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EAN : 9782221200407
528 pages
Robert Laffont (08/06/2017)
3.96/5   130 notes
Résumé :
Résumé Jean Legarec, responsable d'une agence privée de renseignements, n'a qu'une vague idée de ce qu'il va affronter lorsqu'il accepte une demande inhabituelle : enquêter sur la disparition d'un enfant de six ans, petit-fils d'un homme politique français influent. Pour un million d'euros, il va se lancer dans des recherches qui lui feront prendre tous les risques et le confronteront à son propre passé. Passant d'une ville de Paris secouée par des attentats sanglan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
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Avec ce Projet Anastasis, je découvre un nouvel auteur.
Un roman annoncé en 4ème de couv, comme un thriller dans la lignée de Grangé ou Dan Brown.
S'il faut rapprocher le style de Jacques Vandroux d'autres auteurs ( et c'est un exercice que je n'aime pas trop, chaque écrivain  étant avant tout....lui même ), je dirai que ce roman m'a davantage rappelé Clancy, ou le David Baldacci du Camel Club.
Jack Ryan (le héros du maître Tom) a les traits, ici de Jean Legarec, responsable d'une agence privée de renseignements qui se voit confier la mission de retrouver un enfant de six ans disparus à la suite d'un attentat.
Dans une France fragilisée par les évènements qui ensanglantent le pays, l'enquête s'avère des plus difficiles, d'autant qu'au plus haut sommet de l'Etat un complot semble se mettre en place qui pourrait avoir un lien avec la disparition du petit garçon.
Les ennemis de Legarec sont nombreux et dangereux, très dangereux même.
Celà ne semble pas l'effrayer, même lorsque des fantômes semblent ressurgir des heures sombres de la Deuxième Guerre mondiale.
Quand le pouvoir, l'argent et la folie des hommes veulent dominer le monde, un grain de sable suffira-t-il à enrayer la machine ?
Legarec c'est Don Quichotte. (même s'il se prend pour James Bond à un moment)
Il se lance dans un combat inégal.
L'ennemi est puissant.
L'ennemi contrôle.
L'ennemi n'a pas d'état d'âme, il est sans pitié.
Jacques Vandroux livre là un thriller efficace et sans temps morts, digne des auteurs que j'ai cité plus haut.
Et que dire de son héros, au caractère et aux muscles en acier trempé, formé dans les rangs de la légion étrangère où il avait fuit son passé, redoutable combattant et séducteur tourmenté. On a qu'une envie c'est de le retrouver dans d'autres aventures.
J'ai pris un immense plaisir à cette lecture, j'y ai retrouvé tout ce que j'aime dans le genre.
Bien sûr, il se trouvera toujours des fines bouches, des pointilleux, des grincheux qui, d'un détail, d'un oubli, d'une infime incohérence remettront en cause le travail de l'auteur qui pourtant n'aura eu pour objectif que de distraire le lecteur et qui y sera magistralement parvenu.
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Je remercie tout d'abord NetGalley et les éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce roman.
Je ne connais pas du tout cet auteur et c'est la 4ème de couv' qui m'a harponnée! Ceux qui me connaissent savent qu'il suffit d'une allusion à la Seconde Guerre Mondiale et paf, je saute à pieds joints dans le bain!

Parfois je le regrette…

Mais là, pas du tout!
En effet, d'une « simple » recherche d'enfant disparu dans le chaos d'un attentat, le lecteur est très vite embarqué dans une intrigue beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît, aux ramifications internationales, portée par une nostalgie du IIIème Reich et les velléités de coup d'état d'un vieux loup.

Entre thriller, anticipation et politique fiction, l'auteur est un peu sadique avec le lecteur: il joue avec nos peurs actuelles des attentats, avec notre paranoïa naturelle et notre propension à imaginer des théories complotistes, avec la perte de confiance envers nos institutions étatiques et la politique en général, avec le désir atavique de certains à vouloir éradiquer ceux qui sont différents en ressuscitant les heures sombres de l'Histoire.
Quand le pouvoir du capitalisme s'allie la corruption de la politique et quelques scientifiques illuminés, cela donne le projet Anastasis. Anastasis signifie « se relever » en grec, ou plus simplement résurrection. Ou quand un rêve exhumé du passé renaît.

Difficile d'analyser davantage les thèmes abordés sans spoiler l'intrigue donc je me tais!

Les personnages sont finement ciselés, au scalpel.

