Largo Winch, tome 20 : 20 secondes

On ne peut pas de moquer du monde impunément!
C'est valable également pour moi, d'où mes deux étoiles pour cet album.
La série Largo Winch selon Van Hamme est, maintenant, terminée. le flambeau est repris par Eric Giacometti, auteur bien connu des lecteurs de bandes dessinées et c'est tant mieux parce que scénario plus pourri (faible mot) que ce diptyque, c'est rare!
Globalement ce n'est que du remplissage sans queue ni tête. Personnellement j'ai emprunté alors c'est moindre mal sinon payer 14,95€ pour ça, cela aurait eu du mal à passer.
Tout le monde de l'univers du groupe W joue faux, à contre temps, certains des personnages, comme Simon Ovronnaz, n'est présent que pour générer une ou deux vignettes de plus. Simon qui vient spécialement d'Amsterdam à Londres pour aider Silky (la pilote de Winch) à draguer dans les boites de nuit c'est inimaginable dans une BD supposée de qualité.

La trame c'est un complot fomenté par des djihadistes visant à supprimer le "Big Board" du groupe W à l'aide d'une bombe située dans le socle d'une sculpture. L'imam concerné est financé par un agent de la C.I.A, lui même agissant pour le compte d'un oligarque milliardaire russe, dans le but de faire main basse sur le groupe W.
C'est d'un fouillis, on n'y comprend plus goutte dans ce fatras de coucheries et de ce niais de Largo qui tombe amoureux de la première venue tel un collégien titillé par son acné juvénile.

Les dessins de Philippe Francq sont, comme d'habitude, magnifiques. Gros plans, personnages, vues de loin, paysages et voitures, hélicoptères, etc. sont magnifiques de justesse, de beauté et de vérité. Chaque vignette est un petit tableau remarquable. Cela sauve un peu le reste.

On est loin de "O.P.A" ou de "La loi du dollar".
A oublier très vite...

Lien : https://www.babelio.com/livr..

Il m'a fallut une relecture pour réaliser que ce diptyque de Largo Winch est très loin d'avoir la qualité des épisodes précédents.
Quand je vois ma chère Miss Pennywincle s'amouracher du premier venu et se comporter en lycéenne idiote et hystérique, je ricane et je n'y crois pas.
Quand je vois le psychorigide Cochrane s'embarquer dans une liaison aussi superficielle, non, je n'y crois pas...
Quand je vois Largo tomber amoureux comme un ado boutonneux et en perdre toutes des facultés mentales , non je n'y crois pas. de plus, son histoire d'amour me rappelle vaguement celle qu'il avait eu dans O.P.A et Business Blues....
Bref, une réelle déception , même si j'ai retrouvé avec plaisir certains personnages comme Domenica Leone par exemple.
Les dessins sont cependant toujours aussi beaux et font la part belle à Londres...
De plus, ou est passée la belle amitié dont se prévalaient largo et Simon ?

Cet album est la suite de chassé-croisé et j'ai donc rencontré le même problème de crédibilité avec le scénario.
Largo, en amoureux transi qui ne sait pas quoi faire, n'est que l'ombre de lui-même, et ce sont des personnages secondaires qui vont devoir le sauver. Voir notre aventurier milliardaire passif et impuissant est inhabituel, tout comme le sont les comportements de Cochrane et Pennywinckle.
Heureusement que les dessins de Philippe Francq sont magnifiques, avec notamment de superbes vues de Londres, où se tient le board du groupe W.

Le Largo Winch nouveau est arrivé !

L'inquiétude, légitime, est déjà au rendez-vous après un Chassé-croisé bien décevant. Fort heureusement ce vingtième album nous fait oublier cette expérience ô combien frustrante. Comme le laisse présager le titre, nous avons affaire ici à une véritable course-poursuite particulièrement bien menée.

