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EAN : 9782332924681
148 pages
Edilivre-Aparis (23/04/2015)
3.89/5   32 notes
Résumé :
Axel, un jeune psychiatre un peu snob et fort solitaire, se retrouve confronté à Alexandra, une reporter aussi mystérieuse qu'ambiguë. Tour à tour agacé, désarçonné, intrigué par la jeune femme, il finira par en tomber violemment amoureux, jusqu'à l'obsession, jusqu'à la folie...
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Je remercie énormément Virginie Vanos pour l'envoi, en service presse, de son roman : le spectateur.
Axel, un jeune psychiatre un peu snob et fort solitaire, se retrouve confronté à Alexandra, une reporter aussi mystérieuse qu'ambiguë. Tour à tour agacé, désarçonné, intrigué par la jeune femme, il finira par en tomber violemment amoureux, jusqu'à l'obsession, jusqu'à la folie...
Le spectateur est un court roman que j'ai dévoré d'une traite car il est très bien écrit et se lit rapidement.
Ce fût un réel plaisir pour moi de retrouver la plume de Virginie Vanos car elle sait me transporter dans son univers et m'emmener avec elle.
J'avais très envie de savoir comment aller évoluer Axel et comment son coup de coeur allait finir.
C'est un homme solitaire, qui a peu d'amis. Il n'a pas d'amoureuse. Il est psychiatre et un jour il va se retrouver face à la célèbre Alexandre, une reporter qui l'attire.. un peu.. beaucoup.. passionnément.. voir jusqu'à la folie !!
Elle ne se livre pas vraiment, Il est attiré par elle mais ne peut pas lui dire, après tout c'est sa patiente...
Et si elle ne l'était plus, aurait t'il alors le droit de lui avouer ses sentiments ??
Le spectateur est un très bon roman psychologique qui m'a énormément remué. On sent que l'autrice a mis tout son coeur à l'écrire.
J'ai apprécié le personnage d'Alex, plus complexe que je ne l'imaginais. Quand à Alexandra, difficile de savoir qui elle est vraiment...
Leur rencontre va dans un sens faire des étincelles pour le meilleur ?? Ou pour le pire ??
J'ai apprécié l'histoire, très bien ficelée ; les personnages mais aussi l'ambiance très particulière qui se dégage de ce roman.
Je n'ai pas été déçue par la fin, ce n'est pas forcément celle que j'aurais imaginé au départ toutefois c'est tout à fait cohérent.
Vous l'aurez compris, cet ouvrage m'a plu, il ne m'a pas laissé indifférente. Je dirais même qu'il m'a troublé !
Ma note : 4,5 étoiles.
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J'ai lu « Chicha et autres nouvelles » en quarante-cinq minutes.
J'ai lu « L'Exilée » en une heure et quelques.
Et là, je viens de lire « le Spectateur » en à peine plus de temps.
Je ne lis pas les livres de Virginie Vanos, je les dévore.
Et quand je les dévore, je les adore.
Ils coulent tous seuls.

« le Spectateur » est dans la droite ligne des autres livres de Virginie et j'aime cette unité, cette harmonie, créée par l'unité des personnages, puisqu'on retrouve les mêmes caractères dans « le Spectateur » et dans « L'Exilée » mais aussi par la constance, la persistance et la maîtrise du style et des sentiments.

Alors, et je pense que Virginie, avec son humilité de jeune auteure ne m'en voudra pas si je commence par quelques menues critiques sur les rares et minuscules scories que j'ai trouvé dans « le Spectateur » comme dans ses autres livres.

C'est vrai que quelques fois il m'a semblé que l'évolution des sentiments de ses personnages était un peu trop rapide, qu'il y manquait peut-être une ou deux étapes, un ou deux détails supplémentaires, pour les rendre un peu plus crédibles. Et ainsi, c'est vrai que quelques fois, le fil semble se distendre un peu, manquer un peu de matière, pour rester toujours aussi lumineux, même si on ne le perd jamais.

