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Ce cycle a été écris au début des années 70 et s'il est actuellement disponible en un seul volume , les anciennes couvertures des quatre volumes originels sont un pure délice . Elles sont tout simplement plaisantes .Il y a de l'inventivité, des couleurs et surtout elles respectent intégralement les descriptions contenues dans ce cycle . Elles fournissent chacune , un visuel de chacune espèces extraterrestres de cet univers.
Pour info et selon moi : il est évident que ce cycle est la source d'inspiration principale du cycle grandiose d'Omale.
le thème du contact en SF est passionnant car il mobilise des thématiques richissimes tout en matérialisant des univers et des sociétés souvent somptueuses .
Adam Reith s'est échoué sur une énorme planète habitée par quatre espèces extraterrestres et par des hommes dont la position est loin d'être avantageuse. Tous ces gens doivent évidemment vivre ensemble.
Ce Robinson des étoiles devra se transformer en explorateur involontaire et parcourir des milliers de kilomètres sur ce monde déroutant et riche de contrastes extrêmes .
L'intrigue du cycle est relativement simple ( assez mouvementée et dynamique ) et de plus et comme souvent chez Vance elle est légèrement surlignée , un peu marquée en fluo , ce qui permet à des amateurs de SF en culottes courtes de se repérer facilement dans cette complexité touffue.
L'auteur plonge avec délice et intensité dans une peinture excessivement détaillée de cet univers. C'est somptueux et jamais ridicule et c'est absolument envoutant!
C'est un véritable bonheur totalement jouissif de se perdre et d'errer dans ce monde en compagnie d'êtres insolites et de cultures tellement originales et déroutantes qui repose sur de grandes étrangetés biologiques. Des espèces qui vivent à la surface de ce monde immense ou dans son sous-sol .
Une véritable confrontation à l'altérité extrême en compagnie de visualisations puissantes dont la présence ne manquent pas de s'imposer alors qu'elles attendent le lecteur au coin des pages.
La planète tchai est donc une planète compliquée et immense où toutes ces espèces qui vivent intriguent et vivent aussi selon leurs modalités particulières dans des aires où elles sont majoritaires ( et pour certaine également au milieu des autres ) .
Ce récit est satisfaisant car tout est soigné et c'est une véritable ballade en compagnie de personnages bien dessinés . Ils évoluent dans un décor aussi somptueux que dépaysant.
C'est un incontournable du genre SF, plein de sensations , d'images et de découvertes . D'ailleurs les personnages sont souvent touchants alors que la nécessité les force à collaborer avec d'autres espèces dont les individus sont le plus souvent des étrangers absolus .
Les collaborations ou même les confrontations , débouchent souvent au grès des pages sur l'amitié ou au minimum sur la compréhension mutuelle , qui est fréquemment couteuse à obtenir et qui passe occasionnellement par une tonalité drôle et naïve .
Le texte est donc sans lourdeurs pénibles , avec du rythme et des péripéties diverses . Mais attention : Il n'est pas dénué de longueurs .
Il y a aussi une légère tonalité : littérature jeunesse.
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Challenge Jack Vance, épisode 3, 4, 5, 6 :

Cette intégrale regroupe "Le Chasch", "Le Wankh", "Le Dirdir" et "Le Pnume" sortis initialement entre 1968 et 1970 qui forment le cycle appelé "Planet of Adventure" en VO, un titre nettement plus évocateur.
L'équipage du vaisseau Explorateur IV se rend dans le système de la Carène 4269, pour découvrir qui a tenté de communiquer avec la Terre il y a 150 ans (décalage temporel des distances en années-lumière oblige), mais l'appareil n'a pas le temps d'entrer dans l'atmosphère de la planète Tschaï qu'il est abattu par une torpille d'origine inconnue. Seul rescapé du crash, Adam Reith doit survivre et découvrir ce nouveau monde qui l'entoure, pour ensuite identifier ceux qui les ont appelés et ceux qui les ont attaqués, avant de regagner la Terre. (La similitude saute aux yeux avec le pitch de départ de "La Planète géante" paru en 1957, l'auteur livrant sans doute ici une version améliorée du roman qui l'a rendu célèbre en son temps.)


Sur Tschaï, plus on est de fous et plus on rit : c'est une planète de dingues où l'irrationalité est la normalité !


