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Peter Schnyder (Éditeur scientifique)André Malraux (Préfacier, etc.)
EAN : 9782070307517
720 pages
Gallimard (19/10/2006)
4.75/5   4 notes
Résumé :

" J'ai entrepris ces notations avec l'idée qu'elles serviraient de source, d'éléments, de témoignages, à ceux qui voudront un jour écrire l'histoire véritable d'André Gide. Prises sur le vif, ainsi enchâssées dans le quotidien, ces relations me semblèrent présenter en elles-mêmes, par leur seule vérité, un intérêt suffisant. " De 1918 à 1951, Maria Van Rysselberghe v... >Voir plus
Que lire après Je ne sais si nous avons dit d'impérissables choses. Une anthologie des cahiers de la Petite DameVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'anthologie tirée des carnets de la "Petite Dame", Maria Monnon épouse du peintre belge Théo van Rysselberghe, permet deux lectures.
L'une destinée à compléter les informations recherchées sur André Gide par les passionnés de cet auteur et penseur de la première moitié du vingtième siècle (1869-1951).
Le Temps a passé. Beaucoup ignorent à quel point cet esprit influença la pensée de cette époque tant en France qu'à l'étranger.
Homme écouté, contredit, respecté, aimé, détesté.
L'autre lecture permet aux amateurs et aux curieux de l'histoire de la littérature de pénétrer plus avant dans la connaissance d'un écrivain sans doute mal connu du grand public.
L'image austère qu'il dégage en devient humaine, douée d'un optimisme qui nous le révèle dans sa simplicité.
Le choix opéré pour cette anthologie émanant d'un journal (plus de 3000 pages) tenu de 1918 à 1951 retrace les rapports de Gide et de la "Petite Dame", leurs observations, maximes et réflexions, les relations amicales parmi lesquelles Roger Martin du Gard, Jean Schlumberger, l'entourage (Madeleine, la cousine et épouse vénérée, Elisabeth mère de Catherine, sa fille, Pierre Herbart, Marc Allégret, etc...), les échanges sur son oeuvre...
André Gide apparaît dans toute la richesse de son esprit subtil en quête de toutes les possibilités, esprit ô combien particulier, tellement riche, tellement respectueux de l'autre et prenant en compte son avis.
Certes Maria van Rysselberghe a sa propre lecture de l'homme à qui elle voue une reconnaissance intellectuelle infinie et tendre.
Certes la préface fine de 1973 d'André Malraux replace les choses à la lumière de la contemporanéité, attirant notre attention sur une époque littéraire révolue dont il faut s'imprégner pour mieux comprendre l'homme et l'écrivain.
Certes, il nous démontre les différentes lectures d'André Gide à la lumière des "miroirs" de chacun. La lecture du "Journal" de Gide en est une autre et permettra un éclairage à la fois différent et complémentaire.
Certes tout cela pour les néophytes pourrait paraître ardu mais la langue belle et fluide employée par Maria van Rysselberghe traduit bien l'atmosphère du "Vaneau" (les appartements où cohabitaient l'auteure et André Gide), la période des décades de Pontigny, celle du communisme en tant que "morale", l'écriture "oeuvre d'art", le théâtre, la littérature étrangère, Gide père et grand-père attentif, les manies (ce désordre matériel...), les voyages, les engagements et enfin l'extraordinaire entente (objections, franchise, respect) avec elle et les plus proches sont autant de témoignages d'une pensée élégante.
Une vie, des vies défilent.
L'anthologie est courte qui nous rend si humains, si proches d'un des grands auteurs de la littérature française dont l'esprit continue à nourrir le nôtre.
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II était grand temps de réhabiliter Maria van Rysselberghe, l'égérie belge d'André Gide pendant un demi-siècle. C'est ce qu'a pensé Jacques Roussillat qui nous offre un décoiffant portrait de la "Petite Dame" ainsi l'appelaient ses amis en raison de son mètre 52.

Maria Philomène Andrée Monnom naît, le 3 février 1866, à Saint-Josseten-Noode, un quartier alors neuf de Bruxelles. Son père, cadre supérieur dans les chemins de fer, meurt cinq ans plus tard. Sa mère, devenue veuve, acquiert une des trois grosses imprimeries bruxelloises : rue de l'Industrie : les revues "La Jeune Belgique", qui défend l'Art pour l'art, et "L'Art moderne", qui défend le symbolisme et l'Art nouveau, sortent de ses presses. Son salon, rue des

Deux-Eglises, accueille Rodenbach, Maeterlinck, Verhaeren, Eekhoud, Khnopff, Minne, Henry van de Velde, Théo van Rysselberghe...
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