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EAN : 9782378370152
320 pages
Fleur Sauvage (06/02/2018)
3.71/5   7 notes
Résumé :
Un quadra élégant, derrière lequel se cache un homme de main efficace et doué... qui se fait voler sa voiture. Une ado, proie d'une petite bande de truands... que le quadra voudra sauver. Et un lieutenant, violent et alcoolique... qui compte bien changer la donne. Secours de gitans, prises d'assaut et guerre des gangs, l'affaire prend une tournure que l'on peut qualifier d'explosive. Avec ses personnages hauts en couleurs et attachants, Les écorchés vifs est un thri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Difficile, très difficile aujourd'hui la tâche qui m'incombe, celle de chroniquer l'oeuvre d'un ami, d'un pote, écorché de la vie aux multiples visages, ex futur libraire à nul autre pareil, un volatile aux plumes noires qu'on aurait pu croire abattu en plein vol et qui pourtant, revient avec force en tenant dans son bec un ouvrage, son premier, au titre évocateur « Les écorchés vifs ».
J'ai acheté son livre,d'abord parce que j'en avais envie, comme un lecteur lambda si je puis dire et aussi afin de conserver ma liberté de penser et de critiquer au sens noble du terme.

Alors de quoi s'agit il ? Un type de la quarantaine, une espèce de transporteur style Jason Statham se fait piquer sa bagnole, une adolescente paumée et brinquebalée par un père tuyau de poêle, un flic fraîchement débarqué à Lille qui veut juste faire son job, et des gitans omniprésents. Avec cette galerie de personnages pittoresques et fouillés, animés par des motivations bien légitimes de fric, d'honneur et de survie, l'auteur n'a plus qu'à sortir sa boite d'allumettes pour mettre le feu au poudre et allumer un grand brasier !

Olivier Vanderbecq nourrit par une large culture musicale (de Noir Désir à Supertramp, en passant par Joe Dassin et Images) et le cinéma d'un Tarantino, d'un Eastwood ou des frères Cohen nous livre une épopée absolument jouissive et permissive. Ce quadra, abreuvé à la société de consommation atrophiant les neurones autant que les estomacs nous emmène dans un road trip haletant traversant la France et nos consciences de Lille à la Savoie.

Son bouquin, c'est un film. Autant autobiographique peut être, telle une catharsis de son âme inquiète et tourmentée; mais c'est aussi une fiction sur grand écran qui trouve son fondement dans une réalité certaine. Les banquiers, les noyés de la Deule et les prénoms choisis des acteurs, je vous le dis :tout sauf du hasard. Il s'imprègne de sa vie, de ce qu'il a vécu, de son entourage pour nous servir bien astiquée, sur un plateau une argenterie de premier choix.

Des scènes d'action dopée à la testostérone et aux gros calibres parsèment ce scénario ou l'on sent la peur vous tenailler et les balles siffler autour de vous. Des Tontons Flingueurs à Pulp Fiction, l'auteur a été élevé, ça se sent et c'est pour notre plus grand bonheur.
Rédemption, amour du prochain, stupidité de notre mercantile société, villes et quartiers tenues par les bandes, vision extérieure que nous avons des autres dès qu'ils sont différents, la famille qu'elle soit manquante ou présente comme socle et base de vie, c'est un peu tout ça que vous trouverez ici et là soumis à votre sagacité par l'auteur.

Ce roman bien sûr a quelques défauts, ceux d'un premier roman, à savoir quelques imprécisions dans la narration et son déroulement. Mais il y a tout ce que j'attends dans une lecture, du rythme, des trouvailles, des personnages consistants, des décors ou l'on se situe sans problème, de la gouaille et un style. Il y a de plus une superbe couverture, création de Bertrand Binois, le graphiste talentueux de Fleur sauvage et une magnifique préface de Jacques Olivier Bosco.

