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EAN : SIE10705_9623
Gérard&Cie (30/11/-1)
3.62/5   30 notes
Résumé :
Quatrième de couverture :
Dans l'immensité des espaces intersidéraux, entre la Terre et Phocyon, un vaisseau de la dernière chance vogue à la recherche d'une planète habitable.
Pendant plus d'un siècle, plusieurs centaines de personnes doivent vivre dans ce monde clos, sans espoir de retour, puisque le bruit a couru que la Terre a été détruite. De génération en génération, le voyage interminable mine les énergies, exacerbe les conflits, cause de vérita... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Une histoire de vaisseau générationnel.

La Terre se meurt, selon certains savants. La solution, envoyer un vaisseau capable d'accélérer jusqu'à la vitesse de la lumière et coloniser une autre planète. Mais Murphy passant par là, d'un voyage de quelques années, on passe à un voyage sur plusieurs générations, les équipages se succèdent, mutineries après mutineries et visites de planètes habitées mais non viables.

Ecrit en 1965, je lui préfère Tau Zéro d'Anderson (1970) pour le côté Hard Science et Starborne de Silverberg (1995) pour le côté relations entre les personnages. Bien que ce ne soit pas des histoires de vaisseau générationnel, se sont les deux titres qui me sont venus à l'esprit à la lecture de ce roman.
J'ai trouvé dommage que le fil rouge du roman soit les mutineries et changement de Capitaines successifs. Soif de pouvoir et révolution. Comme si l'humanité n'avait rien appris de son histoire… (D'un autre côté, regardons ce qui se passe autour de nous, et au final, Van Vogt n' a peut être pas tout à fait tort).
Je n'ai pas aimé le fait que chaque planète soit habitée par des extraterrestres évolués. Mais il paraît que c'était la norme dans les années 60 donc passons.
Les personnages manquent cruellement d'épaisseur, mais pour un roman court courant sur plusieurs générations, on ne s'étonne pas.
Et enfin, le final est pour moi, raté car trop improbable, limite grand guignol.

Cela étant. Je ne me suis pas ennuyé. Là ou certains auraient fait un roman sur un épisode (sans dénigrer le principe) en 10 pages, nous avons ici l'arrivée, la résolution et le départ. Les épisodes se succèdent, le changement se fait à vitesse grand V et l'histoire reste malgré tout intéressante. Et puis tiens, cela m'a donné la furieuse envie de relire Starborne. Donc au final, cette lecture aura été profitable…
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Il y a des romans de SF qui vous laissent une empreinte à cause de leur thématique ,des personnages ,ou principalement dans mon cas des images souvenirs de l'univers, qui restent longtemps après la lecture ..
Le fait est que quelques années après la lecture de Pour une autre terre je me souviens bien de ce roman aujourd'hui encore ( univers et intrigue ) .
Le style est très lisible d'un point de vue contemporain et la traduction n'a pas vraiment besoin d'un rafraichissement ..
Un peu comme dans La faune de l'espace ,les personnages sont solides ,le suspense est bien géré et l'univers est absolument tangible et crédible !
Un vaisseau générations de colonisation ,en route vers l'infini qui peine à découvrir un monde habitable malgré quelques opportunités ...
C'est un monde clos tout en nuances qui développe une véritable stratification sociale et des clivages subtils qui s'articulent autour de leurs compétences variées , de leur statuts hiérarchiques ou encore autour des objectifs de la mission ...
L'intrigue est pleine de nuances et de crédibilité et l'auteur démontre une fois de plus sa capacité à réfléchir pertinemment à la problématique du vaisseau » générations « et à romancer le fruit de ses réflexions. le roman se déroule intégralement dans l'espace et dans la coque du vaisseau ...
Un texte qui est absolument lisible et hautement recommandable et si vous aimez La faune de l'espace par exemple : Pour une autre terre devrait vous enthousiasmer.
La fin est du type hard science bien ficelée sur un mode : espace , temps, vitesse ,avec une approche intelligente absolument dénuée de la moindre touche de ridicule.
C'est un roman très rationnel avec des personnages très soignés en milieu confiné et c'est une expérience assez intime ,assez intense ,vivante et gratifiante que cette lecture pour l'amateur de ce genre d'univers .
Comment dire ? : la couverture tient ses promesses voilà tout !
C'est un véritable classique du genre ( selon moi ) et une valeur sure qui est destinée aux adultes comme aux plus jeunes.
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Un classique du roman de science-fiction sortit de derrière les fagots. Un van Vogt de 1965 qui se déguste comme un grand cru. Un vaisseau-arche de la dernière chance qui porte bien son nom « l'espoir de l'Homme ». Des hommes et des femmes en vase clos qui hésitent entre poursuivre le voyage ou retourner sur leur Terre. Avec des mutineries et des nouveaux commandants qui se bousculent aux manettes du navire spatial. Avec aussi de la vitesse de la lumière et des paradoxes temporels qui en découlent.

