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EAN : 9782354083571
304 pages
Mnémos (03/06/2016)
3.92/5   20 notes
Résumé :
Le thème de l’anthologie des Imaginales 2016 ose le face-à-face entre deux personnages archétypaux provenant de mondes différents. La fée est un personnage principal de la rêverie médiévale, du fantastique, de la fantasy. L’automate est un produit de la culture quasi industrielle, de la pensée scientifique, de la science-fiction. Deux univers qui s’opposent sans doute, mais dont la rencontre est propice à l’imagination et fait jaillir des étincelles. Cette anthologi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
L'anthologie 2016 du festival des Imaginales voulait audacieusement associer deux archétypes qui se croisent rarement. Les auteurs, essentiellement francophones, avaient pour cahier des charges d'écrire des nouvelles faisant intervenir des fées et des automates. En dehors de cela, c'était open bar.
Des fées et des automates, ben, voyons ! Comme si ces archétypes avaient l'habitude de se côtoyer tous les jours dans l'imaginaire. Sacré gageure !
Eh bien je l'avoue, je suis époustouflé par le talent mis en oeuvre par les plumes qui ont participé à l'exercice. A des degrés divers, j'ai vraiment apprécié 90% de ce que j'ai lu. La variété des ambiances, des tons, des époques, l'imagination employée pour cuisiner les thèmes ont ajouté au sentiment de partir pour un long voyage débridé aux multiples escales. Je ne connaissais pas 70% des auteurs et je peux vous dire que ma PAL virtuelle est à l'agonie.

Mon top 3 (dans l'ordre ou le désordre) comprend :
* Fabien Cerutti (Le crépuscule et l'aube) qui nous fait assister, dans son univers uchronique médiéval du Bâtard de Kosigan, à la lutte de Faërie contre l'Humanité. Une interprétation fusionnelle fée/automate. C'est épique, rythmé en crescendo avec succession de plus en plus rapide des points de vue. Je n'ai pas encore lu les romans, mais là je n'ai plus le choix.
* Adrien Tomas (L'énergie du désespoir) Cette fois une relation déséquilibrée entre automates et fées, mais surtout une vision péjorative de l'humanité qui utilise à outrance toutes les ressources dont elle peut s'emparer pour favoriser son bien-être. L'inventivité de ce récit m'a emporté.
* Gabriel Katz (Magie de Noël) qui nous prouve qu'il sait décrire un monde dystopique dans lequel je n'aimerais pas vivre mais dont il n'est pas improbable qu'il advienne dans un futur proche. Les automates ressemblent plus à l'image traditionnelle. La fée… aaah non, je ne dirai rien. Ça fait partie du coup de théâtre de la fin.

Juste en dessous, dépassé à peine d'une courte tête, il y a un peloton de très bonnes nouvelles. Je citerai Pierre Gaulon (Le tour de Vanderville) qui, dans une foire du fin fond du limousin, met face à face deux numéros réussi d'imitations de comportement humain. Mécanique ou magique ? Pierre Bordage (AuTOMate) qui détourne un peu le cahier des charges pour nous parler, avec son talent habituel, de la médiocrité humaine dans notre quotidien. Et bien sûr Lionel Davoust (Le plateau des chimères) et sa nouvelle pierre de conquête de l'empire d'Asreth dans l'univers d'Evanégyre, où comme dans La Volonté du Dragon, c'est la ruse qui va être victorieuse.

J'avoue n'avoir été déçu que par Nabil Ouali (Al'ankabût) qui, malgré sa belle plume, oublie de parler du contexte de son récit, ce qui m'a empêché de comprendre ce qu'il se passait et pourquoi.

L'anthologie présente donc une grande variété d'ambiances et d'interprétations des fées et des automates : de la vision traditionnelle au détournement de concept, de la fusion/collaboration à l'affrontement/esclavage. La plupart du temps, l'humanité apporte ce qu'il y a de MAL dans le récit.