Mais ce ne sont que des détails qui ne gênent et n'altèrent jamais la lecture et qui n'enlèvent rien à la beauté et à la passion de ce livre.

Ce que j'aime particulièrement dans « le Spectateur », c'est le style.
Le style de Virginie Vanos.
Ce livre se lit absolument d'un trait, mais avec ce qu'il faut de souffle pour pouvoir toujours respirer. Il est simple, direct, pur, léger, au sens positif, c'est-à-dire non pas qu'il soit superficiel ou qu'il manque de profondeur, mais aéré, clair, avec juste ce qu'il faut de sophistication ici et là, pour le magnifier et le rendre un peu plus lumineux.
Il est rythmé, presque poétique parfois, et les brèves pauses qu'il offre servent judicieusement à reprendre ce qu'il faut de respiration et d'inspiration pour continuer immédiatement vers la suite.
L'intrigue, encore une fois, comme dans « L'Exilée », n'est pas bien compliquée mais Virginie sait ménager ce qu'il faut de suspens, même si l'issue qui se propose au fil du roman n'est pas mystérieuse ni difficile à deviner, pour que le lecteur soit irrésistiblement entraîné vers la fin.

Ce que j'aime aussi, et peut-être plus, c'est la façon qu'a Virginie de nous présenter ses personnages.
Je crois qu'il est impossible de ne pas les aimer ou au moins de ne pas avoir d'affection pour eux.
En effet, comme dans « Chicha » et dans « L'Exilée », Virginie nous les dépeint par petites touches, nous en offre les contours avec quelques indices sur leur personnalité plus profonde, mais elle le fait avec tant de délicatesse, de respect, d'amusement et d'humour parfois, mais surtout avec tant de compassion et de tendresse, en un mot avec tant d'amour, qu'ils se révèlent comme de vrais amis qu'on aurait envie d'écouter, de comprendre et d'aider.
Comme toujours, Virginie ne veut pas trop les déranger dans leur intimité et elle nous laisse le soin, à nous lecteurs, de les imaginer plus complètement.
J'adore littéralement cette opportunité et cette ouverture que l'auteure nous propose et qui donne une dimension supérieure à son livre, qui bien que sombre parfois, en devient dès lors très lumineux.
Un mot sur l'histoire, sur l'intrigue.
Encore une fois, c'est une histoire simple, limpide, qui se lit facilement sans demander d'efforts de compréhension démesurés.
Les seules complications, et éventuellement les difficultés, qui apparaissent résident dans les sentiments des personnages, dans leur évolution et dans leur interaction entre personnages et en particulier entre Axel, le psychiatre, et Alexandra, sa patiente, car il s'agit effectivement de la rencontre entre un psychiatre et sa patiente qu'il finit par aimer, dans un assez classique phénomène de transfert.
Mais Virginie, justement, les décrit très directement et très simplement avec une étonnante justesse.
Alors, bien sûr, j'entends déjà certains esprits supérieurs et hautement intellectuels nous dire que cette interprétation des émotions et des sentiments est trop superficielle, que c'est plus compliqué que ça, etc, etc…
Moi, je dis que bien que n'étant ni psychanalyste ni psychiatre ni même psychologue mais néanmoins suffisamment versé et expérimenté dans l'observation des comportements que le récit de ce transfert est parfaitement exécuté et crédibilisé par Virginie, moins quelques détails, certainement, mais qui n'auraient rien ajouté à la beauté de l'histoire.

Car ce livre est beau, purement, simplement et honnêtement beau, comme les autres.
Il est fin, il est simple, il est lumineux et il ne laisse à aucun moment indifférent.
Car l'histoire du transfert n'est que le fil.
La vraie histoire, le vrai propos de Virginie, qui nous ramène à l'unité et à l'harmonie de tous ses livres, le vrai sujet, c'est l'amour et l'amitié.

