Meurtre aux Jeux Olympiques

Bien que n'ayant pas beaucoup apprécié la première aventure d'Alexandros, je me suis laissé tenter par la suite (un an après). Et là, je me dis que j'aurai du peut-être m'abstenir.
Autant il n'y a rien à redire sur les connaissances historiques (je rappelle que l'auteure est historienne et qu'elle a déjà publié des livres sur les Jeux Olympiques antiques), autant le récit ne m'a toujours pas convaincu.
Je crois que ce qui me dérange le plus dans les fictions de Violaine Vanoyeke c'est son style, son écriture. Prenons les dialogues par exemple. Je les trouve trop artificiels. Peu crédibles. Et puis, comme je l'avais déjà signalé pour Une Mystérieuse Égyptienne, il manque vraiment quelque chose pour m'immerger dans l'histoire. Un souffle? Un sens plus approfondi de la fiction? Je regrette sincèrement de ne pas plus apprécier cette série car je pense réellement que tous les éléments d'un bon livre sont réunis. Dommage...

"Meurtre aux Jeux olympiques"... Rien que le titre fleure bon l'histoire bien surrannée en noir et blanc, pleine de barbouzes et de flics qui boivent du whisky et bouffent du boeuf en daube tous les midis. On s'attend à voir débarquer Raymond Souplex. Ça vaudrait des noms comme "Du rififi dans la schnouf" ou, côté Marmiton, "Purée traditionnelle au jambon de pays" : c'est plein de promesses mais c'est parfois insipide.

Eh bien là, pareil. Sans compter que bien sûr les JO en question ne sont pas de l'époque moderne. Alors forcément faut expliquer plein de trucs au lecteur. Et pour expliquer il faut du temps. du temps pris sur l'intrigue elle-même. Résultat, on lit pour moitié un livre d'histoire sur les habitudes sportives de l'antiquité. Ça tombe bien l'auteure est historienne spécialiste de cette époque. L'autre moitié, c'est le livre d'une histoire, un polar. Ça tombe mal, l'auteure n'est pas écrivaine. Son écriture est sans relief. Et l'assemblage "cours d'histoire"-"évolution de l'intrigue" est lourdement monté.
Bref, j'ai déclaré forfait dès la soixantième page. Les JO, ce sera sans meurtre j'espère, devant ma télé en août. Il y aura plus de suspens que dans ce livre.

Livre très intéressant! En ce qui concerne l'intrigue principale, le dénouement n'est pas à proprement parlé un motif d'intérêt important pour la lecture de ce livre, mais par contre, l'ensemble des détails historiques que ce roman renferment le sont! J'ai été agréablement surprise par la technique de Violaine Vanoyeke pour faire passer un tas d'informations et descriptions historiques comme si de rien n'était. Moi qui ne suis pas passionné de roman historique, et qui rechignes à les lire, je trouves celui-ci passionnant, pas trop lourd, et construit de manière très agréable. Bon après, il vrai aussi que l'antiquité est une des périodes historique que j'apprécie le plus, alors forcément ça a joué en sa faveur ;-)

L'ambiance y est complètement, ça fait penser à Christian Jacq même si la période à laquelle l'action se situe est différente.
Les détails historiques foisonnent, c'est l'intérêt du livre, c'est le métier de l'auteure.
Par contre l'action, les dialogues et le côté "polar" ne me convainquent pas.
Donc une lecture sympa, mais plus pour l'ambiance et l'intérêt pédagogique que comme roman policier.