Je remercie boudicca dont la critique a attiré mon attention, et Lionel Davoust qui, en me twittant que le recueil contenait une nouvelle sur Asreth, a fini de me convaincre. Et c'était carrément une bonne idée.
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Depuis 2009 le festival des Imaginales profite de la réunion des meilleures plumes de la fantasy francophone à Épinal pour sortir une anthologie confrontant deux figures emblématiques du genre. Aux reines et dragons, elfes et assassins ou trolls et licornes succèdent donc deux nouveaux personnages : la fée, créature incontournable des récits merveilleux, symbole de féminité et de magie, et l'automate, être constitué de métal et de boulons, intimement lié au monde de l'industrie et de ce fait plus volontiers associé à la science-fiction. Quatorze auteurs ont cette année apporté leur pierre à l'édifice sous la direction de Jean-Claude Vantroyen qui prend donc la suite de Stéphanie Nicot, Lionel Davoust, Sylvie Miller et Jean-Claude Dunyach à la tête de l'anthologie. Parmi les auteurs sollicités, certains profitent de l'occasion pour nous en dévoiler un peu plus sur un univers déjà exploité : c'est le cas de Charlotte Bousquet qui nous offre une jolie nouvelle prenant place à Senanq, ville fascinante et labyrinthique révélée par l'ouvrage collaboratif « Jadis » (« Le rouet noir »). Lionel Davoust revient lui à l'univers d'Evanégyre et dépeint l'affrontement de deux puissances et de deux visions du monde radicalement différentes (« Le plateau des chimères »). On retrouve également la France médiévale uchronique de Fabien Cerutti qui signe avec « Le crépuscule et l'aube » une nouvelle réussie consacrée à la disparition d'un des peuples merveilleux peuplant encore cet hexagone du XIIIe siècle revisité. Trois textes qui ne font que confirmer la maîtrise des auteurs et qui permettent aux lecteurs ayant lu leurs précédents ouvrages de bénéficier d'un bonus appréciable.

Les autres nouvelles sont d'aussi bonne qualité, même si quatre textes sortent à mon sens du lot. La première est incontestablement « Magie de Noël » de Gabriel Katz qui nous transporte dans un Paris post-apocalyptique dont certains quartiers sont devenus de véritables zones de non droit. Un père de famille va cependant braver le danger par amour pour sa fille qui rêve de se voir offrir pour Noël une fée. Une nouvelle touchante, très immersive et dotée d'une chute bien amenée qui apporte un tout nouvel éclairage au récit. Autre texte marquant de cet anthologie, celui d'Estelle Faye (« Smoke and Mirrors »). Les interactions entre la fée et l'automate y sont quasi inexistantes néanmoins tous deux ont leur place dans cette intrigue qui met en scène trois jeunes filles bien décidées à réaliser leurs rêves… mais à quel prix ? La plume de l'auteur est toujours aussi agréable et on se prend rapidement au jeu tragique qui se joue ici. Adrien Tomas et Pierre Bordage optent pour leur part pour une critique de certains aspects de notre société moderne. le premier imagine une cité dont l'énergie dépendrait de l'exploitation immodérée et destructrice d'un autre peuple (« L'énergie du désespoir »). le second met en scène une fée amoureuse d'un humain et luttant tant bien que mal contre la routine dans laquelle elle et son amant se laissent enfermer (« AuTOMate »). Deux textes complètements différents, tant au niveau du style que de la mise en scène de ces fées et automates mais qui séduisent par leur originalité et par leur réflexion.

Cette septième anthologie des Imaginales est donc un très bon cru mettant en scène de façon originale et variée deux figures à priori difficilement conciliables car appartenant à deux mondes et deux genres différents. L'occasion pour ceux qui le souhaiteraient de se familiariser avec quelques unes des plus belles plumes françaises des littératures de l'imaginaire...
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Cette anthologie a tout de suite attiré mon attention par les auteurs qui y ont participé. Ce fut mon premier achat aux Imaginales. Nous avons réussi à avoir les dédicaces de tous les auteurs présents lors du festival même la seconde dédicace bonus de Fabien Cerutti. En effet, Fabien Cerutti offrait une seconde dédicace bonus à ceux qui lisaient sa nouvelle avant la fin du salon. Ce que Lhotseshar et moi avons réussi à faire en nous réveillant (involontairement) assez tôt le dimanche matin. La couverture du livre est signée Hélène Larbaigt, l'illustratrice de l'affiche du festival cette année. Elle contient 13 nouvelles.

