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Reçu dans le cadre du dernier Masse Critique, je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions du Bélial' de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage ainsi que cet auteur dont j'avais longuement entendu parler, en tant qu'expert dans le genre de la Science-Fiction. En plus, j'ai pu bénéficier, au cours de cette lecture de quatre textes, longues nouvelles ou romans (à voir) réunis en un seul ouvrage.

"Les Maisons d'Iszm", "Alice et la cité", "Fils de l'arbre" et enfin "Le Dernier Château", voici les quatre titres que l'on retrouve ici. Bien que de longueur variable et traitant de sujets différents, ils ont cependant plusieurs points communs : ils sont complètement surréalistes (normal me direz-vous étant donné qu'il s'agit d'un ouvrage de S.F), ils se passent tous dans un futur indéterminé et dans tous, le lecteur rencontre tous types d'extra-terrestres (certains pacifiques, d'autres beaucoup moins) et explore différents planètes (là encore certaines existantes et les autres, tout droit sorties de l'imagination de l'auteur).

Dans la première nouvelle (celle avec laquelle j'ai le moins accrochée), Aile Farr Saish, un botaniste terrien se rend à Iszm afin d'étudier les plantes et les arbres que fournissent cette planète à la Terre afin de fabriquer leurs maisons. Ces dernières ne sont plus faites en briques mais tous les habitants de la Terre habitent dans des arbres, plus ou moins élaborés selon leurs moyens.Notre héros aura une mauvaise rencontre avec les peuple des Thords, ennemis des Iszmiens et de là, toute une série de péripéties s'enchaîne.

Dans la seconde nouvelle, Alice, une jeune fille venue des étoiles se retrouve dans la ville de Juliville où elle fera notamment la rencontre de celui que l'on surnomme "Big Bo". Accompagnant son père qui est voyage d'affaire sur cette planète, Alice fera elle aussi de bien étranges rencontres et découvrira des moeurs de vie citadine qu'elle était loin de s'imaginer...Je ne vous en dis pas plus, je souhaite juste éveiller la curiosité chez vous, chers lecteurs.

Dans la troisième partie de ce livre, il est question d'un arbre de vie planté à Kyril que et dont une pousse est sensée être plantée dans une planète avoisinante, dans la ville de Ballenkarch. Joe Smith est le seul terrien de cette nouvelle / roman mais il rencontrera toutes sortes de personnages enchanteurs dont des druides, une prophétesse dont il tombera éperdument amoureux, un prince et les habitants des autres planètes tels les Mangs, les Zils, les Bilands ou encore les Thablites pour ne citer qu'eux. Je vous laisse imaginer ce que tout ce petit monde peut avoir en commun. Et s'il s'agissait d'un arbre tout simplement ? Mais si c'est la cas, pourquoi, comment ? Je vous laisse le soin de le découvrir.

Enfin, dans la dernière nouvelle, "Le dernier château", qui a donné son nom au livre, la Terre est en grand danger et c'est pour cela que, plus de cinq-cents ans auparavant, neuf forteresses ont été construites et les différents clans qui y résident ont tous à leur tête des chefs représentant les plus grandes famille de la noblesse ont sous leur ordre des esclaves appelés "Meks", des créatures humanoïdes nés dans une planète de l'étoile Étamine. Pour les non-nobles, ceux qui ne vivent pas dans ces forteresses mais habitent encore sur terre, ils sont appelés "les nomades". Mais si, nomades, gentilshommes, paysans, Expiationnistes (une autre tribu peuplant la terre) et oiseaux dotés d'intelligence étaient obligés de s'allier pour faire face à une rébellion des Meks, ces êtres que l'on ne pensait pas qu'ils pouvait être dotés de raison et avoir leurs propres envies ? Réussiraient-ils tous à s'entendre ? Et si oui, comment ?