Un plaisir de tous les instants livré par un auteur écorché vif et inspiré qui a mis ses tripes et ses croyances sur papier. Chroniqueur de talent, Olivier m'a emmené à 100 à l'heure dans son histoire(à peine 2 jours de lecture) et je peux affirmer sans complaisance aucune qu'il a réussi son pari: Il est aussi devenu écrivain. Alors vite.....LA SUITE !
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En ouvrant les pages de 'Les Écorchés Vifs' de Mr Vanderbecq, j'ai senti que j'embarquais pour un road trip littéraire tout sauf ordinaire. C'était ma première rencontre avec cet auteur, et je dois avouer que ce voyage a été aussi imprévisible qu'un GPS capricieux. Trois personnages principaux, tous plus paumés les uns que les autres - en quète de rédemption- se lancent dans une aventure chaotique qui m'a rappelé un mauvais jour sur l'autoroute : beaucoup de violence, des virages inattendus, et quelques jurons qui auraient pu ébranler un marin - du Vanderbaeq quoi!
Mais ce n'est pas tout, Mr Vanderbecq semble avoir décidé d'ajouter un peu de piquant à cette virée littéraire en incorporant des éléments de lyrisme et de confession personnelle-déroutant mais plutôt plaisant- et on est du coup un brin déboussolé , comme si notre road trip s'était soudainement transformé en une séance de thérapie de groupe au volant d'une belle berline. Vous savez, ces moments où vous roulez sur l'autoroute et que votre compagnon de route commence à partager ses émotions les plus profondes, tout en vous demandant si vous avez bien pris la bonne sortie.
Pourtant, malgré cette folie littéraire, 'Les Écorchés Vifs' a du rythme, c'est indéniable. Mr Vanderbecq nous faire vivre une montagne russe d'émotions. Petit bémol sur les descriptions détaillées de certaines scènes, parfois "longuettes" , qui m'ont faites me demander si je n'étais pas passé dans une "zone de travaux littéraires" ^^
Dans ce road trip mouvementé empli de moments forts, je me suis souvent dit que j'avais bien fait de le suivre et de ne pas prendre la train.
Pour vous lecteurs, qui comme moi, avons commencé cette aventure avec 'Les Écorchés Vifs' en anticipant une trilogie palpitante, il y a une petite surprise en attente. L'auteur, nous avait annoncé que ce roman serait le premier tome d'une trilogie prometteuse. Il semblerait que l'inspiration lui soit revenue et que ses personnages principaux reprennent bientôt "la route", nous promettant une suite que beaucoup d'entre nous attendons.
J'espère pouvoir suivre sous peu les pérégrinations de ses protagonistes torturés dans d'autres péripéties.
Ne nous laissez pas dans l'attente M. Vanderbeq...
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Olivier Vanderbecq, avec qui je suis en relation sur Facebook, m'avait fait parvenir la version initiale de ce roman (premier d'une trilogie). Plutôt très déçu par le contenu, il avait accepté mon avis de lecture - je ne l'avais pas chroniqué car non terminé. le terme qui me revient en mémoire est « trop bavard ». J'exprimais ainsi ce désir de l'auteur de tout raconter, d'expliquer au lecteur ce qu'il doit comprendre - « C'est ça, prends-moi pour un jambon ! ». A cela s'ajoutait cette manie de compiler les verbes pour enfoncer le clou et donner du rythme (ce n'était plus du rythme, c'était un sprint) et de placer des citations ciblées à tout bout de champ (peut-être pour prouver qu'un auteur de thriller peut aussi avoir une belle culture littéraire ?). Mais le plus gênant dans ce récit se situait dans le monologue intérieur des personnages. Pesantes, longues voire accablantes, ces logorrhées ont fini par me faire fermer le livre. Et voici la dernière version remaniée du roman que l'auteur m'a à nouveau proposé malgré mes commentaires négatifs. Je constate que je suis cité en fin de roman (pour ma participation active). Alors qu'il m'avait affirmé vouloir tenir compte de mon avis (je ne suis pas le seul), c'est un certain désenchantement qui a prévalu à la lecture de cette édition 2017.
En effet, des petits séismes chimiques ont dû se déclencher dans mon cerveau car très vite je ressens un engourdissement puis un agacement - il me semble que le début du roman a été modifié et paraît plus acceptable. Mais la plume de l'auteur est toujours aussi bavarde - on pourrait dire qu'elle bave (dans les deux sens du terme) - et je retrouve les automatismes d'écriture de l'auteur, le débit de langage - ressentit comme un empressement -, les mots d'auteurs redondants, les maux des personnages - qui s'épanchent sur leurs sorts comme on traîne un boulet. J'ai tenu bon et suis parvenu au mot FIN. J'ai tenu bon grâce à ces scènes d'action qui se veulent cinématographiques. Je me dois d'avouer que c'est assez bien fichu. le problème étant que je ne suis pas un adepte de la chose. Et il y en a trois. Presque interminables. Olivier Vanderbecq se fait plaisir et il le fait avec justesse. On ne m'enlèvera pas de l'idée qu'il a fortement pensé à une adaptation pour la toile.
[...] la suite : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2018/04/les-ecorches-vifs-olivier-vanderbecq-fleur-sauvage.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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Quand le thriller prend des airs de road movie dans le creux d'un air de Noir Désir.
Imagine charmant lecteur assidu de mes chroniques, une fuite de Lille à la Savoie.
Comme elle vient
… C'est cruel et sans fard
Ça choisit pas, merci pour eux
Voila pour les oreilles. La playlist gorgée de testostérone, la musique se propage sous forme d'ondes. Et le roman devient un objet vibrant.
Quelques personnages meurtris par la vie entrent dans la danse. Ils entrent en résonnance. Ils ne sont que failles et déchirures dans l'attente d'une improbable rédemption. Un quadra mystérieux, une adolescente perdue, un jeune flic et des gitans. Une traversée du pays, parfois tendre souvent violente qui réunit ces écorchés.
Dans un style vif, saupoudré d'humour, armé d'une B.O qui n'est pas sans se réclamer de clins d'oeil littéraires et cinématographiques, Olivier Vanderbecq nous livre deux narrateurs. Pierre, la quarantaine, froid, méticuleux, loyal, il a tout perdu. Il est devenu homme de main. Il respire la classe et le respect. Il s'exprime comme tel. L'autre, c'est Damien Glob, 29 ans, flic, alcoolique et violent. Il glisse sur une pente fatale. Sa manière de s'exprimer s'en ressent. Au milieu, Alicia, 13 ans, battue par son truand de père, rejetée par sa mère. Autour une communauté de gitans où le respect de la parole pose un homme.
Un vol de voiture et tout se vrille. Il s'agit de survivre au coeur d'un règlement de compte. le roman bascule dans un univers violent. le style se fait direct. L'action, elle ne semble pas faite pour s'arrêter. Pourtant, au milieu de ces phrases courtes, comme un staccato de HK et de Glock, Pierre et Damien se racontent lors de flash-backs. le poids des regrets, de la douleur. L'humanité des personnages transpire lors de ces monologues. Il se découvre et nous ouvre alors un nouvel angle de vision. C'est, il me semble un des atouts de Les Ecorchés Vifs. Savoir osciller entre la brutalité et ces trous de l'âme de ces deux hommes. La vie les a rendu ainsi. Coupables d'avoir jeté l'éponge ou levé la main ? Victimes d'un système qui s'est refermé sur eux. Alicia devient alors davantage un brin d'air frais.
Hosanna, Hosanna
Et en route pour la joie
Nota les nombreuses coquilles me semblent malgré tout dommageable au texte. C'est une surprise de la part de Fleur Sauvage.

