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EAN : 9782277124757
306 pages
J'ai lu (04/01/1999)
3.58/5   141 notes
Résumé :
A travers la galaxie il ne restait à l'homme que deux ennemis parmi toutes les formes de vie intelligente.
Les Ezwals, originaires de la planète Carson, gigantesques et farouches créatures douées de télépathie et irréductibles à toute alliance.
Les Rulls, êtres insensibles, capables de revêtir n'importe quelle apparence, et qui poursuivaient l'homme d'une haine constante.
C'est à ces deux adversaires que Trevor Jamieson, l'explorateur interstell... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Entre autres sagas, Alfred Elton van Vogt, publie dans les années 60 le cycle du Rull, composé de « Le premier Rull », une nouvelle, suivie de « La guerre contre le Rull », un "roman"...

Les Rulls, êtres vermiformes capables de prendre diverses apparences, dont l'humaine, possèdent une technologie supérieure aux humains, auquels ils s'opposent afin de contrecarrer leur projet d'unification dans le cadre d'une fédération cosmique.
S'opposent également à cette fédération, les Ezwalls de la planète Carson, créatures télépathes...
Trevor Jamieson devra déployer toute son énergie à convaincre les uns et les autres, jusqu'à dans son propre camp de coopérer face à la menace que constitue les Rulls, ennemis de toute intelligence, hors la leur.

Un bon Van Vogt qui ne parvient jamais à se hisser au niveau du meilleurde l'auteur, tant l'impression est bizarre : il semble que les différentes parties du livre constituent un tout fini ; un livre qui ressemble fort à la réunion de différentes nouvelles dans un même volume, costituant un cycle.
Le démarrage avec Jamieson et l''Ezwal est un peu laborieux sur la planète Eridan II, mais au fil des chapitres, le talent de van Vogt et son imagination débordante, se font de plus en plus accrocheurs.
Un passage particulièrement réussi : celui qui amène Dex, le propre fils de Jamieson, 9 ans, parti en mission découvrir l'origine du « bruit » sur les Chantiers, sur ordre de du Franc Jeu...
Une lecture vivifiante qui en amènera d'autre du Même auteur.
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Le début est plutôt engageant : des Ezwalls ont été capturés par les humains, mais un accident de parcours oblige Trevor Jamieson à atterrir sur une planète avec un de ces êtres. C'est une grosse bête à six pattes, intelligente et télépathe, un ennemi redoutable, mais Trevor va tâcher de s'en faire un allié, il va falloir convaincre l'être que les véritables ennemis sont les Rulls. Huis clos sur une planète recouverte de jungle et de marais, avec une bonne tension, cette première partie est plutôt réussie.
Le récit est divisé en plusieurs parties, sur des planètes différentes, la deuxième nous emmène sur Carson, la planète des Ezwall, où Trevor va être confronté à d'autres humains hostiles à la reconnaissance des Ezwall comme race intelligente, puis sur terre où un autre Ezwall s'est échappé. Ces parties sont en dessous de la première, moins crédibles, l'épisode sur Carson n'est pas loin du ridicule, avec la femme qui veut l'assassiner mais qui ne veut pas l'abandonner, là, ça commence à grincer en ce qui me concerne.
Puis il y a une histoire d'espionnage sur terre avec le fils de Trevor confronté aux Rulls, à la manière de la série “Les envahisseurs” : les Rulls prennent l'apparence humaine, et là, je me suis demandé quel était l'intérêt de cet partie bancale et ennuyeuse, sans idées, puis on passe d'une planète à l'autre de façon abrupte et désordonnée, et pour finir, j'ai trouvé la conclusion de ce roman sans relief.
Il y a beaucoup de choses, d'éléments dans ce roman, avec ces différentes parties qui se raccordent assez maladroitement, les explications scientifiques sont souvent laborieuses, mal écrites (peut-être est-ce dû à la traduction), et le démarrage plutôt engageant finit par laisser la place à l'ennui et la déception.
Ma dernière lecture de A.E. van Vogt remonte à il y a très longtemps, j'avais trouvé assez laborieux et obscur, je pensais qu'avec le temps je saurais mieux apprécier cet auteur, cette lecture confirmerait plutôt l'impression de l'époque.
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Ce qu'il y a de bien avec l'été, ce sont les brocantes. Et au milieu du bric-à-brac, on trouve parfois des livres, des vieux poches jaunis qui fleurent bon la SF d'antan, sous des couvertures à l'esthétique parfois discutable mais qui promettent des voyages intergalactiques plein d'aventures.

A. E. van Vogt fait partie des auteurs dont seuls quelques romans – tels que À la poursuite des Slans ou La Faune de l'espace – sont encore réédités, étant devenus des classiques de science-fiction. Mais il a aussi signé de nombreux autres romans, moins connus et désormais épuisés, dont La guerre contre le Rull.

Ainsi que le titre le proclame, le roman nous présente un monde futur où l'homme a colonisé l'espace et rencontré d'autres espèces intelligentes. Mais le contact est loin de se faire pacifiquement : les Ezwals, une espèce télépathe dont on peut voir un spécimen sur la couverture, sont peu enclins à fraterniser avec les humains. Quant aux Rulls, une espèce vermiforme capable de prendre l'apparence d'un être humain grâce à un jeu de lumières, leur exploration galactique est motivée par la volonté de conquérir. Une espèce guerrière avec qui aucune négociation n'est donc possible.

