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Effectuer 6 000 km à travers des pays de grand froid, c'est ce qu'a fait Nicolas Vanier qui nous le raconte dans son livre - journal de bord : « Avec mes chiens. L'Odyssée sauvage. 6 000 kms à travers Sibérie, Chine et Mongolie" jusqu'au lac Baïkal. Notre célèbre écrivain – voyageur - aventurier, grand amoureux des paysages enneigés – ne craignant rien avec sa meute fidèle, n'en est pas à sa première aventure et c'est toujours avec un plaisir immense que je lis ses récits. D'aillleurs, je les ai tous lus. Pour cette « Odyssée sauvage », il est parti entre le 21 décembre 2013 jusqu'au 15 mars 2014, de la côte Pacifique de la Sibérie pour arriver au majestueux lac Baïkal. La température atteint bien souvent les – 30°C, mais Nicolas Vanier est un musher hors pair avec une meute de chiens amoureux de leur maître (fous de joie de pouvoir avaler les kilomètres) et que Nicolas avait bien choisis. Mon coeur a bien souvent battu plus fort justement pour ces chiens (comme dans chacun des voyages – expéditions – aventures), mais j'ai également admiré la prouesse de Nicolas Vanier : « Je regarde l'océan Pacifique pour m'imprégner de cette image symbolique, le point de départ de ce projet un peu fou que j'ai réussi à mettre sur pied (…) depuis le plus grand océan jusqu'au plus grand lac du monde, à travers Sibérie, Chine du Nord, puis Mongolie. - du calme les chiens ! Ils sont dix. Alignés deux par deux, à gesticuler, à aboyer, à exprimer de toutes sortes de façons leur impatience à prendre le départ. Je remonte tout l'attelage jusqu'à Burka, la chienne de tête. Elle me regarde, observe mon comportement, me jauge. Elle suit avec attention chacun de mes gestes, dont elle connaît les codes. - Ma Burka, tu sais ? Tu comprends ce qui nous attend ? Elle me regarde avec des yeux pleins d'amour. Elle me fait confiance. - Je compte sur toi ma belle. » Il faut dire que depuis longtemps, Nicolas Vanier avait réussi à tisser un lien formidable avec ses chiens qui lui rendent bien son amour et toutes ses attentions. Ils sont prêts à tout pour lui : se creuser un trou dans la neige pour se protéger – se passer de manger quand la nourriture se fait rare… Un amour splendide. Finalement, bien que je sois une fan de Nicolas Vanier, je me suis toujours bien préoccupée de ses chiens qui sont des êtres prêts à tout subir. On participe à un périple époustouflant au milieu de territoires plus que sauvages. Les quelques habitants rencontrés sont bien simples et accueillants. Dans cette aventure, Nicolas avait choisi un attelage plutôt jeune (entre un an et demi et trois ans et demi) alors que lui, le musher, avait cinquante-deux ans. Pffft ! Comme s'il se trouvait âgé ?!? En attendant, avec la fougue de ses chiens, il s'est « dérouillé » et a réussi l'incroyable. Alors, bravo qui ? Pour ma part, c'est « Bravo Nicolas » et « Bravo les chiens » ! Une aventure, un voyage de toute beauté qui donne envie d'y participer, bien au chaud dans un traîneau sous un tas de couvertures (ou plus). Et un voyage de plus réalisé avec ce livre, et quel voyage ! + Lire la suite |