Un jour, dans les cadre de ses recherches universitaires,
David van Reybrouck lit dans un ouvrage que
La vie des termites de
Maurice Maeterlinck serait un plagiat. Il se serait inspiré des oeuvres d'Eugène Marais, un auteur sud-africain.
Maurice Maeterlinck, lauréat du prix Nobel de littérature en 1911, aurait plagié une oeuvre ? Il ne veut pas se contenter cette connaissance sans fondements, il décide donc de partir en Afrique du Sud pour éclaircir cette accusation de plagiat.
Ce récit est une espèce de fourre-tout incroyable et très intéressant. A travers son voyage en Afrique du Sud et le fil conducteur du plagiat, il fait le parallèle entre les deux auteurs, leurs points communs, leurs différences. On découvre aussi la culture sud-africaine à travers ses rencontres, où le racisme est encore très présent même l'apartheid passé.
Le fléau est à la fois un genre d'essai, de récit de voyage et de biographies réunis. J'ai passé un bon moment à découvrir des personnes, la nature et un pays. Quelques passages étaient moins faciles à suivre mais ce livre vaut le coup d'être lu, pour tout ce qu'on y découvre !
D'ailleurs, je trouve que la titre traduit en français est moins parlant. (
Le fléau en français pour de Plaag – Het stille knagen van shrijers, termieten en Zuid-Africa en néerlandais. Je comprends vaguement que ça parle de termites et d'Afrique du Sud…)
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