Cela peut vous paraître compliqué (ce le fut en tout cas pour moi qui n'avais plus lu de roman de science-fiction depuis assez longtemps) mais je vous rassure, une fois plongé dans le bain, on n'a plus qu'une envie : celle de continuer et de découvrir les étranges coutumes de tous ces peuples et d'essayer d'imaginer leur environnement ainsi que leurs conditions de vie. Un auteur extrêmement brillant qui excelle dans l'art de la science-fiction (là, je pense que je ne vous apprend rien), une écriture puissante, rempli de choses étranges mais aussi émouvante car même si les peuples divergent, les sentiments, eux, restent les mêmes. A découvrir !
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Un roman qui regroupe 4 histoires écrites par Jack Vance dans les années 60;

Des histoires différentes , mais qui ont toutes malgré tout comme point commun une critique de la société. Une satyre sur la domination de l'argent et du pouvoir, sur la domination religieuse ou ethnique.
L'auteur met parfois la main ou cela fait mal, mais il touche souvent juste.

J'ai trouvé (comme dans beaucoup de ses écrits), ses personnages très naifs, mais malgré tout ils arrivent toujours a s'en sortir haut la main et c'est ce qui fait leur charme. Malgré cette naiveté manifeste il ont aussi un humour décapant, voir cynique.

J'avoue aimer beaucoup plus Vance pour ses descritions incroyables que pour le contenu en lui meme des ses histoires; et ici une fois encore le maitre fait mouche. le tout réhaussé par une couverture d'une grande beauté, et qui décrit à la perfection le monde de Vance.

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En Résumé : J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce recueil de quatre textes de l'auteur. Les histoires ne sont pas toujours au même niveau, certaines se révélant fascinantes, denses et complexes tandis que d'autres sont plus balisées et linéaires, mais au final l'ensemble se révèle plaisant à découvrir. Il faut dire que Jack Vance arrive vraiment à fasciner le lecteur et à le happer par sa façon de construire et de développer un univers toujours riche, rempli d'imagination et fascinant, le tout porté par un style qui offre des descriptions souvent magnifiques et qui donnent envie d'en apprendre plus. Je lirai d'autres textes de l'auteur sans soucis.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Première et réjouissante lecture en ce qui concerne Jack Vance ! Pour un auteur de l'âge d'or de la SF il ne manque pas de qualités parmi lesquelles l'absence de prêchi-prêcha scientifique ou moral, un ton assez direct pour l'époque. Ce roman est composé de 4 nouvelles ou plutôt novellas car elles sont bien développées. le mélange entre SF, enquêtes policières et humour est des plus réussi. Je revendrai avec plaisir à cet auteur.
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Les éditions du Bélial publient de bien beaux livres. le format est parfait, le papier sensuel, la couverture superbe. Elle ouvre immédiatement une fenêtre sur un univers différent.

Ce roman est un curieux mélange de trouvailles brillantes et de récits qui manquent d'envergure. le macérateur, les yeux segmentés des izmiens, les variations sur les arbres – refuges à apprivoiser ou ogres féroces – m'ont enchantées. Les héros animés par des émotions basiques et sans finesse – amour, haine, avidité, attirance – m'ont tout à fait ennuyée. Les descriptions manquent de précisions et de développements, n'inspirent que laborieusement l'image mentale. La trame du récit, mélange de série noire et de SF décontractée est souvent molle et mal ficelée. Seule la dernière nouvelle, “Le dernier château”, plus classique tant dans ses personnages que dans sa forme, m'a semblé offrir un souffle réel, une vision construite. Jack Vance y développe une mise en scène des luttes sociales et de la colonisation originale et parlante.

Jack Vance n'a pas su m'emporter dans les mondes qu'il a pourtant imaginés avec brio.