Jack Vance s'amuse comme un petit fou à donner corps et à donner vie à toutes ses civilisation et en bon worlbuilder l'auteur décrit chaque peuple avec un luxe de détails en et leur offre une géographie, une histoire et une culture avec sa langue, ses lois, ses modes…). On s'inspire des récits de voyages coloniaux et des carnets ethnographiques : Adam Reith fait l'effet d'un Américain du Middle West paumé à Zanzibar ! Mais derrière son odyssée, on peut déceler une critique du Tiers-Monde colonial tout autant qu'un critique des Etats-Unis, colonisés devenus colonisateurs… Il aborde le choc des civilisations avec des peuples tantôt exploités tantôt exploiteurs à travers des thèmes comme l'acculturation ou la déculturation : dommage que cela reste léger comparé à l'arrière-plan paternaliste du roman.
L'auteur est également un bon peintre qui excelle dans les descriptions évocatrices véritables invitation au voyage, d'autant plus qu'ici les personnages se déplace de civilisation en civilisation à travers les steppes, les océans ou les cieux. L'auteur est également et un dialoguiste qui nous régale de joutes verbales pleines de roublardises et d'hypocrisie entre les différents protagonistes de l'aventure (mention spéciale à Anacho !)


On a donc tous les ingrédients d'un bon récit picaresque de SF résolument vintage : à la jonction des années 1960 et années 1970 on ici mélange agréablement le space-opera à aventures et le planet-opera à thèmes. Cela sent le pulp à la Edgar Rice Burroughs, donc outre la similitude avec "Le Guerrier de Mars" de Michael Moorcock, j'ai eu la joyeuse impression de lire une aventure en technicolor de "Flash Gordon", de "Buck Rogers" ou de "Captain Future". J'ai passé un bon moment, mais les événements s'enchaînent de manière trop rapide et trop facile, même pour un pulp…

Mais pour moi, la fête a été gâchée par quelques éléments :

* le héros Adam Reith n'est pas sympathique du tout. Les héros pulpien n'ont jamais été très subtils, mais là on est presque dans la caricature du héros républicain (qui a été rooseveltien avant d'être reaganien).


* le sexisme et la misogynie. On connaît l'auteur, ce n'est pas nouveau mais on s'en passerait bien volontiers…


* le syndrome Vance ! C'est-à-dire un excellent bâtisseur d'univers qui jubile à déballer ses jouets et à s'amuser avec mais qui s'en lasse très vite et qui n'hésite pas à bâcler ses histoires pour mieux passer à autre chose. du coup, le récit est bien souvent prétexte à nous servir de guide touristique et à nous emmener en ballade à travers les contrées hautes en couleurs si chères à l'auteur…


On ne va pas se mentir : en se finissant en eau de boudin ce cycle ne tient pas ses promesses, et c'est bien dommage. de mon côté, la déception a été à la hauteur de l'espoir suscité. Pour de bons vieux space opera vintage, je m'en vais retourner vers Edmond Hamilton et Leigh Brackett, le pape et la papesse du genre.
Après on ne sait pas quelles ont été les relations entre l'auteur et l'éditeur : la rédaction de "Big Planet" / "La Planète géante", prototype du cycle de Tschaï, rédigée en épisodes, avait été compliquée. Ici Jack Vance nous explique qu'il a été obligé d'ajouter le personnage du jeune Traz pour mieux cibler le jeune public… Franchement, vu ce qu'il a en fait il n'a pas dû beaucoup se forcer pour l'inclure à sa saga. Et au lieu de pinailler sur le choix des titres, il aurait mieux fait de se relire car entre les Dirdirs qui changent d'apparence entre le tome 1 et le tome 3 (et à l'intérieur même du tome 3 d'ailleurs), Cath qui change de description entre le tome 1 et le tome 2, pleins de personnages semblent sortir du même moule (par exemple quelles sont les différence entre Baojian et Zarfo ?), ou quelques bonnes vieilles incohérences des familles il y a largement matière à faire !