Le scénario est lui aussi à la hauteur. Vous pensiez que l'histoire pouvait s'arrêter sur les derniers événements du tome précédent ? Erreur : Jean van Hamme nous réserve tout un lot de surprises et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Et oui, car une suite est envisagée...

Malgré le scénario, malgré les scènes d'actions, c'est une étrange ambiance qui baigne cet album. Certes il est question d'attentat, de terroristes, mais pas seulement. Voir Largo en amoureux transi est assez inhabituel et franchement déconcertant. le revoilà qui replonge dans l'adolescence (non Penny, pas envie de présider le grand conseil j'suis trop malheureux).

Les dessins de Philip Francq sont bien plus maîtrisés que dans le tome précédent. le nouveau format de la série (qui perturbe quelque peu notre bibliothèque) est cette fois-ci utilisé en tant que tel. Les visages ne donnent plus cette impression d'avoir été rallongés.

Assurément voici un très album, qui rassure d'ores et déjà les adeptes. "La suite, la suite, la suite !" scandent-ils déjà. L'attente va être longue, très longue...

À la fin de Chassé-Croisé, on apprend que la belle Saïdêe avait infiltré un groupe islamiste pour le compte de la CIA, mais que ces derniers sont aussi pourris que les terroristes puisqu'ils séquestreront la jeune femme pour l'empêcher de prévenir Largo de l'attentat qui se prépare...

Que dire ?
Le dyptique Chassé-Croisé/20 secondes est... vide. Aucune scène d'action et un Largo Winch totalement inutile. le problème, c'est que le milliardaire est inconscient de la menace qui pèse sur lui tout au long de l'histoire. du coup, dans le premier tome, il ne fait rien et dans le second, pareil, mais en plus il déprime car il est sans nouvelle de l'amour de sa vie. Une femme que, je le rappelle, il n'a rencontré qu'une nuit et dont il ne connait même pas le nom de famille ! Ah, l'amour... (sic.)

Au lieu de donner un rôle actif au héros, Van Hamme préfère continuer les sous intrigues inintéressantes de Cochrane et Pennywinkle, et enchainer les plans nichons avec Silky et, parce qu'une seule obsédée ne suffisait pas, on appelle Simon à la rescousse ! (re-sic.)

Après une fin pas terrible, on croit que le calvaire est terminé, mais une dernière surprise nous attend : un "à suivre..." à la dernière page. Comment ? Une intrigue en trois tomes alors qu'il ne se passait déjà rien en deux et que tout semble bouclé ?

Et bien ce sera sans moi ! La série tourne à vide depuis quatre tomes, je vais en rester là.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..

Cet album (comme souvent) est la seconde partie de « Chassé/Croisé », dans lequel on avait fait connaissance de la sculpturale Domenica Leone, sculptrice de son état, et de la non moins charmante Saïdée/Naheen. Une aventure démarrée au quart de tour, sur fond de terrorisme et d'espionnage économique, grâce à une mise en scène aussi soignée que le graphisme. Or, là où le premier tome pêchait par manque de concision dans l'intrigue, celui-ci rattrape un peu le coup grâce à un scénario plus rythmé, et truffé de rebondissements. de jeux de dupes en double ou triple-jeu, de jeu d'amours et pas forcément de hasard, ce 20e tome de aventures de notre beau gosse milliardaire porte le titre de « 20 secondes » (évidemment).
Jouant toujours sur les dualités d'album ou de personnages, Miss Pennywinckle et Dwight Cochrane, Simon et Silky, Domenica et Saïdée, l'imam et l'agent double, il n'y a que Largo qui louvoie entre ces couples en en faisant partie de temps à autre. À cent lieues de se douter de ce qui le menace, il traverse cette double-aventure en amoureux transi, laissant la vedette aux personnages dits secondaire mais qui font toute l'action de l'histoire. Qui n'est pas terminée ?
Assurément pas les meilleurs albums de la série.