Le héros du roman, Trevor Jamieson, occupe un poste élevé dans la hiérarchie humaine. Sa connaissance du terrain en font un expert dans la façon d'approcher des êtres d'autres espèces et de gérer avec succès des situations catastrophiques. Ce qui va lui arriver plus d'une fois ! Ainsi, Jamieson va régulièrement se retrouver bloqué sur des planètes inhospitalières, en compagnie d'un Ezwal, ou d'une femme bien décidée à l'assassiner, ou encore d'un Rull. Il devra aussi gérer une crise familiale lorsque son fils se retrouvera aux mains des Rulls ainsi qu'une autre, militaire, quand un Ezwal paniqué va s'échapper.

Les différentes aventures de Jamieson offrent une balade plaisante, bien que mouvementée, dans divers décors. Ce qui m'a le plus intéressée, ce sont bien sûr les espèces extraterrestres imaginées par l'auteur : à l'instar de la Faune de l'espace, c'est tout un bestiaire original qui nous est présenté. le héros, malin, s'en sort bien entendu à chaque fois mais, ma foi, cela participe au charme de l'ouvrage, qui se lit sans prise de tête.

Mon seul reproche est pour les quelques passages machistes, qui sont sans doute le reflet de l'époque du roman (publié pour la première fois en 1959) mais qui m'ont tout de même fait grincer des dents. Déjà que les personnages féminins sont rares dans ce roman, ils se retrouvent en plus cantonnés dans un rôle soit de femme au foyer qui doit rester en retrait, soit d'une veuve éprise de vengeance que Jamieson va se charger de remettre à sa place (au foyer, donc…).

Hormis cela, La guerre contre le Rull est un planet-opera certes daté, mais qui se lit sans déplaisir – si l'on fait abstraction des passages misogynes – et qui propose un récit typique de la SF des années 60. À retenir surtout pour ses extraterrestres et ses planètes étrangères.

[Lire la critique sur le blog]
Lien : https://lullastories.wordpre..
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Comme pour beaucoup des romans de van Vogt sortis chez j'ai lu dans les années 70, nous n'avons pas affaire ici à un grand chef d'oeuvre. Si l'histoire est intéressante et les enjeux développés autours des différentes races extraterrestres inventées dans ce roman sont bien mis en place et bien exécuté, l'histoire manque parfois de concision, particulièrement lors de la première partie de l'histoire, sur Eridan II.

Malgré tout, certains bon moments ressortent de ce roman tel que l'épisode où Jamieson doit survivre dans la jungle de Mira en compagnie d'une veuve bien décidée à mettre fin à sa vie, ou encore celui où l'on suit le fils du protagoniste dans un chantier remplit de Rulls. Si ce dernier passage se démarque par ses enjeux fort et son suspens rappelant la première scène de À la poursuite des Slans, le reste du roman souffre d'un manque flagrant de cette flamboyance qui vous fait tourner les pages.

Bref. tout n'est pas à jeter, mais la réédition de ce roman maintenant oublié n'est pas à anticiper de sitôt.

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Impressionnant,
Van Vogt est un auteur que j'adore.
J'aime beaucoup son univers.

Ce roman est un de ceux que j'apprécie le plus.
Au terme d'un suspens incroyable, on découvre les dessous d'une guerre interminable à laquelle se livrait deux peuples.

La chute est si marquante qu'elle s'est gravée en mon souvenir.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Individuellement, l'homme est un esclave frivole, sans s'en douter, qui passe sa vie dans une soumission totale à l'artificialité et meurt misérablement de quelque faiblesse de son corps ravagé de maladies. Et c'est ce débile arrogant, avec sa volonté insatiable de domination, qui est le plus grand danger existant pour les races sensées et indépendantes de l'Univers !
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Il comprenait dans un coin reculé de son esprit le genre d'antagonisme qui peut exister entre des formes de vie intelligentes.Mais son développement émotionnel n'avait pas atteint ce stade .Et ainsi ,seul le sentiment de communication et de parenté restait dominant .
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Les humains ont créé ce qu'ils appellent une civilisation, qui est, en fait, une barrière matérielle entre eux et leur environnement.
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Les êtres humains ont créé ce qu'ils appellent la civilisation, qui est en fait, une barrière matérielle entre eux et leur environnement. Cette barrière est si complexe et si peu maniable que son simple entretien occupe l'existence entière de la race. Individuellement, l’homme est un esclave frivole, sans s'en douter, qui passe sa vie dans une soumission totale à l'artificialité et meurt misérablement de quelque faiblesse de son corps ravagé de maladies. Et c'est ce débile arrogant, avec sa volonté insatiable de domination, qui est le plus grand danger existant pour les races sensées et indépendantes de l'univers !
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De grands animaux allaient et venaient au bas de l'arbre, tandis qu'il se cramponnait à son perchoir précaire loin au-dessus d'eux. Sept fois au cours des quelques premières heures, des choses monstrueuses grimpèrent à l'arbre, miaulant et bavant d'appétit féroce et, sept fois, son pistolet lança un mince faisceau d'énergie destructrice. D'énormes carnivores à l'armure d'écaillés dont l'approche ébranlait le sol vinrent se repaître de la chair odorante... et s'en allèrent.

Moins de la moitié de la nuit était passée ! A ce rythme la charge de son fulgurant ne durerait pas jusqu'au matin... pour ne rien dire de la nuit prochaine, de la suivante, et des autres. Combien de jours faudrait-il pour atteindre le disque-parachute... en admettant qu'il puisse le retrouver ? Combien de nuits... combien de minutes survivrait-il après que son arme fut devenue inutile ?
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