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Batman, le Chevalier Noir tome 4 sur 4
EAN : 9782365776783
176 pages
Urban Comics Editions (26/08/2016)
3.5/5   6 notes
Résumé :
Gueule d'Argile s'est une fois de plus échappé de l'Asile d'Arkham et sème la terreur dans les rues de Gotham. Batman a fort à faire avec ce tueur qui peut prendre l'apparence de n'importe quelle personne. De son côté, Man-Bat prend son envol.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome contient les épisodes 23 à 29, initialement parus en 2013/2014, tous écrits par Gregg Hurwitz. Il s'agit des derniers épisodes de la série. Alex Maleev a dessiné et encré les épisodes 23 à 25. Les épisodes 26 et 27 sont dessinés et encrés par Alberto Ponticelli. L'épisode 28 est dessiné et encré par Ethan van Sciver. L'épisode 29 est pour partie dessiné et encré par van Sciver, et pour partie par Jorge Lucas.

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- Épisodes 23 à 25 "Clay" – James Gordon arrive sur le lieu d'une prise d'otage. Il offre de s'échanger avec l'otage retenu prisonnier. L'échange se fait. Il pénètre dans le bâtiment et abat froidement le preneur d'otage. Batman arrive à ce moment-là : il découvre qu'il s'agit en fait de Clayface (Basil Karlo). Comment démasquer un supercriminel qui peut revêtir n'importe quelle apparence ? Comme concevoir une cellule capable de contenir Clayface ? Pour qui travaille Clayface ?

Vaillamment Gregg Hurwitz poursuit son travail de reconstruction des ennemis de Batman, dont la continuité a été effacée dans le cadre de l'opération "New 52". Il s'attaque à un autre supercriminel classique : Clayface. le lecteur (re)découvre cet acteur raté en mal de reconnaissance, disposant de pouvoirs lui permettant de passer inaperçu. Hurwitz donne une nouvelle origine à ses superpouvoirs, pas mieux ou moins bien que la précédente.

Le scénariste poursuit également sa structuration de la pègre de Gotham, en établissant des liens entre Clayface et le Pingouin (Oswald Cobblepot). le lecteur se rend vite compte qu'Hurwitz écrit avant tout un polar mêlé de thriller avec une couche de superhéros par-dessus. À condition de ne pas rechercher une un portrait psychologique du criminel, ou du héros, il peut apprécier une histoire policière assez noire, mais qui ne donne pas d'éclairage original sur Clayface.

Ces épisodes sont illustrés par Alex Maleev (qui a marqué de son empreinte la série Daredevil). Il réalise des dessins à l'encrage lourd, avec un bon niveau de réalisme, instillant une ambiance urbaine pesante, en adéquation avec la nature du récit. Il se montre moins perfectionniste que dans Daredevil, ou des récits indépendants comme Scarlet également écrit par Brian Michael Bendis. En particulier il ne réalise pas la mise en couleurs lui-même, et il a fortement abaissé le niveau de photoréalisme.

Les créateurs ont réalisé une histoire agréable à suivre, avec une ambiance très urbaine et crépusculaire (avec quelques rares respirations humoristiques fournies par les sarcasmes d'Alfred Pennyworth, ou encore la baffe donnée par Batman à James Gordon. le suspense existe bien, mais avec un rythme un peu tranquille. le personnage de Clayface est clairement décrit sans améliorer les versions précédentes, ou procéder d'un portrait psychologique approfondi. Entre 3 et 4 étoiles.

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- Épisodes 26 & 27 – Quelque part au Mexique, une femme travaille à la chaîne, comme ouvrière dans une usine de fabrication de figurines d'anges. Les conditions de travail relèvent de l'exploitation. Elle n'a pas de quoi acheter des médicaments pour son nourrisson. Après la mort de ce dernier, elle émigre clandestinement aux États-Unis, avec sa mère et sa fille. Elle se retrouve à être exploitée dans un autre atelier de confection à Gotham.

