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Critique de iris29


Attirée par ce que j'estime être , une splendide couverture, je lu le résumé... et bien, il ne faut pas , car il ne correspond en rien à ce que l'on trouve à l'intérieur.
Evie , à la veille de ses noces, attend son fiancé de marin. Viendra-t-il, viendra-t-il pas ? Une baleine a échoué dans le port , et l'odeur se répand, nauséabonde , impossible à éviter. la mère d'Evie a réapparu, et lui casse les c...
Puis , on passe à Evie enfant, élevée par un père aimant mais négligent. (Une façon polie de dire qu'il picolait, était drogué, fréquentait des drogués, stockait l'herbe qu'il vendait dans le sac de sa gamine, était tout le temps fauché) . Et la mère qui faisait de brèves apparitions et repartait toujours sur le continent , les laissant hagards.
Oui, mais ils vivaient sur une île en face de la Californie, et la nature c'est beau, et ce fiancé avec qui elle est mariée, et qui la trompe.
Oui parce qu'au détours d'un paragraphe , on est projeté des années après, puis on revient à la veille des noces et la baleine qui pue toujours autant, vu que la nature , c'est la nature, ...
Et ça continue , encore et encore, c'est que le début d'accord, d'accord...

Si vous aimez les récits échevelés, sans queue ni tête, vous apprécierez ce roman, qui m'a fait l'effet d'une longue logorrhée verbale, un peu comme si le personnage principal était allongé sur un divan de psy et déversait sa vie, sans chronologie, comme ça vient et sans se soucier de l'effet produit, sans faire d'effort pour intéresser son auditoire.
Ça passe ou ça casse, il faut être réceptif, que ce soit le bon moment. Ce n'est pas l'auteur qui vient au lecteur grâce à un récit fluide mais le lecteur qui doit faire un effort.
Moi , je trouve ça facile comme narration, pas du tout "professionnel " ...
Mais de belles choses ressortent de ces pages et sauront captiver certains, comme la nature omniprésente, la liberté qui se dégagent de ces pages, une impression de vacances perpétuelles, comme souvent les romans qui se passent sur les îles.


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