Fin du vaudeville dans un second tome de diptyque moins tarte à la crème que le premier...
Je suis un peu fâchée sur cette histoire qui traite de sujets très actuels, bien amenés et plutôt bien ficelée mais qui s'enlise dans une masse de remplissage composé d'histoires de sexe sans queue (ha ha ha, pardon) ni tête. Vraiment, supprimer les histoire de Penny et de Cochrane et alléger celle de Silky/Simon aurait permis, sans doute, d'approfondir et de rendre plus crédible la seule vraie histoire un peu intelligente et intéressante...celle de Largo qui, ici, ressemble plus à un roman-photo qu'à une vraie passion.
Je suis aussi déçue par la relation Largo/Simon qui devient plus délétère à mesure que les tomes passent...

Saïdé se révèle être un agent infiltré par la CIA pour déjouer le complot djihadiste. Mais alors qu'elle comprend qu'ils ne vont pas intervenir avant l'attentat, son superieur la séquestre dans une pièce pour qu'elle ne puisse pas prévenir Largo.
Quand à Largo, il se désespère de ne pouvoir retrouver sa belle. Mais Pennywinkle est là pour veiller au grain et le remettre au travail. Tout est prêt pour la réunion, mais avant il va assister à la montée de la statue qu'il a acheté en haut de son immeuble... qui n'est autre que le plan b des djihadistes pour tuer Largo.

Nous n'avons pas l'habitude de voir Largo aussi léthargique. Peu de choses se passe dans ce tome. Les ennemis et leurs plans étaient déjà démasqués dans Chassé-croisé ce qui laisse peu de place au suspense. Un peu dommage.

la mise en place psychologique est terminée. Largo est amoureux transi comme un chanteur de boys band des années 90. Miss Pennywinkle s'est faite enquillée comme une bleue. Dwight Cochrane s'est fait enquillé comme un bleu. Simon Ovronnaz va se faire enquiller comme un bleu dans une sous-sous-intrigue d'une confondante nullité, l'imam maléfique et l'agent trouble se font enquiller et un nouveau personnage fait son apparition. Une femme chargée par largo de reprendre en main sa flotte marchande. Il faut une femme de caractère, forte, intraitable... d'une grande finesse psychologique, les auteurs en font une matrône qui ferait passer Serena Williams pour une frêle jeune fille en détresse. Et pour bien montrer qu'elle ne s'en laisse pas compter par les hommes, elle utilise le petit personnel comme toy boy. le féminisme version Largo, c'est de la poésie.
On croirait presque que JVH se vende définitivement de Francq en lui fournissant le scénario le plus pourri de toute la série. La rancune, c'est mal. Souhaitons bien du plaisir à Eric Giacometti, qui a réussi à ne pas laisser Sente s'imposer comme repreneur de Largo. A moins que ce dernier se soit rendu compte que certaines causes perdues devraient âtre laissées tranquilles.

Dans ce dernier tome des aventures de Largo Winch, le dessin est toujours aussi soigné et mis en valeur par une mise en couleur sans reproche.

Les qualités graphiques de cette série ne sont plus à prouver et j'aime toujours à découvrir des paysages ou des villes au travers du regard du dessinateur.

Côté scénario ça pêche quand même un peu ! Je rejoins les avis des autres lecteurs : nos héros perdent de leur superbe et deviennent un peu des caricatures d'eux mêmes. Largo qui a eu de très belles femmes à ses pieds se prend d'amour pour une inconnue et perd tous ses repères. Il n'est quasiment plus un héros dans cet album tant l'intrigue se déroule malgré lui. Même chose du côté de Simon. Là où dans les premiers albums, on sentait une équipe avec des liens d'amitiés, on ne voit plus que des individualités. Attention à ne pas verser dans l'absurde. On imagine mal un groupe financier tel que celui de Largo se gouverner seul sans pilote et c'est pourtant bien le sentiment que l'on retire de cet album.

J'espère que le suivant nous offrira non pas le réveil de la force, mais le réveil de largo...