Et si le Jean Legarec est très psycho-rigide et peu sympathique au départ, il a maintes fois l'occasion de se rattraper par la suite. Même si je le trouve toujours aussi coincé à la fin!

Ses collaborateurs, Margot et Michel, par contre, sont excellents! Ils apportent une touche de fraîcheur, d'humour et d'ironie mordante dans ce professionnalisme dont s'enorgueillit Jean Legarec.

J'ai détesté le personnage de Clairval! Tout ce que j'exècre dans l'être humain est concentré en sa personne. Père comme fils sont à vomir! Et vous ne serez guère étonnés d'apprendre qu'ils sont politiciens… Tout est dit!

Les personnages de Béatrice, la tante du petit disparu, et Marussac, le flic, manquent un peu d'envergure. C'est compréhensible pour Marussac qui se retrouve muselé mais il ne prend guère part à la résolution des problèmes tout de même. Et Béatrice, même si elle se découvre une hardiesse et un courage insoupçonnés pour retrouver son neveu, reste un peu trop en retrait, émotionnellement parlant.

Les passages avec Lucien, le grand-père de Béatrice, sont émouvants, dans l'évocation de son passé comme dans son énergie et la sagesse du haut des quatre-vingt-dix ans ans bien sonnés!

Je regrette que le mystère entourant Alpha n'ait pas été davantage fouillé. Il y avait matière à creuser sa psyché et la question de la raison de ses actes malgré ses origines reste sans réponse.

Le style de l'auteur est agréable, nerveux, dynamique et très visuel. Une adaptation ciné ne me surprendrait pas plus que cela! Beaucoup d'action, de suspens, de retournements de situation et de réflexions en un bon équilibre pour page turner sacrément efficace!

Le seul bémol de cette lecture est une gêne très personnelle: c'est un thriller très franco-français. Même si nous sommes dans le fictionnel, l'auteur s'appuyant sur notre système politique français, cela ne me dépayse pas assez et ne me coupe pas suffisamment des réflexions quotidiennes sur les événements de notre pays (surtout avec les élections actuelles et les magouilles politiques qui empuantissent notre climat social). Alors même si je reconnais la qualité de la plume de Jacques Vandroux, son roman a provoqué quelques sombres réflexions, grincements de dents et grimaces au passage.

Mais je préfère ne retenir que le tableau global pour vous dire que cette lecture est excellente, bien ficelée, complexe et ô combien crédible, donc effrayante, avec action et suspens, et même avec la petite love story qui va bien!
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Je suis ravie de voir qu'un auto-édité puisse être édité par une grande maison d'édition. Je suis la première à lire les auto-édité et à crier haut et fort quand certains sortent du lot. Jacques Vandroux, j'en avais entendu parlé depuis quelques mois mais de façon auto-édité sans jamais avoir osé franchir le pas sur son roman. Quand les éditions Robert Laffont m'ont proposé de lire son roman, c'est avec grand plaisir que j'ai accepté.

Un roman qui est aussi grosse qu'une brique, j'ai été assez surprise lors de la réception. Certains romans peuvent servir d'arme... Tiens, aucun auteur n'a encore pensé à utiliser comme arme du crime un livre?! Plaisanterie à part, passons au roman....

Le projet Anastasis est un roman thriller historique. Dans ce roman nous sommes en pleins dans les événements actuels qui touchent le monde entier, "les attentats" (même si l'auteur précise que ce roman a été écrit bien avant que les attentats touchent la France de manière répétitive depuis quelques années) et il aborde le Troisième Reich...
J'ai toujours été passionnée d'histoire durant mes études, donc je savais que le sujet en lui même allait me plaire et ce fut le cas. Ce projet qui remonte de la Seconde Guerre Mondiale pourrait être très crédible.

Mais voilà, la forme employée par l'auteur avec son agent privé, tel un James Bond beau, riche et limite immortel qui met les filles qui veut dans son lit, ça m'a un peu refroidi.... Un agent type sauveur du monde, où l'argent coule à flot, où les contacts sortent d'une pochette surprise pour au final s'en sortir avec un pansement sur l'arcade, ce n'est pas trop ma came. Tout est trop simple, trop facile...
Il y a aussi, cette façon d'introduire énormément de personnages qui vont lui porter leur aide et à chaque fois, nous revoilà parti dans les mêmes explications, répétitions à outrance. Des longueurs parfois inutiles à mon goût.

