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Citations sur La malédiction des pharaons (17)

— Comment peux-tu médire sur celle qui t’a élevé et qui se trouve sur le trône d’Égypte ? rétorquait Pépiséneb. Ta mère n’était qu’une ancienne fille de harem, ambitieuse et perverse !
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En souvenir de son oncle qui l’avait élevée, elle avait veillé sur leur éducation et leur apprentissage, Ankhesenpépi avait disparu aussitôt après avoir mis au monde le fils de Pépi II. Aussi avait-elle choisi ses nourrices, ses professeurs, ses entraîneurs qui étaient souvent les mêmes que ceux de son fils. Tous deux avaient appris ensemble les lettres et les enseignements des Anciens. Ils avaient récité les morales des Sages et s’étaient affrontés dans des épreuves sportives avant de partir pour la chasse et la guerre.
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Même si Nitocris, aidée de Philippos, ancien second du gouverneur d’Assouan, et du nomarque d’Abydos, avait tenté d’unir l’Égypte du nord et du sud, même si elle avait accepté de donner à Abydos un pouvoir plus important afin de ne pas imposer à tous les Égyptiens la suprématie de Memphis, même si elle avait neutralisé pendant des années les velléités et les ambitions des notables qui souhaitaient la chasser de la capitale, la reine aimée du peuple n’avait pu éviter la haine croissante qui opposait son fils à celui d’Ankhesenpépi, la dernière femme de son oncle Pépi II. Nitocris avait, pourtant, respecté ses engagements et donné aux deux garçons autant d’amour que possible.
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Ankhtifi n’écrivait pas au hasard ces lignes qui auraient pu paraître prétentieuses à celui qui ne le connaissait pas. Car le chef d’Héfat avait grandement mérité les louanges qu’il s’adressait. Non content d’avoir immédiatement accepté de seconder les généraux d’Armant, encerclés par des soldats de Thèbes et de Coptos, Ankhtifi avait trouvé une solution pour combattre les Thébains. Il avait également réussi à lutter contre la famine, à une époque où les enfants mouraient sur les rives du fleuve et où les Égyptiens se mangeaient entre eux tant ils avaient faim.
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Il reprit un calame neuf qu’il tailla et écrivit :
Moi, prince et pacha, responsable du trésor royal de Basse-Égypte, Ami unique, Chef des armées, Responsable des interprètes, Superviseur des monts, Chef du nome d’Hiérakonpolis, je déclare que le dieu Horus m’a entraîné dans le nome d’Edfou afin d’y rétablir l’ordre de Maât et de lui redonner le bonheur. Je vais obéir au dieu car Edfou est inondée. La ville est à l’abandon. Celui qui devait la gérer et l’administrer l’a ruinée. J’ai tout fait pour réunir ceux qui étaient responsables de cette destruction. J’ai alors pris des décisions aussi rapides que sérieuses. Je me suis montré courageux et rusé quand j’ai dû rassembler trois nomes ou accorder des ennemis pour le bienfait des cités et de leurs habitants. Je crois être vaillant et personne ne me ressemble. J’ai toujours déclaré ce que je pensais quand les Égyptiens gardaient le silence. J’ai trouvé des solutions judicieuses. J’ai su me faire respecter et craindre.
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Ankhtifi, chef du troisième nome de Haute-Égypte, situé non loin de Thèbes, jeta le manuscrit sur lequel il travaillait en vain depuis l’aube. Il lança son calame par la fenêtre et ordonna à son scribe de débarrasser les pains d’encre qui avaient fondu. Dirigeant Héfat au sud de Thèbes, il envoya son chambellan à la recherche de deux policiers qu’il savait aussi malhonnêtes que corruptibles.
— Je les déteste mais ils sont efficaces.
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N’osant refuser, Alexandros hocha la tête et consentit à rester quelques jours de plus à Alexandrie. Il s’installa à l’écart et lut tranquillement le début d’une aventure aussi passionnante qu’effrayante. Il connut ainsi la vie de ses ancêtres à une époque où les rois se faisaient encore construire les plus hautes pyramides à Saqqarah et Abousir.
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e pharaon se fit annoncer. Il avait précisément décidé de confier à son fils la mission délicate d’en savoir plus sur les prédictions inquiétantes du danseur.
— Mais je veux, lui dit-il, que tu agisses dans le plus grand secret pour n’effrayer ni la cour ni le peuple.
— J’avais prévu de rentrer en Grèce…
— Mon fils, je sais que tu es le plus brillant de tous. Toi seul réussiras dans cette entreprise. Pharaon a besoin de toi.
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« Je vais enfin découvrir la vérité sur cette malédiction et savoir si mon père est réellement en danger », se dit Alexandros.
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Dès le lendemain, Alexandros était plongé dans les manuscrits de la bibliothèque d’Alexandrie recherchant des détails de la vie de Nitocris et de cette ancienne malédiction. S’intéressant aussi à ses descendants, il lut une histoire qui retint son attention. Elle se passait sous les règnes d’Antef et de son épouse Néferméribrê, fille de Néferkharê VII, tandis que Chemay était vizir à Thèbes et que cette dernière cité, en plein développement, s’opposait aux chefs d’Hiérakonpolis. L’un des personnages importants de cette période se nommait Ankhtifi, chef du troisième nome de Haute-Égypte.
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