Smoke and mirrors: La première est signée Estelle Faye, déjà présente dans l'anthologie des Imaginales de l'année dernière. Cette nouvelle est une variation sur le thème de la petite sirène, avec la notion de sacrifice pour réaliser ses rêves. Elle se situe à 3 époques différentes. La fée y est plus présente que l'automate mais ils sont plus des éléments de l'histoire sans être vraiment au coeur du récit. L'écriture d'Estelle Faye est toujours très belle et rend cette nouvelle très agréable à lire et d'un très bon niveau.

Le rouet noir : Cette nouvelle de Charlotte Bousquet se situe dans l'univers de Jadis, livre concept des éditions Mnémos. L'écriture de l'auteure est très belle mais j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Je ne connais pas l'univers de Jadis et cela m'a un peu manqué pour être complétement dedans.

Le crépuscule et l'aube: Cette nouvelle de Fabien Cerutti se situe dans l'univers du bâtard de Kosigan mais bien avant en 1263 en Bourgogne dans le conté de Kosigan. le personnage principal fabrique un automate grâce à l'aide des fées, mais celles-ci sont en danger. L'automate et une fée sont amenés à s'entraider et sont au centre du récit. C'est une très belle nouvelle, bien écrite où on découvre les talents de poète de l'auteur, ainsi qu'une vision originale de l'automate.

Le comte et l'horloger: dans cette histoire de Benoit Renesson, un horloger est chargé de réparer un automate par le comte d'un domaine. L'automate est destiné à une fée. Les 2 sont au centre du récit et on retrouve la légende de la fée qui se penche sur le berceau des enfants pour les bénir. Cette nouvelle se lit bien et intéressante, avec beaucoup de sensibilité même si elle est peu originale.

L'énergie du désespoir: Adrien Tomas était lui aussi présent dans l'anthologie de 2015 mais cette fois cette nouvelle ne se situe pas dans le même univers que celle de Trolls et légendes et de Trolls et licornes. Il y a 3 personnages principaux : un homme qui apprend la chasse auprès de Kimba une chasseuse professionnelle et un automate. L'automate fonctionne grâce aux enchantements des fées. Mais les réserves d'énergie ont été mises à mal par des attentats. le climat de l'histoire est assez oppressant et renvoie à des éléments malheureusement d'actualité. L'auteur reprend un principe de narration qu'il affectionne avec plusieurs points de vue. Cette nouvelle est assez originale et très bien traitée.

L'étalon: Cette nouvelle de Paul Beorn est bien écrite et assez sombre. Les fées et les automates sont au coeur de l'histoire. J'ai beaucoup aimé cette nouvelle dont on a du mal à deviner la fin. L'histoire est très prenante et c'est une vraie réussite.

Magie de noël : Cette nouvelle de Gabriel Katz se situe dans un monde visiblement futuriste où un père veut trouver une fée pour sa fille. La vie est difficile est dangereuse dans cet univers. Les automates sont également présents. On retrouve tout le talent de l'auteur dans cette histoire où les fées et les automates sont traités de manière novatrice.

Al'Ankabût: Cette nouvelle de Nabil Ouali se déroule sur fond d'attentats. Son titre vient du Coran et signifie l'araignée en français. Je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire. La fée et l'automate sont très peu présents et j'ai eu du mal à entrer dans le récit.

