>
Critique de umezzu
Ce deuxième diptyque de cette série BD d'aventures financières conçue par Jean van Hamme date de 1992-93, pourtant il n'a guère vieilli.
OPA ouvre le bal… et le début des ennuis pour Largo Winch qui se laisse entraîner par les directeurs du groupe W dans une Offre Publique d'Achat sur la FENICO, un holding qui a eu le culot d'acheter des parts des sociétés du groupe W. Pourtant Winch ne sent pas l'affaire. D'autant que se multiplient les mauvaises nouvelles : il tombe amoureux d'une belle jeune femme, soit-disant fille de millionnaire, qui refuse de continuer à le voir, un invité d'une soirée de la jet-set est tué par une flèche décochée par un « archer vert » qui dit défendre l'écologie, et le fisc américain lui réclame un milliard de dollars de frais de succession. Entre autres...
Cette première partie est celle qui explique le montage dont va faire les frais Largo Winch – je ne spoile pas l'intrigue, le moindre lecteur le devine ! On assiste aussi à un cours très clair sur ce qu'est une Offre Publique d'Achat et sur les règles qui régissent ce type d'opérations financières aux États-Unis. A l'époque de la sortie de la bande dessinée, l'économie mondiale sortait d'une décennie où ce moyen de racheter les concurrents avait été largement utilisé (pour le plus grand profit des banquiers d'affaires qui dénouaient ces opérations).
Les dessins de Francq sont superbes. le décors sont magnifiques, les personnages typés. La colorisation augmente le plaisir des yeux.
Les auteurs se permettent même de quasiment faire du cinéma avec une séquence dans une banque de Lucerne en guise de pré-générique. Suivi d'une vaste vue sur l'immeuble du groupe W et ces trois lettres OPA en guise de générique. Parfaitement maîtrisé cet album.
OPA ouvre le bal… et le début des ennuis pour Largo Winch qui se laisse entraîner par les directeurs du groupe W dans une Offre Publique d'Achat sur la FENICO, un holding qui a eu le culot d'acheter des parts des sociétés du groupe W. Pourtant Winch ne sent pas l'affaire. D'autant que se multiplient les mauvaises nouvelles : il tombe amoureux d'une belle jeune femme, soit-disant fille de millionnaire, qui refuse de continuer à le voir, un invité d'une soirée de la jet-set est tué par une flèche décochée par un « archer vert » qui dit défendre l'écologie, et le fisc américain lui réclame un milliard de dollars de frais de succession. Entre autres...
Cette première partie est celle qui explique le montage dont va faire les frais Largo Winch – je ne spoile pas l'intrigue, le moindre lecteur le devine ! On assiste aussi à un cours très clair sur ce qu'est une Offre Publique d'Achat et sur les règles qui régissent ce type d'opérations financières aux États-Unis. A l'époque de la sortie de la bande dessinée, l'économie mondiale sortait d'une décennie où ce moyen de racheter les concurrents avait été largement utilisé (pour le plus grand profit des banquiers d'affaires qui dénouaient ces opérations).
Les dessins de Francq sont superbes. le décors sont magnifiques, les personnages typés. La colorisation augmente le plaisir des yeux.
Les auteurs se permettent même de quasiment faire du cinéma avec une séquence dans une banque de Lucerne en guise de pré-générique. Suivi d'une vaste vue sur l'immeuble du groupe W et ces trois lettres OPA en guise de générique. Parfaitement maîtrisé cet album.
