Serions-nous devenus utilitaristes au point de ne plus considérer le bonheur comme un art de vivre mais seulement comme la récompense de nos efforts les plus pénibles.
En tout cas, prends garde aux bonbons acidulés. C'est peut-être délicieux mais ça te flingue les dents et ça te colle des ulcères. Relis ta pièce, Roméo, ton histoire, elle finit mal !
Je savais que les apparences étaient trompeuses et je me pris à attendre notre premier entretien avec une grande fébrilité. Cette femme cachait quelque chose, et quoi que ce fût, j'avais la nette certitude que c'était un secret unique et passionnant.
Je n'avais qu'un seul souhait : que demain soit un autre aujourd'hui, voire un autre hier.
Douleur … Le mot était lâché. Elle s’était imposée sournoisement à moi au cours des mois passés. Je l’avais d’abord considérée comme une patiente ordinaire, quoiqu’un peu étrange, puis comme un challenge à relever en tant que thérapeute et enfin, l’évidence me creva les yeux : elle était devenue mon miroir déformant ainsi qu’une belle et non moins cruelle obsession.
"Elle les considérait comme une diarrhée ophtalmique" (on parle de larmes)
Je me posais cent fois par semaine la question suivante « Pourquoi cette femme te perturbe tant ? ». Cent fois, je détestais que je me faisais « Car cette femme est ta parfaite égale et présente les mêmes qualités comme les mêmes vices que toi ». Parfois même, je la jugeais supérieure.
Le Spectateur de Virginie Vanos
" Serions-nous devenus utilitaristes au point de ne plus considérer le bonheur comme un art de vivre mais seulement comme la récompense de nos efforts les plus pénibles.
Bien que je n’eus prononcé le moindre mot, je ressentais vibrer les accents de mon cri de douleur. J’aurais voulu hurler, j’aurais voulu que l’univers tout entier résonnât de mes échos de détresse.