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Philippe-Frédéric Angelloz (Traducteur)
EAN : 9782743604233
354 pages
Payot et Rivages (01/01/1999)
3.4/5   25 notes
Résumé :
De Gier et Grijpstra n'auraient jamais mis les pieds dans ce temple pseudo-oriental si le grand prêtre n'avait été retrouvé pendu dans la salle de méditation.
Suicide ? Crime ? Le papou qui a donné l'alerte était lui aussi policier, en Nouvelle-Guinée. De plus il joue de la musique. Il n'en faut pas plus pour séduire de Gier et Grijpstra. Amsterdam, c'est bien connu, est une plaque tournante de la drogue, une ville où se mêlent des populations variées. Le pap... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique

En plein quartier chaud d'Amsterdam, le corps de Piet Verboom est trouvé pendu dans son domicile le long d'un des canaux qui font le charme de cette ville hollandaise.

Ce Piet est un drôle de zèbre. Il est le fondateur et le dirigeant de la "Fondation Hindue" dont le but proclamé est l'amélioration du genre humain. En fait, il s'agit d'une fondation à la noix, pseudo orientale, située quelque part entre l'hindouisme et le bouddhisme, créée pour des raisons fiscales et certains avantages sociaux. La fondation dispose d'un magasin, d'un restaurant et d'un bar, où bossent des convertis qui n'ont guère besoin d'un salaire normal.

En plus, l'endroit semble fonctionner comme plaque tournante du trafic de drogues dures.

Le nombre de suspects qui ont intérêt à imposer un silence final à cet individu est donc légion et représente pour les inspecteurs de police Grijpstra et de Gier de la brigade criminelle amstellodamoise une mission quasiment impossible.

Parmi les suspects, 2 personnages occupent une place de choix, à savoir : sa séduisante épouse Constance, qui se trouvait à Paris au moment du crime, mais n'a pas d'alibi vérifiable et un certain van Meteren, un Papou, originaire de la Nouvelle-Guinée, qui a pour un huitième de sang blanc. Un personnage intelligent mais énigmatique au centre d'un peu tout.

Sans oublier, bien entendu, les marchands clandestins de haschich en provenance du Pakistan, tels les jeunes Reuzekom et Ringma, qui mènent une vie de nabab.

Une première enquête pour Hans Grijpstra et Rinus de Gier qui n'a rien d'une sinécure, d'autant plus que leurs chefs, le commissaire et le divisionnaire, font preuve d'autant d'impatience que les journalistes des tabloïds locaux.

Ce roman policier de Janwillem van de Wetering (1931-2008), sorti aux Pays-Bas en 1975, est le tout premier d'une longue série de polars autour de ce duo d'inspecteurs très populaires chez nos voisins du nord.

Pour être honnête, j'avoue que le rythme du roman est peut-être un peu lent. Un inconvénient que je trouve cependant largement compensé par la description originale d'une ville à la fois particulière et attirante à sa façon et d'un duo d'inspecteurs aux considérations rarement orthodoxes.

Comme le remarque Grijpstra par exemple à un moment donné à son pote, le problème c'est que "les criminels sont plus intelligents que nous".

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* réédition de ce roman paru pour la première fois en 1980
* tome 1 d'une série de quatorze enquêtes.

Cet auteur, inconnu pour moi, m'est apparu lors d'une lecture de la critique de ce livre. Juste par le titre je m'y suis intéressé. Voyez-vous, mon père décédé récemment, était surnommé “Le Papou”. Mais là s'arrête toute similarité, car le papou de ce roman policier est un citoyen autochtones de la Papouasie Nouvelle-Guinée qui habite Amsterdam.

L'adjudant-détective Grijpstra et le sergent-détective Gier de la police municipale d'Amsterdam sont appelés à enquêter sur la mort du prêtre de la Fondation Hindue. Est-ce un suicide ou un meurtre ? Et quelle en est la raison ? L'homme qui les accueille est-il un suspect ?