[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Nous avons ici plusieurs histoire différente qui nous emmène chacune dans un monde différent, à travers les choix et les facettes de personnalités opposés.
Dans l'une des histoires nous abordons le façonnage des individus par la société, dans une autre on nous démontre l'égocentrisme d'individus face à d'autres, etc.
Nous abordons en tout 4 sujets qui nous rapporte au fonctionnement de l'être humain et à ses possibilités.
Cependant, on retrouve beaucoup la patte de l'auteur et la conception de son personnage Kirth Gersen que l'on retrouve dans "la geste des princes démons".
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Le dernier château de Jack Vance
Science fiction et fantasy

Par hasard j'ai trouvé ce roman court ou nouvelle longue et je l'ai lu avec grand plaisir.
Vance dépeint une société de nobles qui vivent depuis des siècles sur leurs châteaux aux sommets de montagnes jouissant le luxe et s'adonnant à des occupations bizarres. Tout ce dont ils ont besoin est fourni par des esclaves.

Mais ces esclaves font la révolution et l'un après l'autre, les châteaux tombent.
Et puis il y en a plus qu'un seul château, le dernier.

Vance a décrit ce monde d'une manière que je me rappelle ce roman bien qu'il y ait longtemps que je l'ai lu.
Titre original: The Last Castle, 1966 - Hugo and Nebula Award pour court roman/nouvelle.
Pour plus d'information: fr.wikipedia

Information en anglais, très intéressant: http://yellowedandcreased.wordpress.com/2012/02/17/the-last-castle-jack-vance/
Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki..
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Un petit plaisir que j'ai pris chez le Bélial

Tous les ans, j'aime me faire ce plaisir : prendre au moins un recueil de nouvelles ou une rentrée littéraire des éditions le Bélial. Déjà parce que cette couverture est magnifique. Ce château qui ressemble à un arbre. Cet univers futuriste qui reste en adéquation avec la nature. Moi, perso, cela me fait rêver. Et si un jour nos générations futures peuvent habiter dans ce genre d'endroit, j'en serai particulièrement heureuse.

Mais revenons à ce livre. Ce recueil de nouvelles. Quatre grosses nouvelles en tout et j'en ai fait une par jour, à la louche. J'aime beaucoup de type de recueils avec des nouvelles assez conséquentes. Cela permet de faire un petit récit par jour. Et je dois dire que, vu le thème abordé par ce recueil, chaque nouvelle mérite son temps de réflexion.


Quatre nouvelles pour quatre thèmes ?

La maison d'Izsm ou comment attaquer franco dès la première nouvelle pour vous faire cogiter. C'est un récit d'anticipation, traitant d'écologie et d'espionnage industriel, sachant que la forme du récit tient plutôt de l'espionnage. Vous vous retrouverez totalement ballotée entre les vérités et les mensonges des différents protagonistes. Avec pour couronner le tout, une morale de fin totalement acidulée.

Alice et la cité, ou comment mélanger habilement Alice aux pays des merveilles avec le jeu Deus EX. Moi non plus je ne pensais pas possible et pourtant, nous avons eu des interprétations d'Alice aux pays des merveilles plutôt variées. Nous avons ici une jeune femme qui n'est jamais sortie de sa maison et de sa cité. Elle va comme de bien entendu se retrouver dans un autre lieu, en fuyant un peu ses responsabilités et va se révéler tout au long du récit.

Fils de l'arbre, sûrement le plus religieux des textes. C'est une réflexion sur l'avenir en général, mais aussi sur l'espionnage, les ruses et bien entendu l'expansion d'une religion. C'était un peu plus difficile de se concentrer sur tous ces thèmes car la quête du personnage principal paraît du coup tout à fait banal.

Enfin, le dernier Château, qui a donné le titre à ce recueil. Et pourtant, ce n'est pas vraiment la nouvelle qui m'a plus marquée. Pourtant, les thèmes sont là, et très intenses. le récit est ponctué de pleins d'action et c'est sûrement le texte le plus travaillé. Mais vous savez ce que c'est. On accroche plus ou moins même en reconnaissant absolument toute la valeur du texte.

