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La Geste des Princes-Démons (Jack ... tome 4 sur 6

Jean-Pierre Pugi (Traducteur)
EAN : 9782253111665
384 pages
Le Livre de Poche (20/10/2004)
4/5   89 notes
Résumé :
Kirth Gersen a juré de tuer les cinq monstres, des princes-démons, qui ont jadis massacré ses parents et réduit sa famille en esclavage.
Cette quête de la vengeance va l'amener à parcourir toute la Galaxie et à découvrir des mondes aussi insolites que dangereux. Lens Larque, son nouvel adversaire, est sans doute le plus brutal et le plus cruel. Son nom évoque pour tous un univers de supplices et de terreurs. L'approcher, c'est dîner avec le diable. Après Le P... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Kirth Gersen poursuite son entreprise de vengeance dans ce quatrième volet, particulièrement déjanté et jouissif. Sa Bête Noire pour cet épisode est un certain Lens Larque, qui est un Darsh, autrement-dit une brute épaisse, au fouet redoutable.
Trois planètes, très contrastées, sont au menu de cet épisode. Jack Vance fait durer le plaisir : à la manière d'un Frank Herbert dans « Dune » (toutes proportions gardées), il multiplie les termes étranges et peu explicites sur cette étrange société Darsh, aux moeurs bien particulières. Il faudra attendre de se trouver sur leur planète pour que les choses s'éclaircissent.
Kirth Gersen s'y révèle comme un redoutable homme d'affaires, ce qui parfois plombe un peu le récit (j'ai trouvé la quête des actions d'une société liée à Lens Larque, dans le but d'en avoir le contrôle, un peu longuette). Mais le grand plaisir de lecture que Vance procure est toujours là. Et je lirai sûrement assez vite le dernier volet de cette série des Princes-Démons.
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Lens Larque, la brute répugnante.
Kirth Gersen, aventurier dilettante et justicier intermittent a donné rendez-vous sur la planète Aloysius à Jehan Addels, gestionnaire de la fortune spoliée par Gersen à la société de rançonnage Interéchanges. Profitant de l'atterrissage imminent d'un vaisseau spatial appartenant au Prince-Démon Lens Larque, Kirth Gersen souhaite intenter un procès au propriétaire au prétexte d'un différend mineur resté sans suite. Gersen a besoin de s'appuyer sur les compétences d'Addels pour monter une procédure légale afin d'imposer la présence de Lens Larque à un jugement qui sinon tournerait invariablement en sa défaveur. En l'extirpant de sa clandestinité, Gersen espère régler le compte du Prince-Démon une bonne fois pour toute mais Lens Larque est rude à abattre. Kirth Gersen va devoir se rendre sur la planète d'origine de Larque, Dar Sai afin de dénicher le renégat démoniaque mais le désert inhumain est l'élément du Prince-Démon et Gersen devra adapter ses méthodes en conséquence.
4e tome sur cinq de la geste des Princes-Démons, « le Visage du démon » paraît en 1979 aux Etats-Unis et en 1982 en France soit seize ans après le 1er volume, le Prince des étoiles (1964). Entretemps, Jack Vance (1916-2013) n'a pas chômé avec l'écriture de plusieurs cycles dont le Cycle de Tschaï (1968-1970), Les Chronique de Durdane (1973-1974) et le Cycle d'Alastor (1973-1978) sans compter ses romans de science-fiction, de fantasy ou policiers, ses multiples nouvelles. Cette quatrième aventure de Kirth Gersen demeure aussi enthousiasmante que les précédentes même si le modus operandi de l'aventurier justicier change. Gersen emploie des démarches légales pour confondre, appréhender et liquider le Prince-Démon dont la psychologie se dérobe sans cesse et la physionomie échappe à toutes les approches. A ce titre, Lens Larque est bien à l'image du diable, invisible, insaisissable et inoubliable. Dans ce roman, tout concourt au dépaysement, ainsi de la planète policée d'Aloysius avec ses bas-fonds cosmopolites à l'exemple du sordide quartier de Wigalville et son restaurant de la rue Pilkamp, la Taude de Tintle où le voyageur revenu de tout peut encore s'épouvanter face aux denrées de la planète Dar Sai servies par des femmes moustachues avec, au menu : « Chatowsies, Pourrian, Ahagaree ». Dans le désert de Dar Sai, les taudes des Darsh, des parasols géants, réfrigèrent l'air par écoulement d'eau et constituent des oasis pour les Darsh, mineurs extrayant les duodécimates dont les banquiers de la planète Methel tirent profit.
Il serait intéressant de voir comment Jack Vance croise ses impressions de voyage pour les injecter dans ses romans. Chaque Prince-Démon tire dans son sillage un exécuteur patenté, Hildemar Dasce pour Attel Malagate le Monstre, Seuman Otwal chez Kokor Hekkus ou encore Ottile Panshaw, le régisseur de la Kotzash pour le compte de Lens Larque. Chaque aventure voit aussi l'apparition d'une femme sublime que Gersen séduit et délaisse immanquablement afin de ne pas l'exposer dangereusement. A la fin de sa quête, Kirth Gersen, comme le poète, peut songer : « Tout est dépense./Tout est désert./Au grand miroir de nos mains vides » [André Velter, « La vie en dansant »].