Roman policier “soft” ou l'on prend le temps de bien camper la personnalité de nos deux détectives et ou l'enquête policière semble banale. Avec réalisme, le côté sombre et scabreux d'Amsterdam nous est dévoilé … Un roman que j'ai trouvé lent mais sympathique. Vraiment pas pour les lecteurs à la recherche de sensations fortes.
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Une oeuvre assez mineure, qui donnerait presque l'impression d'avoir été écrite à partir d'un film ou d'une production télévisée. En fait, ce livre a bien été mis en images, mais quatre ans après la sortie du livre et n'a jamais, à ma connaissance, dépassé les frontières des Pays Bas.
C'est un roman très daté, et surtout rempli de situations auxquelles on a du mal à croire : ce plaisancier qui décide sans la moindre hésitation d'appareiller pour aider les policiers et qui ne semble guère contrarié qu'on lui fasse des trous dans son bateau, c'est un peu difficile à croire.
Quant à ces deux policiers, de Gier et Grupstra, on a quelque difficulté à les trouver sympathiques tant ils sont aigris, grincheux et pleins de manies de vieux garçons.
L'intrigue est assez banale, tout juste relevée par une fin vaguement surprenante.
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Voilà une lecture comme je les aime.
Un bouquin acheté pour quelques pièces au hasard des rayonnages d'un bouquiniste.
Et une plongée dans un univers policier inconnu.
Une enquête policière assez banale mais qui nous plonge dans les tréfonds d'Amsterdam avec beaucoup de réalisme.
Nos deux policiers sont communs, ce qui les rend particulièrement attachants.
Une chouette découverte, je relirais cet auteur avec plaisir.
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Un roman un peu décevant, qui ne démarre jamais vraiment malgré quelques passages intéressants. En matière de polars lus dernièrement, il sera en fin de liste: je trouve les protagonistes plats, manquant d'intérêt, des enquêteurs au coupable, qui semble définit uniquement par sa description, sans qu'on touche jamais son caractère... Même le cadavre semble un personnage plus intéressant!
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Le Piet en question est un gars dépressif. Il a envie de mourir. La vie ne correspond pas à l’idée qu’il s’en faisait. D’ailleurs, il n’a jamais demandé à venir au monde. Le voilà seul, dans la chambre d’une vieille maison délabrée à Haarlemmer Houttuinen, administrateur d’une fondation bidon qui ne marche même pas bien et qui lui procure tout un tas de soucis, sans compter les dettes. Il fait le bilan. Il a désormais plus de quarante ans et ne dispose pas suffisamment de ressources pour avoir une vieillesse convenable. De plus, il est “petit” et ça l’ennuie de toujours avoir à lever la tête pour regarder les gens en face. Il est donc assis, seul dans sa chambre vide. Tout est fichu, il n’a plus d’illusions, ses idées n’étaient que chimères. Tout ce qui lui reste, c’est sa propre solitude, ça le panique. Il abdique, il veut fuir. Mais il veut sortir par la grande porte, la porte étincelante que l’on ouvre avec la clef d’argent
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C’était pratiquement toujours la même chose : vol à la tire, petits revendeurs de drogue, fugueurs et jeunes qui se prostituaient. Tous les suspects sentaient mauvais. Avant de les boucler il les faisait vider leurs poches et, chaque fois, il avait été horrifié de les voir retourner leurs haillons crasseux et déballer leurs minables babioles, bien entendu ils n’avaient jamais un sou. Il avait regardé les photos qu’ils trimbalaient avec eux. Elles représentaient toutes des « saints hommes », des « gurus » ou des « yogis ». Ils avaient davantage l’air de squelettes aux cheveux emmêlés et aux yeux hallucinés. Tels étaient les maîtres qui prêchaient la bonne parole et vous mettaient sur la voie.
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Les gens suicidaires ne font plus aucun effort d’autodiscipline. Ils ne se rasent plus et ne mangent plus à heures régulières. Ils font tomber les objets et eux-mêmes se cognent. Ils ne refont pas leur lit. C’est ce que nous enseignait le psychologue à l’école de police. Ça se peut. Cependant, j’imagine très bien qu’un homme soigné se pende. Il choisirait une corde de bonne qualité, confectionnerait un nœud coulant parfait et pendrait le tout à un solide crochet fermement vissé dans une poutre maîtresse. Pourquoi pas ? Il se peut qu’il y ait des suicides propres ; il faudra qu’on se documente à la librairie, on peut aussi demander au commissaire. Il paraît que la psychologie c’est son dada.
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u’ils soient maquereaux ou banquiers, ils sont essentiellement identiques. Les arrivistes ont pigé le truc. Ils savent ce dont les gens ont besoin. Les gens ont besoin de se laisser manœuvrer et les arrivistes les manipulent. Ils découvrent ou plutôt ils paient d’autres gens (les arrivistes s’entourent d’esclaves très intelligents), pour découvrir ce dont les gens ont besoin, ils l’achètent alors à bas prix et le revendent à des prix que toi et moi on peut imaginer. Ça marche aussi bien pour les marchandises que pour les gens. Tout s’achète, tout se vend. Les arrivistes gagnent toujours de l’argent. Ils ne font jamais la queue et passent la moitié de leur temps en vacances.
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La statue représentait une déesse en train de danser. La noblesse de la tête, la fragilité et la pureté du cou contrastaient étrangement avec les seins qu’elle avait nus, et la façon quelque peu lascive qu’elle avait de lever le pied. Grijpstra s’étonna qu’en dépit de son aspect très sexué la statue lui fît penser à une divinité. Il n’y avait aucun doute, par sa forme la statue dégageait une impression de liberté, de détachement et de puissance, quelque chose de supérieur mais surtout elle donnait la sensation d’une extrême liberté.
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