Si sa lecture reste fluide malgré son grand âge, ses personnages savent aussi évoluer au fil des générations. Si ses rebondissements tiennent toujours le vieux lecteur comme le jeune en haleine, ses trois cents pages en font également un bon début pour qui veut découvrir l'auteur classique qu'est Van Vogt.

Dans les histoires de vaisseau générationnel qui foisonnent aujourd'hui, le roman « Pour une autre Terre » reste une référence historique. Il n'a pas encore pris de rides et peut rivaliser sans crainte avec les jeunes « Aurora », « Semiosis » et «Une Colonie ».
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Dans l'immensité des espaces intersidéraux, un vaisseau vogue à la recherche d'une planète habitable.
Le bruit a couru que la terre était détruite, de génération en génération le voyage est interminable avec une question fondamentale en suspens : Faut-il rentrer sur Terre même s'il n'en subsiste que des ruines ?
Ce roman de van Vogt a inspiré le thème, maintenant classique dans la SF moderne, de l'errance de l'homme perdu dans l'espace.
C'est un texte fort, passionnant et le style de van Vogt fait merveille pour peindre le récit des péripéties de ce vaisseau et de ses habitants.
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Un sujet intéressant, mais une histoire totalement abracadabrantesque. Je n'ai pas du tout accroché (à l'époque ou je l'ai lu). A mon avis ce n'est pas un très bon VAN VOGT.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il est certain qu’un vaisseau spatial est toujours le prolongement de la civilisation qu l’a construit. En aucun cas, son personnel ne peut exercer la moindre souveraineté indépendante de la Terre. L’autorité des officiers dûment nommés à leur poste et les objectifs prévus pour l’expédition sont immuables. Toute élection tenue sur ces points pr le personnel en général est unlle et non avenue. Un vaisseau spatial peut être envoyé en mission par ses propriétaires ou par un gouvernement souverain… Ses officiers sont nommés par les pourvoir terrestres. Les règles et règlements établis par l’Administration de l’Espace y ont force de loi.
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-Je crois que tu te sentirais beaucoup mieux après des élections. Je suis certain que tu seras vainqueur.
- J’ai bien peur que tu ne comprennes pas les mécanismes du gouvernement. Jamais ou presque dans l’histoire, un homme investi d’un pouvoir quelconque ne l’a cédé volontairement.
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Cette décision prise, il tourna les yeux vers le jeune homme. Celui-ci le regardait, avec un mince sourire cynique.
— Eh bien, mon vieux, on n’est pas encore près d’arriver ! Ils ont joué un sale tour aux colons en leur disant que l’astronef se déplacerait à la vitesse de la lumière, ou même plus vite, et mettrait quatre ans pour atteindre son but.
— Encore neuf ans, dit Lesbee, et nous y serons.
— Ouais ! (Tout le cynisme du monde dans cette simple syllabe.) Ouais ! Ça reste à voir ! (Soudain, Ganarette parla d’autre chose.) Et où est la Terre ?
Lesbee le conduisit de l’autre côté de la passerelle, vers un appareil d’observation toujours pointé sur le Système Solaire.
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Du coin de l'oeil, le jeune Lesbee vit Ganarette sur l'échelle qui menait au pont de commandement. Il en fut vaguement irrité. A dix-neuf ans, Ganarette était un grand gaillard robuste, à la mâchoire carrée et au comportement plutôt agressif. Comme Lesbee, il était né à bord du vaisseau spatial, mais il n'appartenait pas à la caste des officiers ; l'accès à la passerelle lui était interdit.
C'est pourquoi sa présence contrariait Lesbee : il supportait mal cette entorse au règlement. Son antipathie personnelle vis-à-vis de Ganarette n'entrait pas en ligne de compte.
D'autre part, son tour de garde finissait dans cinq minutes...
(extrait du premier chapitre)
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La contre-offensive commença une heure plus tard. Dans un camp, dix-huit hommes armés de désintégrateur, de révolvers et de carabines. dans l'autre, les savants et les techniciens, avec des désintégrateurs, des révolvers, un certain nombre de fusils à gaz et du matériel pris dans leurs laboratoires.
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