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Une nouvelle angoissante !

Le lecteur pénètre dans un monde post-apocalyptique. le monde était occupé par les Hommes et les Insectes (oui oui des insectes géants, terrifiant n'est-ce pas?). Protégés derrière les cités-murailles et leurs dômes, les humains cherchaient à exterminer les Insectes considérés comme une menace. Mais la Peste a décimé les cités, les hommes luttent pour survivre et les Insectes ont envahi le monde. Rien que ce point de départ, pour une phobique des insectes, c'est l'horreur !!!! Mais comme j'adore me faire peur, j'ai lu cette nouvelle avec un plaisir mêlé d'appréhension !

Au cours de ma lecture, j'ai pensé à d'autres lectures (polars notamment) où des illuminés pensent que l'avenir appartient aux insectes, qu'ils domineront le monde et que l'homme sera anéanti par eux et la nature. Et bien, ici, ces passionnés des petites bêtes seraient enchantés, Cindy van Wilder nous donne un aperçu de ce que serait ce monde et cela donne la chair de poule !

Nous suivons Bess, qui a un peu plus de "chance" que d'autres survivants, elle bénéficie d'un minimum de confort, car elle est Nourrice. Un poste considéré par les survivants comme humiliant et dégradant mais surtout comme une traitrise de la part de ses femmes qui ne cherchent qu'à survivre. Les autres survivants moins chanceux donc, vivent dans la rue, sans manger à leur faim, dans la misère et la pauvreté.

Bess s'occupe donc de nourrir et de prendre soin des larves des Insectes au sein de la Ruche. Elle s'efforce de faire au mieux en évitant de se remémorer son passé, dramatique. J'ai ressenti beaucoup de peine pour Bess et l'auteure nous permet de bien ressentir ses émotions, sa relative indifférence, ses questionnements, ses peurs, … La vie de Bess est loin d'être enviable, le travail est dur et la pression constante. Imaginez être inspecté, gardé, observé,… par des guêpes géantes, pas commode du tout… Bouhhhh Et encore s'il n'y avait que des guêpes … d'autres dangers rôdent, terrifiants, poilus …

Bess est un personnage qu'on prend plaisir à suivre, elle qui a tout perdu, va découvrir qu'il reste peut être un peu d'espoir dans sa vie. Cette nouvelle est cependant trop courte !!! Oui, je sais c'est le principe de cette collection, mais là, quand même, j'aurais aimé suivre Bess plus longtemps, et en savoir plus sur ce monde si particulier (et oui même si les insectes et moi, on est pas copain-copain). L'auteure nous dépeint un monde qu'on aimerait découvrir plus en détails, qui ne rougirait pas d'être développer en format plus long !

J'ai apprécié cette nouvelle angoissante (voire même terrifiante quand on est phobique!), très bien écrite même si je dois reconnaitre que je reste sur ma faim concernant l'univers post-apo très intéressant qui mériterait un développement !!! Cindy van Wilder a su créer une atmosphère étrange et particulière, entre courant glacé et torpeur moite, mélange d'oppression et de sérénité. Je suis contente d'avoir découvert une auteure, son écriture et je guetterais ses news concernant ses prochaines publications.
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C'est la première fois que je lis un texte de Cindy van Wilder et je ne suis pas déçue du voyage, c'est le cas de le dire. Elle nous emmène loin, très loin de la vie que nous connaissons. L'humanité ne tient qu'à un fil (d'araignée) et est régie par des insectes. Bess est nourrice pour eux et doit veiller au bon développement des larves. Chaque jour, c'est le même rituel : vérification des humains, tunnels glacials, cocons et gelée royale. Comme toute société qui se respecte, celle-ci est établie sur une base simple : vivre ou mourir. Mais un claquement de doigts, ou plutôt de pattes, suffit à tout balayer ou presque.

Cindy van Wilder décrit ici une communauté où les humains, qui se croient un peu trop au-dessus des lois de la nature - ne sont guère en position dominante. Les insectes mènent la danse et, pour une fois, on regrette que ce soit si court.
Lien : http://www.terhischram.fr/po..
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On ne sort pas indemne d'une lecture comme celle-là. Outre le fait que je déteste les insectes, cette nouvelle a suscité une réaction ambigue de ma part. de l'admiration. de la tendresse même. Pour Bess, l'héroïne, que l'on suit dans sa vie de presque esclave, contrainte en quelque sorte d'aller travailler dans la nursery des ces insectes qui ont pris le pas sur l'homme. Vestige d'un lointain passé d'extermination, cette fois, les insectes ont eu leur revanche. Enfin, façon de parler. Les prédateurs existent encore bel et bien et ils ne sont donc pas à l'abri.

Forte de son humanité, Bess a de quoi nourrir les peurs et la curiosité de tout un chacun. On est Bess ou on ne l'est pas. Si on l'est, on ressent l'émotion qu'elle transmet quand elle communique d'une certaine manière avec les cocons. Si on ne l'est pas, on ne peut que comprendre les réactions de l'entourage de Bess et notamment celles exarcerbées (mais ô combien cohérentes de celles qui finalement voient cette étape comme une corvée dégradante et qui ne doit surtout pas laisser de portes ouvertes aux sentiments). Pourtant, ceux de Bess sont bien réels et l'auteure traduit ça avec brio.

La tension est palpable et quand une attaqua chamboule le quotidien des uns et des autres, on ne peut que retenir son souffle. On a peur, comme Bess. Là encore, je trouve ce rythme et cette dynamique bien structurée.

Seul regret... Trop court à mon goût. Mais bon, je ne suis pas bon public à ce niveau, j'en veux toujours plus !
Gage que la qualité était au rendez-vous !

Je ne peux donc que vous conseiller de lire cette pépite !
Lien : http://earaneinfantasy.blogs..
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Une nouvelle bien trop courte qui laisse entrevoir un univers riche ("fourmillant"!), et des personnages en contrastes et doutes comme je les aime.
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Les humains ont été victimes de la peste, leur monde de Murailles est délabré.Ils y survivent tant bien que mal alors que les Insectes de leur côté se sont organisés. Dans leurs ruches, gigantesques, ils prennent soin de leurs cocons ( Fourmis, Bousiers, Scarabées, Guêpes, Abeilles ) tout en recrutant pour se faire des nourrices humaines. Bess est l'une d'entre elles.

Bess, comme ses compagnes d'équipe doit nourrir les cocons avec de la gelée royale mais aussi les toucher, caresser. Il semblerait que les émotions humains soient vitales aux cocons.

La Ruche est telle une citadelle imprenable, la surveillance y est particulièrement drastique.

L'auteur nous raconte à travers Bess, une journée de travail dans la Ruche, une journée qui prendra une tournure dramatique avec une intrusion sous forme de raid qui sèmera la panique.

Evidemment je ne peux vous en dire plus sous peine de casser la chute de cette histoire.

J 'ai apprécié les mots de l'auteur qui parviennent sans difficulté à créer l'atmosphère entre les odeurs, les descriptifs, et les émotions qui se jouent en Bess.

Le reste venait de mon imagination elle-même qui voyait réellement les Insectes et qui en frissonnait de crainte. Et non ce n'est pas une nouvelle d'horreur, mais oui, elle joue sur le registre de nos phobies.
Lien : http://dzahell.fr/?p=2181
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