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Je termine la saga de Kirth Gersen par ce volume (qui est l'avant dernier en fait) . Je dois dire qu'il était temps que le héros achève sa quête et le dernier des Princes démons (Lens Larque) tant ce tome me donne une impression de redite . Toujours le même schéma : identification de l'ennemi, localisation (en principe la planète natale du monstre d'où viennent ses obsessions) , établissement du piège, exécution . Mais là il pousse le bouchon un peu loin , Vance ! Cédant à son goût pour la description ethnographique , il nous détaille en long (surtout ) en large et en travers , les moeurs des Dash de la planète Dar Sai (habillement , recettes de cuisine, interminables règles d'un jeu traditionnel ,chanson folklorique in extenso sans oublier les pseudo citations de rigueur) d'où vient le méchant ; le piège est posé à travers une spéculation financière (trop) largement expliquée ;plusieurs axes prometteurs sont expédiés en quelques lignes ( le dessein qui fournit son nom au roman ) ou escamotés (la maîtrise de Larque au fouet ) .On a l'impression que l'intrigue principale ne l'intéresse pas plus que cela et qu'elle n'est que le prétexte pour imaginer planètes et société. C'est dommage.
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Une fois encore, mais il s'agit de la marque de fabrique de la saga, Kirth Gersen est à la recherche d'un ennemi dont il ne connait pas le visage. Et une fois encore, la quasi totalité du roman va être consacrée aux efforts de Gersen pour amener son adversaire à se démasquer. de ce point de vue, je me dois d'avouer que la première partie m'a semblé tirée par les cheveux et presque ennuyeuse. Enfin, lorsque je dis tirée par les cheveux, je veux dire davantage qu'a l'accoutumée. Parce qu'en effet, dans cette série, Vance révèle une habitude sur laquelle j'avais jusqu'alors jeté un voile pudique. La plupart des plans de Gersen sont assez peu vraisemblables, ils tiennent rarement la route et le pire, c'est que pourtant, ils aboutissent. D'une façon générale, je m'en arrange et m'en amuse plus qu'autre chose. Mais cette fois, j'ai trouvé que l'ami Jack poussait le bouchon un peu loin. Chercher à entamer une procédure judiciaire, pour une broutille, à l'encontre du propriétaire d'un vaisseau spatial en espérant que ledit propriétaire, en l'occurrence Lens Larque se déplace en personne et qu'ainsi Gersen soit en mesure de l'identifier, m'a paru un peu gros. Bon, il faut le lire pour comprendre de quoi je parle. de fait, le plan foire lamentablement. Commence alors une seconde partie nettement plus intéressante lors de laquelle Gersen cherche à acquérir un maximum de parts d'une société utilisée par Larque, de façon a en prendre le contrôle. Et la pêche aux actions va s'avérer plutôt mouvementée voire musclée. C'est une fois de plus l'occasion pour Vance de nous faire découvrir une civilisation tout droit issue de son imagination qui, vous pouvez me croire, est fertile.
Notre ami Kirth va même tomber amoureux. Une fois encore me direz-vous tant il est, là aussi, coutumier du fait. Mais comme il est difficile de conjuguer vie sentimentale et chasse à l'homme.
Finalement, le roman s'achève sur une nouvelle victoire de Gersen. Je ne crois pas révéler un fait crucial en l'occurrence tant on se doute que, puisqu'il y a 5 monstres à exécuter et 5 romans, le héros s'en tire à chaque fois. le seul suspense qui demeure est la façon dont va se terminer le cinquième et dernier volet de la série.
Reste que Vance nous à gratifié pour ce quatrième épisode d'une fin assez inattendue et drôle. Extravagante mais drôle.
(Chronique écrite le 7 mai 2010)
Lien : http://aruthablog.blogspot.fr/
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C'est avec un certain recul que je m'attaque à ce quatrième volume, pas très convaincu par le précédent. J'y retrouve l'immense talent de Vance pour nous emmener dans un univers vaste, riche, aux descriptions démesurées qui montre toute l'étendue de son imagination. L'on sent bien qu'il adore ses créations, ses créatures. Chaque peuple est décrit de manière précise, et avec cette poésie qui lui est propre, même si on a l'impression de lire un catalogue. Là où je m'y suis retrouvé, c'est dans le récit. En effet, contrairement aux précédents volumes, on retrouve le héros à la recherche de sa vengeance, de ce quatrième prince démon responsable du massacre de sa famille et l'on assiste à toute l'étendue du talent de celui ci pour retrouver sa trace. Il met véritablement tout en oeuvre et toutes ses compétences sont mises à l'épreuve. D'ailleurs en y réfléchissant un peu, ce héros arrive toujours à ses fins, à un point tel qu'il nous semble invincible, ce qui m'agace un peu. J'ai noté néanmoins une forme de laisser aller dans le comportement du héros, comme s'il voulait abandonner et cela se ressent dans sa relation avec cette femme dans laquelle il semble hésiter à s'abandonner ou poursuivre sa quête de vengeance. L'on sent là un revirement possible qui amène (enfin!) un peu d'humanité (de crédibilité) à ce personnage.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Les moines de l’ordre des Ambrosiens, qui ont été les premiers à s’installer sur les rives du lac Feamish, ont bâti avec un profond mépris pour l’ordre, en accord avec la ferveur fiévreuse de leur foi. L’Ordre des Aloysiens, qui s’est installé quarante ans plus tard (et qui a donné son nom à ce monde), a essayé sans grand enthousiasme de modifier la Vieille Ville. Mais les religieux ont rapidement perdu tout intérêt pour ce projet et, après avoir créé le nouveau quartier de Bethamy, ils ont reporté toute leur énergie sur la construction du Temple de St. Revelras
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Vidéo de Jack Vance
Extrait du livre audio « Madouc, Lyonesse, T3 » de Jack Vance, traduit par E.C.L Meistermann et Pierre-Paul Durastanti, lu par Marvin Schlick. Parution numérique le 30 août 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/madouc-9791035410391/
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