Sale Temps : cela commence par un gros orage et se termine sous une averse. Mais
Sale Temps, ce n'est pas seulement la météo, c'est aussi la vie de trois policiers que l'on cherche à empêcher de travailler par tous les moyens en mettant même leur vie en danger.
Le commissaire, l'adjudant Grijpstra et le sergent de Gier ont quitté Amsterdam pour différentes raisons, vacances, travail. En revenant ils cherchent à savoir ce qui s'est passé en leur absence.
Quatre morts et aucune enquête ! Un propriétaire et directeur de banque s'est suicidé dans sa belle maison près du canal, trois drogués sont morts d'une overdose dans une péniche sur le quai devant la maison.
Les policiers qui les remplaçaient ne sont pas connus pour leur zèle intempestif mais notre équipe s'étonne. le "suicidé" s'est tiré deux balles dans la tête, les "overdosés" se sont tués avec de l'héroïne pure qu'on ne trouve bien entendu en vente nulle part. Cela les rend curieux et nous qui en avons appris un peu plus dans le premier chapitre nous leur donnons raison.
Bien qu'on ait essayé de les décourager ils commencent à fouiller un peu et...le commissaire est l'objet d'une enquête administrative, de Gier est mis à pied, Grispstra victime d'un accident grave...
Arriveront-ils à rassembler les preuves, à faire condamner le coupable et surtout le commanditaire...???
Pour cela il faudra, par exemple, regrouper des témoins dans la maison du commissaire pour les mettre à l'abri, entre autres une vieille dame, harcelée par des musiciens, et par les lézards qui tourmentaient son mari atteint de délirium trémens.
Ce livre n'est pas dans la lignée
Simenon mais plutôt dans la lignée "délire permanent" comme je l'appelle.
Je ne suis pas calée en zenitude ni en bouddhisme (et j'ignorais complètement les connaissances de l'auteur dans ce domaine), alors je n'ai rien repéré à ce sujet. le commissaire et son "ami" d'enfance invoquent
Nietzsche assez souvent, mais il me semble que ce n'est pas la même chose.
Mais qu'on lise ce livre avec une optique ou une autre, il en vaut la peine.