En bref : un auteur à l'écriture excellente et un recueil qui à la fois vous divertira par son écriture mais qui vous permettra aussi de développer une réelle réflexion de fond sur notre avenir à tous.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Lire du Jack Vance, c'est l'assurance de voyager dans des terres lointaines, découvrir de nouveaux peuples, de nouvelles coutumes, bref... le dépaysement. Ce recueil de quatre longues nouvelles n'échappe pas à cette règle et le lecteur aura le droit à sa bouffée d'exotisme.


Pas de SF cérébrale chez Vance. L'auteur privilégie, comme dans ses romans, l'aventure et le voyage. Chacun de ces textes nous amène dans un futur lointain, sur de nouvelles planètes modelées par l'imagination fertile de l'écrivain.
Les quatre nouvelles sont de qualité plus ou moins égale et heureusement de bonne facture. On les dévore pour en connaître le déroulement et la fin. Elles ne me laisseront pas un souvenir impérissable mais sont assurément un bon moment de lecture, un divertissement qui garde sa fraîcheur malgré les années.
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Les maisons d'Iszm (1964). (4/5)
En prendre de la graine.
Débarqué du vaisseau-express Eubert Honoré sur la planète Iszm, le Terrien Aile Farr, vivement intéressé par la contribution des plantes au bien-être humain, espère en apprendre un peu plus sur les maisons végétales dont les Iszmiens tirent de substantielles ressources avec leurs exportations en situation de monopole de quelques modèles simplifiés dans l'aire gaïane. En sa qualité de botaniste, Aile Farr devient un étranger hautement suspect, voleur potentiel de graine et de plant femelle. Il est immédiatement fouillé et affublé d'agents du Szecr, la police d'Iszm. Surveillé, encadré, dirigé, Farr, las de ne pouvoir faire aucun pas hors des sentiers balisés sous peine de mise à nu physique et mentale ou pire d'incarcération dans la maison folle en cas de vol caractérisé décide de déjouer la surveillance maniaque du Szecr. Mal lui en prend car son échappée coïncide avec une attaque foudroyante de Thords. Pour Aile Farrn les vrais ennuis vont commencer car il est impossible pour les Iszmiens que le Terrien n'ait pas fomenté cette astucieuse planification.
Ce court roman, The Houses of Iszm, de Jack Vance (alors âgé de 38 ans) est paru en 1954 dans le magazine américain Startling Stories pour être édité, accompagné d'une autre nouvelle, Son of the Tree, dix ans plus tard chez Ace Books. Il faudra attendre encore onze ans pour qu'en 1973 Albin Michel le publie en France. Alors qu'il refait surface régulièrement, le roman conserve toute sa fraîcheur originelle. S'il ne fait pas beaucoup de remous sur la scène littéraire, il ne prend pas de ride non plus. La vie symbiotique des Iszmiens avec leurs maisons végétale est étonnante et restituée avec une économie de moyen qui n'exclut pas pour autant des descriptions précises, vivantes et riches en couleur. La trame est simple et se tresse autour d'une question qui taraude les Iszmiens : Est-ce que et jusqu'où Aile Farr est compromis dans la tentative de vol ? L'enquête se conclura de retour sur Terre.
Alice et la cité (1974). (3,5/5)
Macho pas bo.
Bodred Histledine dit « Big Bo » est un malfrat imbu de sa personne, jouisseur et fainéant. Condamné à travailler pour purger une peine, il s'escrime de mauvaise grâce au chantier spatial comme polisseur de métal jusqu'au moment où il croise Alice : « une créature précieuse, inestimable », fille du capitaine Merwyn Tynnott de l'Ordre de l'Empire Terrien, de passage à Haunt, ville extraterrestre connue sous le nom de Juliville. Infatué et concupiscent, il ne va avoir de cesse d'approcher la jeune femme qui subit déjà les avances plus raffinées mais tout aussi troubles de Waldo Walberg, être maniéré de haute caste. La visite des quartiers louches de la ville cosmopolite va entraîner Alice dans une spirale viciée et dangereuse.