Mais tout n'est pas à jeter pour autant : les univers créés par Jack Vance, habitant de San Francisco et grand voyageur devant l'éternel, sont toujours incroyablement riches et en tant que bâtisseur de mondes son influence sur les jeux de rôles est incommensurable (d'ailleurs pour information le GURPS consacré à Tschaï est génial !). Si on change le personnage principal, si on étoffe les personnages secondaires et on améliore l'intrigue, ce cycle aurait été énormissime… D'ailleurs certains ne s'y sont pas trompés puisqu'ils s'en sont inspirés pour réaliser "Stargate" et "Farscape", deux séries de SF particulièrement réussies qui sont devenues des classiques du genre !

Sinon les règles de la dactylographie ne semble pas entièrement maîtrisées par J'ai Lu sans parler des coquilles, rares certes mais qui font tâche pour la 3e édition de cet intégrale. Ce n'est quand même pas très glorieux pour une 3e édition ! le groupe Flammarion a quand même suffisamment de moyens pour offrir un produit fini irréprochable. Et un grand merci au traducteur Michel Deutsch, et à l'illustrateur Caza, auquel les genres de l'imaginaire doivent tant en France.
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quatrième de couverture.

En découvrant la planète Tschaï, le vaisseau terrien Explorator IV est aussitôt détruit par un missile. Unique survivant de la catastrophe, Adam Reith va devoir affronter un monde baroque, violent et d'une beauté envoûtante. Un monde peuplé de quatre races extraterrestres : les belliqueux Chasch, les impénétrables Wankh, les farouches Dirdirs et les mystérieux Pnume.
Déjouer les traquenards, explorer les secrets des cités géantes, percer le mystère des hommes hybrides : autant d'étapes pour une extraordinaire odyssée, qui permettra peut-être à Reith de rentrer chez lui...

Attention, édité ou plutot réédité en 2001 alors qu'à l'origine il s'agit de 4 tomes publiés séparément et écrits entre 1968 et 1970 : le Chasch, le Wankh, le Pnume et le Dirdir.
La réunification en un seul tome est plutôt heureuse puisqu'il ne s'agit pas de 4 histoires dans un univers mais bel et bien d'une seule histoire (voire quatrième de couverture).

Dès les première lignes, on voit l'ancienneté du titre, L'histoire elle-même est à "l'ancienne", mais qu'importe...
Le cycle de Tschai est un splendide Planet-Opéra :
Une planète haute en couleur, des décors grandioses, des races originales aux moeurs particulières qui donneront des sueurs froides au héros et au lecteur.

Un incontournable de la SF.
bien meilleur que la geste des princes démons du même auteur.
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Superbe découverte que ce Planet Opéra baroque et bourrée d'inventions, sociales, ethnologiques, visuelles. On semble naviguer dans les univers à la Moebius, Druillet... et d'ailleurs, le choix de Caza pour l'illustration de certaines éditions colle à merveille.
Reith, seul survivant d'une mission d'exploration sur une planète de l'étoile 4269 de la Carène, se retrouve immergé dans cet univers où plusieurs races évoluées s'affrontent en une guerre éternelle, une guerre de tensions, plutôt faite de cohabitation forcée, que de véritables combats. Parmi ces espèces, il y a des humains qui en grande partie servent d'esclaves aux autres races. Reith va tenter de regagner la terre et pour cela, il va évoluer à travers les différentes sociétés, les déserts, les forêts, dans une longue quête haletante, faite de rencontres et de luttes. C'est palpitant, joyeusement créatif, plein de rebondissements, complètement rococo mais parfaitement construit, structuré, élaboré.
Si tout avait été au niveau de la première partie, j'aurai applaudi, malheureusement, la deuxième partie s'essouffle. Tout au long de cet épisode, il n'est question que de spéculation, de finances, de magouilles et de complots, au dépend de l'action. Pas de nouvelles inventions, pas de découvertes étonnantes, les personnages ne sont pas approfondis, Reith reste le gros dur infaillible, le personnage féminin qui aurait pu apporter du peps à ce tome est très vite évincé. J'ai presque hésité à me lancer dans le troisième opus. J'avoue je me suis ennuyé.
Heureusement, les troisième et quatrième parties repartent sur les bonnes intentions de la première. Les défauts de la deuxième sont toujours là, un peu trop de préoccupations économiques, un héros un peu trop propre et superficiel, mais heureusement, l'action, le suspense et les inventions ethnologiques sont de retour pour mon plus grand bonheur, ça bouillonne à nouveau sous la plume de Jack Vance et le plaisir est au rendez-vous.
C'est, épique, inventif, à la plume agréable, qui se lit très vite. même si la deuxième partie m'a déçu, je reste emballé par ce cycle tout entier où l'on retrouve l'ambiance, les inventions et le style baroque de la bonne BD de SF franco-belge des années 70, Moebius, Druillet, Valérian… D'ailleurs, cela me donne très envie d'aller découvrir l'adaptation en BD par Morvan et Li-An.
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Je me suis donc plongé dans le Cycle du Tschai, un classique de la SF que je n'avais jamais lu ! Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Est-ce que ça valait le coup ? Oui. Est-ce qu'il vaut mieux lire ce roman (ces romans) à l'âge adulte ou à l'adolescence ? Disons qu'à l'adolescence, je serais passé à côté de certains aspects déplaisants du récit, mais les lire maintenant m'a fait exercer mon oeil critique. Donc, il n'y a pas de bonne réponse à cette question. C'est une belle aventure, qui se lit rapidement et qui fourmille de bonnes idées, mais qui est ternie par une vision pour le moins réac.