Lien : https://nigrafoliablog.wordp..
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Quelques mots sur l'auteur, complètement inconnu des lecteurs, puisque c'est son premier roman. Olivier Vanderbecq a tenu pendant quelques temps une librairie spécialisée en polars, et vu la qualité de son roman, il n'a pas fait que les vendre ses bouquins, il les a lus également.
L'histoire ? C'est un roman choral, raconté par Pierre, mercenaire, bien amoché par la vie qui se fait voler sa Jaguar, laquelle était bourrée de fric, de dope et de flingues. Les petites frappes responsables de ce vol sont dirigées par une bande de malfrats, et Pierre va croiser la route d'Alicia, 14 ans, dans laquelle il retrouve les élans paternels qu'il avait eus pour sa propre fille.
La deuxième figure majeure de ce roman, c'est Damien, flic consciencieux, également cabossé par la vie. Un flic violent, qui a du mal à canaliser cette violence, mais qui reste attachant. Leurs routes vont se croiser, bien sûr.
Mon avis : c'est un très bon roman qu'il faut que vous lisiez, point.. ah c'est compliqué la critique positive.
J'ai beaucoup beaucoup aimé / apprécié les rapports quasi filiaux de Pierre avec Alicia. Et la façon dont sont traités ces rapports. Sans mièvrerie, et sans une once de malsain non plus.
J'ai aussi beaucoup apprécié les traits d'humour.
J'ai aussi eu l'impression, à plusieurs moments, d'être en train de lire un western un peu déjanté.
Alors oui, c'est sanglant, ça gicle, ça éclabousse, ça tire de tous les côtés, ça fuit, ça court. Et le tout en musique, parce qu'Olivier a la gentillesse de nous fournir une playlist à la fin..
Certains pourraient penser que c'est du Tarantino en roman, ce polar. Ils ne savent pas, ou alors ils ont oublié, que Tarantino avait adapté, pour son film "Jackie Brown", le "Punch creole" d'Elmore Leonard.
Les Ecorchés vifs, c'est (juste) un bouquin qui a la force et la trempe de ceux d'Elmore Leonard... et je comprends pourquoi ça me fait penser à un western.
C'est un roman rythmé, puissant, avec du panache, de l'humour et du style.. Bref, c'est mon coup de coeur. (Et on s'en fout si l'auteur n'est pas connu, et s'il est publié dans une petite maison d'édition)
Lien : https://laure.surzur@gmail.com
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