Dans cette nouvelle publiée en 1974, Jack Vance s'amuse à construire un marivaudage où rivalisent deux hommes frustrés et retors pour une femme vive, indépendante, intelligente et douée de multiples talents cachés. Même transplantée aux confins de l'espace, la pâte humaine frémit et agit selon des instincts immémoriaux qui laissent la part belle au machisme et à la beaufitude incarnée. le lecteur s'amuse de situations convenues mais rondement menées. Toutefois, seule l'aire spatiale décolle au bout de la nouvelle, laissant le lecteur circonspect, Bo et Waldo sur leurs faims.
Fils de l'arbre (1964). (4/5)
Round up.
Joe Smith, Terrien surfant sur des mondes intergalactiques à la recherche de son homologue Harry Creath pour les beaux yeux de Margaret atterrit sur la planète Kyril dominée par les Druides. La caste druidique vit aux dépens de cinq milliards de serfs, tous assujettis à un arbre unique et immense. A peine arrivé, Joe Smith est abordé par un énigmatique Mang : « Un petit homme rondouillard à la peau jaune citron… Les grands yeux innocents, les bajoues bien développées… ». Ambassadeur de haut rang en provenance de Mangtsé, la planète rivale, Hableyat le Mang semble en mission secrète et croit voir en Joe Smith une pièce maîtresse quant à l'avenir des deux planètes interdépendantes. Joe poursuit son propre but mais il se trouve très vite embarqué dans une histoire qui le dépasse, entre assassinats orchestrés et tueurs aux trousses.
La nouvelle, écrite en 1951, a été publiée pour donner du volume aux « Maison d'Iszm » mais si l'arbre est central dans les deux récits, il prend ici une tournure sinistre. Jack Vance brosse à grands traits des systèmes exogènes économico-religieux probants dans lesquels un Terrien nanti de son bon sens et de ses connaissances techniques navigue à vue. Sa quête ne sera dévoilée qu'à la fin avec une mise en scène, une économie de moyens et un sens de l'humour remarquables. le lecteur s'accroche immédiatement au personnage car si ses intentions intriguent, son comportement est tout à fait identifiable. La solution simple apportée en fin de course à un noeud gordien est typique de l'auteur américain. Avec de bons repères, le dépaysement est garanti et le voyage riche en découvertes.
Le dernier château (1966) (5/5)
AdopteUnMek
Les châteaux conçus et jugés inexpugnables depuis des siècles tombent les uns derrière les autres par le biais d'une stratégie militaire concertée. Les Meks, anciens esclaves d'origine extraterrestre, se sont lancés comme un seul humanoïde dans la bataille et les occupants incrédules des sites protégés sont tous tués. Au château Hagedorn, les nouvelles extérieures sont mauvaises mais les nobles n'en ont cure car comment une engeance de basse extraction peut-elle les menacer ? Et surtout pourquoi ? N'étaient-ils pas satisfaits de leur condition, ces Meks besogneux ? Face à un danger concret, les aristocrates ne savent que faire d'autant qu'ils ne savent plus rien faire de leurs mains, les Meks les ayant remplacés en tant que techniciens dans tous les domaines. le noble Xanten n'entend pas rester les bras croisés en attendant le rouleau compresseur mek.
La dernière nouvelle du recueil est la plus aboutie et elle retient l'attention de bout en bout, l'issue de la guerre tenant lieu de suspense. Jack Vance tricote sa verve sur une même trame narrative, la prise en main d'un destin individuel avec l'antienne, s'adapter ou mourir.
Dans l'ensemble, les 500 pages réunissant les quatre nouvelles offrent une palette représentative du talent de l'auteur capable de faire chatoyer des mondes imaginaires par la magie de son verbe.
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