J'ai d'abord été happé par le talent de conteur de Vance, qui m'avait été vanté et en effet, c'est pas de la blague.
J'ai trouvé ce roman (ces romans) rythmé, inventif, bourré d'imagination, trépidant. le monde de Tschai est crédible et les peuples qui y vivent tous intéressants à bien des égards. Il s'agit d'une lecture facile, mais ce n'est en rien péjoratif. À vrai dire, il y avait davantage de complexité que ce à quoi je m'attendais. Sans spoiler-divulgâcher, le personnage de Woudewiler en fin de deuxième livre change le ton du roman, le rendant plus sombre.
Le gros point fort du livre, c'est évidemment cette planète si richement détaillée, qu'on découvre en même temps que le protagoniste.
Le gros, gros point faible, c'est l'idéologie dégagée par ce même protagoniste. Para d'élite survivaliste orienté idéologiquement (on imagine bien la Terre d'où il vient comme une espèce de Fédération militariste), rien ne le fait dévier de ses certitudes, pas plus que de ses pulsions (sexuelles évidemment, et sans trop de barrières... un passage en particulier est franchement malsain)...
Cet aspect diminue la force de certaines belles trouvailles, comme ce peuple des Pnume qui est clairement expédié, comme si l'auteur était pressé d'en finir avec son histoire.
Un livre de Science-Fiction et d'aventure, ou d'aventure et de Science-Fiction, qui est un vrai bonbon pour peu qu'on accepte de fermer les yeux sur quelques traits peu ragoutants de la personnalité du héros. Traits si peu ragoûtants, en vérité, que l'ensemble en est tout de même terni.
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4 romans (Chasch et Wankh) qui forment la première partie de l'épopée d'Adam Reith naufragé de l'espace , échoué sur une planète inconnue ,Tschaï . Cette planète est peuplée de quatre races d'aliens à qui sont associés des groupes de terriens qui ont plus ou moins adopté leur culture .Le héros va vivre un grand nombre d'aventures et rassembler autour de lui un petit groupe issu de différentes cultures de la planète . Il n'hésite pas à affronter les aliens et aide les humains à se libérer (mais dans un cas au moins à libérer les aliens des humains)
L'Odyssée d'Adam Reith sur la planète Tschaï , en quête d'un vaisseau pour rentrer chez lui sur terre,continue . Pour cela , il va affronter les prédateurs Dirdir sur leur terrain de chasse (il leur apprend le jeu du chasseur chassé) ,puis il se confronte aux Pnumes aliens mystérieux qui peuplent les entrailles de la planète .Arrivera-t-il enfin à s'embarquer pour la Terre ? On ne peut qu'admirer l'inventivité de Vance en ce qui concerne les civilisations les plus étranges et les coutumes les plus baroques. Cela donne des romans extrêmement agréables à lire.
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De la science-fiction écrite à la mitraillette sans une once de repos entre les rafales. C'est exotique et boursouflé de couleurs. Ça dégueule de trouvailles.

Grand classique devant l'éternel, je m'y suis plongé comme Winni sur un pot de miel.
Et ce fut un très bon moment de lecture, les tableaux s'enchaînent dans une frénésie baroque, ça pulse. Ce livre est une immense salade de fruits bien sucrés.