Le tour de Vanderville: Cette histoire de Pierre Gaulon se situe dans un univers de fête foraine et de magie style époque victorienne. Elle fait penser aux classiques du fantastique par certains côtés. Il y a une bonne dose de mystère et c'est très bien fait. L'écriture de l'auteur est efficace. Les 2 personnages titres de l'anthologie sont présents et importants dans l'histoire. J'ai beaucoup aimé cette nouvelle et son univers.

auTOMate: dans cette nouvelle de Pierre Bordage, une fée vient vivre dans le monde des humains par amour pour un homme prénommé Tom. L'automate n'est pas vraiment ce que l'on croit dans cette histoire qui présente une critique du monde moderne trop dominé par l'informatique au détriment de la magie, de la spontanéité.

Son dernier coup d'échecs: cette nouvelle a été écrite à 4 mains par Mike Resnik et Jean-Claude Dunyach et porte sur le thème des échecs. La fée n'est pas présente au contraire de l'automate qui est au coeur de l'histoire. Je n'ai pas vraiment été séduite par cette histoire dont le thème ne m'intéresse pas vraiment.

Tsimoka: cette nouvelle de Cindy van Wilder se situe dans l'univers du cirque. Il y a 2 héroïnes avec une alternance de leur point de vue dans le récit. La fée et l'automate sont présents et importants dans l'histoire. C'est une bonne nouvelle même si ce n'est pas ma préférée.

Le plateau des chimères : cette nouvelle de Lionel Davoust se situe dans l'univers d'Evanégyre, le même que Port d'âmes. L'automate est la machine dont se servent les soldats. La fée est très importante dans l'histoire, c'est un des personnages principaux. Cette nouvelle est excellente avec une fin vraiment surprenante. C'est très bien écrit et très bien fait. Il y a beaucoup de questionnements sur l'humanité et la nature, thèmes chers à l'auteur. J'ai adoré cette nouvelle surtout la fin qui m'a laissé pantoise et qui rend cette nouvelle fabuleuse.

Cette anthologie est d'un niveau supérieur à celle de l'année dernière. La fée et l'automate venant de 2 mondes différents cohabitent ici avec beaucoup d'imagination pour notre plus grand plaisir. Chaque auteur traite le thème à sa façon et certaines nouvelles sortent clairement du lot pour moi: celles de Paul Beorn, d'Estelle Faye, de Pierre Gaulon, de Fabien Cerutti et de Lionel Davoust.
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J'avoue je ressors moins enthousiasme que les années précédentes avec ma lecture de cette anthologie. L'ensemble n'est pas non plus mauvais, mais j'ai trouvé que, mis à part quelques exceptions, les textes sont moins marquant que les années précédentes, avec des hauts et des bas. Après il faut aussi bien admettre que le thème n'était pas non plus des plus facile, l'association automates et fées tombant au final ici facilement dans le convenu ou dans le mal amené. L'anthologie reste tout de même sympathique à découvrir et à lire et quelques textes sortent assez du lot pour donner envie, mais voilà rien de vraiment mémorable, elle ne dépasse pas le sympathique et divertissant à lire. Cela ne m'empêchera pas pour autant de faire rentrer la version 2017 dans ma PAL.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Commençons par la couverture... Signée Hélène Larbaigt, personnellement je la trouve superbe. Une fée rousse vêtue de plume de paon aux accents végétaux danse avec un automate de bois, mélange de Pinocchio et de pirate. A l'arrière plan, un vitrail de cathédrale illumine la scène. le dessin est délicat, l'ambiance est posée et cette illustration est une merveilleuse introduction à l'ouvrage.

Évoquons les textes. Divers auteurs ont participé à cette réalisation collégiale: Paul Beorn ; Pierre Bordage ; Charlotte Bousquet ; Fabien Cerutti ; Lionel Davoust ; Jean-Claude Dunyach ; Estelle Faye ; Pierre Gaulon ; Gabriel Katz ; Nabil Ouali ; Benoît Rennesson ; Adrien Tomas ; Cindy van Wilder.