Nous sommes invités à partager la vie des extraordinaires amis du spectateur et franchement, qui ne voudrait avoir un ami comme Orhan qui rassure son ami en lui disant qu'il a enfin découvert l'amour et que même s'il ne récolte rien en retour, c'est la plus belle chose qui pouvait lui arriver ?
Et qui, comme Axel, ne voudrait pas, enfin, pouvoir tout abandonner et laisser son passé derrière lui pour partir sur la route de son destin à la rencontre de son amour enfin trouvé ?

Alors, je n'ai pas pleuré. J'ai respiré. J'ai souri. J'ai pensé à mon véritable et inconditionnel amour.
Et j'ai mis « le Spectateur » sur ma table de nuit, à côté de « L'Exilée » et de mes dix autres livres préférés.
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Le spectateur, un cri d'amour d'une femme qui se cherche, qui se construit, qui s'est peut-être trouvée dans l'autre. Oui mais voilà, l'autre ne voit rien, ou pire, il ressent mais ne parvient pas à exprimer ses sentiments. D'une réalité flamboyante, l'auteur nous entraine dans l'introspection de deux êtres qui se cherchent alors qu'ils se sont trouvés sans vouloir se l'admettre. Commence alors un véritable jeu de séduction en forme de combat, de méfiance, d'appels désespérés qu'on regrette presque aussi vite qu'on les lance. Une écriture aisée, une lecture fluide, un style épuré pour évoquer la complexité du sentiment amoureux. Et pour ceux qui trouvent que le récit est trop court, je dirai simplement qu'il est inutile d'en faire plus quand la justesse des mots et des phrases est à ce point maitrisés.
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Ce livre de 148 pages se lit avec beaucoup de facilité, il n'a pas d'ailleurs même pas duré 24h dans ma #Pàl et c'est généralement signe que l'écriture est limpide. Une écrite aisée pour des sentiments d'une grande complexité et une histoire assez particulière.

En effet, on découvre Axel, personnage principal du roman. Psychiatre de formation et grand solitaire, ce dernier évolue entre son travail, ses lectures et ses collègues qui se trouvent également être ses amis, Terence, Orhan et Marek. La vie amoureuse d'Axel est quasi-inexistante à part quelques petites aventures par-ci par-là. Les premiers chapitres permettent de comprendre comment cet enfant solitaire a pu souffrir de la distanciation créée par ses propres parents, snobs et bourgeois qui n'ont suivi que de loin l'éducation de leur fils unique et sont très rattachés aux convenances et au qu'en dira-t-on.

Mais un jour, une simple consultation, celle d'une célèbre reporter internationale, va faire basculer à jamais le cours paisible de la vie d'Axel. Alexandra Mars est une femme forte et ambitieuse, qui arpente les pays à la recherche de clichés, d'histoires à raconter, de malheur à palper et de joies à faire découvrir. Elle a besoin d'Axel pour une psychanalyse. Et cette jeune femme rebelle va le fasciner jusqu'à devenir une cuisante obsession qui l'empêchera de se concentrer sur autre chose que la belle, sous les regards intrigués et fort inquiets de ses amis qui le voient dépérir de jour en jour devant cet amour foudroyant qui l'a pris au dépourvu et dépossédé de sa raison.

Noyé dans les affres d'un amour qui s'alimente de son imaginaire, les seules escapades reposantes d'Axel sont ses lectures. Et ses périodes d'emphase littéraire permettent de découvrir ses goûts pour certains classiques : « Les Trois Mousquetaires », « Othello » ou encore « La Nuit des Rois » de Shakespeare.

En avançant dans les chapitres, on découvre l'importance accordée à l'amitié dans ce roman, cette fraternité bienveillante qui permet de se raccrocher face aux dures épreuves de la vie. On entrevoit aussi le lourd fardeau de la solitude, la froide hypocrisie des convenances, l'amour foudroyant et magique qui s'abat comme la foudre et prive de tous les moyens.