Mais fut-il un grand moment de lecture?
Et bien, Je ne sais pas.
Pour apprécier ce livre, il faut savoir lâcher prise et ouvrir grand pour la becquée... les choses vont tellement vite qu'on n'a pas le temps de mâcher ou si peu. Et comme c'est inventif et très récréatif, nous acceptons facilement d'oublier nos autres exigences.

En effet, l'histoire s'enchaine avec une énorme commodité, les évènements se dénouent comme un nez morveux se mouche... et les enjeux ont parfois du mal à dépasser la dramaturgie du dépliant touristique.
L'intérêt de cette sage ne se situe pas là!!! Me direz-vous.
Sachons d'abord profiter de la production de ce formidable créateur de monde!!!!... Certes...mais tout de même

Puis enfin, nous avons cette approche très Oncle Sam dans la conception de la civilisation vs la barbarie et surtout cette misogynie très middle class à la Mad Men qui m'a maintes fois rappelé que cette histoire a été pondue voilà 50 ans.

Une très belle lecture mais pas une très grande lecture.
Un grand classique qui mérite de l'être mais qui doit être lu en dehors des considérations offerts par ce statut... de mon point de vue.
Lien : https://www.facebook.com/LaS..
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C'est une relecture pour moi puisque j'ai lu cette série au lycée il y a bien longtemps. C'était une époque où avec mes amis on s'échangeait des bouquins de SF et moi qui lisais plutôt Asimov, Van Vogt et Bradbury j'ai un jour découvert ce bon vieux Jack que je n'ai jamais cessé de lire depuis. Ce cycle est presque l'archétype des romans de Vance. Un héros débrouillard se retrouve dans une situation difficile mais grace à son intelligence il se sortira de ce mauvais pas. Des scénarios souvent simples mais dans des mondes riches et imaginatifs. L'auteur est pour moi le maître absolu des créateurs d'univers, de peuples et de cultures. Ainsi dans cette saga, Adam Reith le Terrien perdu sur un monde ou règnent quatre races extraterrestres, devra sillonner cette planète pour essayer de repartir chez lui. Un véritable roman d'aventures qui fait la part belle à l'exploration de ce monde où les hommes sont souvent soumis à la dictature des extraterrestres. Mentions spéciales pour les implacables et mortels Dirdir. Alors bien sûr j'ai vieilli, et j'ai lu un bon nombre de roman meilleurs, plus modernes, moins naïfs, plus adultes depuis toutes ces années mais la magie opère toujours et j'ai pris un immense plaisir à redécouvrir ces quatre romans. Jack Vance est un grand de l'imaginaire et il serait dommage de l'oublier.
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J'ai lu les 4 tomes pendant une convalescence suite à une opération.
l'écriture semble au premier abord simpliste mais le côté visuel et imagé prend le dessus et on suit la progression du voyage de notre naufragé comme une bande dessinée.
La boucle sur les origines des hommes qu'ils rencontre sur cette planète lointaine est un peu l'intrigue du livre, et nous tient en haleine jusqu'au bout, plus que les péripétie du héros.
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Alors qu'ils sont dans une navette pour une mission d'exploration de la planète Tschaï, les deux terriens Waunder et Reith assistent impuissants à la destruction de leur vaisseau, l'Explorateur IV. Echoué à la surface de Tschaï, Adam Reith ne peut rien faire quand son comparse est assassiné sous ses yeux, ni lorsqu'il est fait prisonnier par les étranges Hommes-Emblêmes, l'une des très nombreuses variétés d'extra-terrestres qui peuplent la planète. Dès lors, Reith n'aura qu'une idée en tête : retrouver sa vedette et quitter cette planète...

Ce n'est pas le premier roman de Vance que je lis. Après La Planète Géante et Cugel l'astucieux, voici donc le troisième livre de l'auteur étasunien né en 1916 et décédé en 2013 (oui, à l'âge canonique de 96 ans !) que j'ai eu le plaisir de tenir entre mes mains. le présent roman fait partie d'une tétralogie que les éditions J'ai lu (par le biais de sa très bonne collection Nouveaux Millénaires) ont eu l'excellente idée de réunir en un superbe omnibus.
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