Pour ces 2 épisodes, Hurwitz et Ponticelli ont pris le parti de les raconter sans un seul dialogue sans une cellule de texte, uniquement par les images. Premier constat : la narration visuelle est impeccable, il n'y a pas un seul moment où le lecteur s'interroge sur le sens d'un geste ou d'une attitude. Tout est parfaitement compréhensible du début jusqu'à la fin. Deuxième constat : le récit génère une émotion intense chez le lecteur, toujours sans employer un seul mot.

Les dessins de Ponticelli décrivent une réalité un peu mois précise et solide que celle d'Alex Maleev. Les traits légèrement irréguliers pour détourer les surfaces génèrent une sensation d'environnement un peu rugueux, un peu usé par le temps, un peu sale, parfaitement adapté à la nature du récit. le lecteur ne détecte qu'une seule facilité narrative, à savoir la manière dont Batman sort de la cage dans laquelle il est enfermé, au début du deuxième épisode.

Pour ce récit qui se lit très vite (normal, il n'y a pas de texte), Gregg Hurwitz a construit un récit mêlant travailleur clandestin, travail de mineur et conditions de vie sous le seuil de la pauvreté. Bien sûr l'intervention de Batman permet une issue heureuse, mais avant d'en arriver là le lecteur aura souffert aux côtés de cette femme.

Hurwitz et Ponticelli travaillent en harmonie pour un polar noir, avec une dimension sociale pertinente. La narration et le rythme sont impeccables. 5 étoiles.

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- Épisodes 28 & 29 – Abraham Langstrom est de retour à Gotham, et il a mis la main sur le sérum concocté par son fils Kirk, grâce à Francine (sa femme). Batman doit trouver une preuve de sa culpabilité.

L'histoire dramatique de Kirk Langstrom se poursuit (voir The Wrath), avec cette fois-ci le retour de son père à Gotham. Après l'histoire très noire dessinée par Ponticelli, les dessins d'Ethan van Sciver font trop propres sur eux, trop superhéros. Il n'arrive pas à rendre compte de la sensation de danger permanent qui se dégage de la ville de Gotham. Il réussit plusieurs planches spectaculaires, mais à l'ambiance en décalage avec les histoires précédentes. du coup malgré le coup de crayon remarquable de van Sciver, le lecteur accueille avec plaisir Jorge Lucas, qui ramène l'obscurité dans le récit.

À nouveau Hurwitz revient aux fondamentaux du thriller, avec comme base un jeu du chat et de la souris entre Batman et ce nouveau Man-Bat. La structure du récit recèle peu de surprises, et la fin est courue d'avance, d'autant que le mystère sur l'identité de ce nouveau Man-Bat est levé dès les premières pages. Hurwitz réussit malgré tout à installer un sentiment de fatalité pesant sur la famille Langstrom dont aucun membre ne réussira à échapper au sérum mis au point par Kirk Langtsrom. 3 étoiles.
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Après avoir lu et apprécié les deux premiers tomes de Batman le Chevalier Noir, j'avais laissé de côté la série pendant plusieurs années.
Me revoila pour enfin la terminer !

Dans ce quatrième volume, le méchant à l'honneur sera Gueule d'Argile, un ennemi secondaire de la galerie de Batman et que par conséquent on voit moins souvent que certains vilains "classiques".

La série Batman le Chevalier Noir étant la série secondaire Batman de l'ère New 52, elle aura été boudé car elle faisait face à la très bonne série Batman de Scott Snyder. Pour autant, cette série secondaire à de bonnes chose à offrir, notamment le fait de mettre en scène des méchants plus secondaire de l'univers de la chauve-souris, comme ici le Gueule d'Argile.

Un tome qui ne restera pas en mémoire comme un classique du Dark Knight mais qui pour autant était sympathique à lire.
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critiques presse (1)
Sceneario
26 septembre 2016
Ces aventures de Batman sont de bonne facture. Les auteurs nous plongent dans cette atmosphère assez étonnante.
Lire la critique sur le site : Sceneario

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