La fin est surprenante et inattendue. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas risquer de trop en dévoiler. C'était une belle lecture dans l'ensemble, même si j'ai le sentiment d'être restée sur ma faim, je pense que l'auteur aurait pu étoffer un peu plus pour permettre plus d'attachement aux personnages et à leurs histoires. Il n'en demeure pas moins que certains passages romanesques sont aussi très poétiques. je vous laisse les découvrir un peu plus bas et vous dis bonne lecture !
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Je prends toujours plaisir à découvrir de nouveaux auteurs et à venir vous en parler.
Dans ce court roman, je me suis laissé emporter par la plume maîtrisée pleine de maturité, de finesse et tout en nuances de Virginie Vanos. Chaque mot est choisi avec soin pour en faire un cocktail harmonieux et délicieux. Des passages tantôt teintés d'élans dramatiques tantôt frappants de réalisme s'enchaînent et nous captivent. Toute la poésie qui ressort de ce texte est saisissante, je me suis délectée de ce doux moment dans ses mots, le sourire aux lèvres ou la larme à l'oeil, mais toujours le coeur chamboulé. C'est juste, d'une exactitude poignante et il est impossible de ne pas laisser courir nos yeux sur ses phrases sublimes.
Comme un magnifique reflet de l'existence on y croise toutes les émotions de cette tranche de vie, le bien et le mal, le bon et le mauvais, la joie et la tristesse, la raison et la démence... Les tourments faisant suite à une rencontre y sont relatés avec tant de grâce et de déchirements ! C'est époustouflant !
Totalement captivant et d'une beauté littéraire rare je me suis vraiment régalée page après page, intriguée par l'histoire et subjuguée par cette prose exquise. La dimension psychologique de cette fiction ne peut nous laisser indifférents, on est transcendés par sa puissance.
L'amour y est conté avec force et précision, dans toute sa beauté, ses mystères et ses ravages aussi. La passion dévorante qu'il peut engendrer est décortiquée de la plus profonde et méticuleuse des façons. Les répercussions de tant d'obsession amènent Axel, héros troublant et passionné aux portes de la folie... Axel a des choses à nous dire, une expérience à partager, êtes-vous, à votre tour, prêts à l'écouter ?
Relations, liens, sentiments ambivalents, situations limites et ambiguës traversent le récit pour nous remuer au plus profond de nous-mêmes. C'est aussi incontestablement une belle ode à l'amitié : vraie, pure, malgré les différences.
Le Spectateur est une balade livresque bouleversante par ses vérités et ses réflexions intenses, d'une force psychologique émouvante. Tout est réuni pour un moment unique de plaisir littéraire nourrissant notre intellect, je vous invite vraiment à la découverte, autant de ce roman que de la plume emplie de raffinement de son auteure.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Serions-nous devenus utilitaristes au point de ne plus considérer le bonheur comme un art de vivre mais seulement comme la récompense de nos efforts les plus pénibles.
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Je savais que les apparences étaient trompeuses et je me pris à attendre notre premier entretien avec une grande fébrilité. Cette femme cachait quelque chose, et quoi que ce fût, j'avais la nette certitude que c'était un secret unique et passionnant.
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En tout cas, prends garde aux bonbons acidulés. C'est peut-être délicieux mais ça te flingue les dents et ça te colle des ulcères. Relis ta pièce, Roméo, ton histoire, elle finit mal !
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Douleur … Le mot était lâché. Elle s’était imposée sournoisement à moi au cours des mois passés. Je l’avais d’abord considérée comme une patiente ordinaire, quoiqu’un peu étrange, puis comme un challenge à relever en tant que thérapeute et enfin, l’évidence me creva les yeux : elle était devenue mon miroir déformant ainsi qu’une belle et non moins cruelle obsession.
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Je me posais cent fois par semaine la question suivante « Pourquoi cette femme te perturbe tant ? ». Cent fois, je détestais que je me faisais « Car cette femme est ta parfaite égale et présente les mêmes qualités comme les mêmes vices que toi ». Parfois même, je la jugeais supérieure.
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