, c'est de se retrouver en terrain connu. Jean van Hamme parsème son histoire de pas mal de références au Secret de l'Espadon. On est ainsi promenés de la base du Makran à la ville de Turbat, en passant par quelques scènes dans le désert. On est clairement dans une bonne continuité. Et certains personnages sont toujours là … .

La seconde , c'est le dessin. Clair, détaillé et légèrement modernisé, il parvient à rappeler le coup de crayon d'Edgar P Jacobs. Certaines couleurs vives de l'époque sont ainsi abandonnées, mais ce n'est pas plus mal. Les personnages rendent bien, les scènes de nuit sont chouettes. La couverture est sympa.

Enfin, la troisième satisfaction est l'histoire. L'auteur nous épargne la recherche de la taupe, mais le scénario n'en reste pas moins dense et moins linéaire que ne l'était le Secret de l'Espadon. le tout est rythmé par de nombreux changement de scène au milieu desquelles se promènent le fidèle Nazir et le Colonel Olrik, éternel méchant. L'auteur lui a néanmoins attribué un phrasé qui décroche parfois un sourire voire un rire. Il est cruel, il est cynique, mais il peut être rigolo ce bougre d'Olrik !

Finissons par relever l'originalité absolue de l'album : le sergent Marge Morisson réussit le double exploit de faire activement participer une femme à la mission (attention, une vignette suffit !), et à sous entendre une scène … olé olé (la même vignette!). Ca ne prend pas beaucoup de place, mais ça se remarque ! Tout fout le camp, by Jove !
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