Le roman en lui même se lit rapidement, le style de l'auteur est là et je n'ai rien à redire à ça. C'est vraiment plus la manière pour faire évoluer l'histoire qui m'a fait bloquer, parfois c'était un peu tiré par les cheveux au niveau des explications. Peut être que s'il avait eu moins de longueurs, de répétitions et moins de personnage "sauveur du monde", j'aurai eu un coup de coeur.

C'est fort dommage, car j'ai adoré le sujet vers lequel, l'auteur voulait nous amener. Je suis peut être seulement pas le genre de public auquel ce roman doit être proposé. Je suis peut être trop terre à terre... Les sauveurs du monde, j'y crois pas... L'argent facile dans la réalité des familles actuelles, j'y crois pas non plus... Mais je peux croire en ce projet Anastasis où les secrets des nos guerres cachent encore à notre époque tant de secrets.

Ce n'est pas un mauvais roman, c'est juste un roman pour un public peut être plus masculin, qui aime le coté agent 007.
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
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Ce roman est un peu épais, pourtant il se lit vite car on a envie de tourner les pages. le rythme est bon, les rebondissements nombreux et le suspense présent jusqu'au bout.
J'ai croisé de nombreux personnages, dont plusieurs fort sympathiques. Beaucoup de sujets actuels sont abordés, beaucoup de lieux visités. L'ensemble est assez classique mais jamais ennuyeux. Un très bon moment de lecture.
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Ce thriller de Jacques Vandroux, d'abord auto-publié avant d'être édité chez Robert Laffont, plébiscité par 400 000 lecteurs (!) me laisse perplexe. Plutôt que de me décarcasser à écrire cette chronique, il me suffirait de faire un calque de ma critique sur « le Silence des Loups » d'Eric Robinne (soit-disant roman de l'été) en juin 2014, pour être, à quelque chose prêt dans la même ligne.
Même sujet de Nazis ressuscités grâce à des manipulations génétiques ; même rythme soutenu par l'apport d'attentats, de meurtres, de poursuites, d'accidents, de bastons en tous genres toutes les dix pages ; mêmes filles aussi belles qu'intelligentes ou dangereuses ; mêmes magouilles politiques etc… A ces ingrédients vous ajoutez un héros qui a tout pour lui, un physique avantageux, de la matière grise, une jeunesse heureuse mais une vie d'adulte troublante et troublée, une âme de séducteur freinée par un passé fautif. Quelques scènes de sexe et une fin heureuse et vous avez la recette d'un best seller.
Inutile dès lors d'avoir une écriture très littéraire, le scénario se suffit à lui-même parce que les lecteurs de thrillers ne demandent qu'un suspense crescendo, de l'adrénaline, de l'hémoglobine, des sentiments loyaux et un final pour midinette. Zorro, D Artagnan, Rouletabille, Tintin… et bien d'autres, tous les chevaliers au grand coeur accourant au secours de la veuve et de l'opprimé, cela existe depuis plusieurs siècles. Transposés aux 21e siècle, beaucoup de ces romans manquent malheureusement de nouveauté. Mais ça paye.
La preuve en est donnée avec ce triller qui m'a aussi piègé malgrè la naïveté et l'irréalisme de certaines situations. Continuons donc à écrire dans le genre.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Je peux m'asseoir ? – Comme tu veux, mon gars. La mer est encore à tout le monde.
Depuis, seuls le claquement des vagues qui venaient frapper les rochers au pied de la falaise, le souffle du vent dans les conifères et le ricanement moqueur de quelques mouettes à la recherche de leur pitance leur avaient tenu lieu de discussion. Jean Legarec connaissait ce genre d'homme. Il en avait fréquenté suffisamment dans sa jeunesse. Il devait lui laisser la maîtrise de la situation. Le Braz déciderait d'engager ou non la conversation. Jean avait appris à être patient.
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(...) et nous n’avions qu’un ordre: ne pas intervenir. Imagine dans quel état nous étions! Des mecs, entraînés à se battre, venus pour rétablir l’ordre, et contraints à l’inaction par des choix politiques qui nous semblaient absurdes.
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Alpha aimait son nom de code. C’est lui qui l’avait choisi. Le loup alpha, chef de meute qui savait aussi chasser en solitaire. Tout ce qui le caractérisait. Il vivait pour son groupe, mais aimait être seul.
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Dans la forêt, en pleine nuit, seules les chouettes vous entendent hurler... et elles s'en foutent.
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Sa femme était la seule personne à qui il avait accepté de parler. Ce qu'il allait leur dévoiler était donc le fruit de ses seules élucubrations, et, pire, sans doute aussi celles de son épouse.
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