L'ensemble est agréable à lire, il n'y a priori pas de rapport, de pont entre les nouvelles à part le thème commun bien évidemment. Plutôt que de commenter l'ouvrage dans son ensemble, ce qui dans ce cas précis n'avait guère d'intérêt, j'avais envie de parler de mes nouvelles préférées!

Celle qui m'a le plus plu, et qui ouvre le livre, est celle d'Estelle FAYE, intitulée » Smoke and Mirrors ». J'ai déjà évoqué plus tôt dans ma chronique ma conversation avec l'auteure sur l'exercice périlleux qu'est l'écriture de nouvelle dans une anthologie. Je l'avais aussi questionnée sur le rapprochement à faire entre ce thème et la BD de Béatrice TILLIER-TEHY « Fées et tendres automates«. Rencontrée lors des Imaginales, Estelle FAYE m'a alors parlé de sa difficulté à ne pas faire de redites, alors que cette BD est à son avis un pilier dans le genre, un exemple marquant qu'il faut avoir lu.
Cette volonté de ne pas faire de redite a été parfaitement exécutée à mon avis. La nouvelle d'Estelle est je crois bien ma préférée de l'ouvrage. J'ai adoré la succession de personnages marquants, la trame de l'intrigue parfaitement maîtrisée, et la chute au quelle on ne s'attend pas, et qui m'a marquée. Bref, un gros coup de coeur!

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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Aussi viril et gracieux qu'une danseuse arthritique, l'apprenti peinait depuis des heures à se mouvoir, à demi noyé dans son ridicule manteau de fourrure pourpre . Avec son petit nez retroussé, ses tâches de rousseur couvrant son visage encore pubère, ses cheveux blonds impeccablement tressés et le ridicule maquillage violet qui soulignait ses yeux clairs, il rappelait à la chasseresse le gigolo du Quartiers des Lampes qu'elle s'était offerte quelques semaines plus tôt.
(Adrien Tomas - L'Énergie du désespoir)
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Les soirées jeux vidéo auxquels il s'adonnait avec quelques-uns de ses amis observaient par exemple toujours le même protocole : arrivée bruyante des joueurs à 19 heures, première bière, premier jeu, première pizza, deuxième bière, deuxième jeu, troisième bière, quatrième bière, deuxième pizza, troisième jeu, cinquième bière, sixième bière, un dernier jeu pour la route, une dernière bière pour la route, une dernière bouchée de reste de pizza pour la route, puis départ des joueurs.
(Pierre Bordage - AuTOMate)
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-Vous respirez comme un soufflet de forge bouffé par la rouille, Viscère, nota dédaigneusement la chasseresse. On va attendre que vous retrouviez une respiration normale avant d'avancer, histoire de ne pas se faire repérer par le premier pixie qui passe.
Vezzere hocha simplement la tête, appréciant le fait que, pour une fois, les reproches de Kimba ne s'accompagnent pas d'une imagerie impliquant son intimité génitale ou anale.
-Et par les couilles du Père des Étoiles vous avez intérêt à vous montrer discret, où je vous jure que je range chaque pixie que je parviens à coller dans une pyramide tout au fond de votre auguste rectum !
C'eut été trop beau.
(Adrien Tomas, L’Énergie du désespoir)
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- Alors, vous aussi, vous cédez aux sirènes de la revanche quand la fin menace ? Vous avez observé la rotation du monde, de ses ères. On venait quérir la sagesse des vôtres, il y a bien longtemps. Vous déplorez la mort, mais vous la sèmerez aussi ! Combien d'âmes tourmentées empoisonneront ces lieux à leur tour ?
- Que m'importe ! Suggères-tu que le me laisse dépecer dans la joie ?
(Lionel Davoust - Le Plateau des chimères)
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- Mais moi, je ne suis pas née d'une graine, ni d'un pépin, ni d'un noyau... J'ai été conçue, fabriquée, montée! Pièce par pièce, à force d'amour et de puissantes magies.
- Et alors?
- Par une créatrice!
- Par une sorcière! corrigea la jeune fille.
- Peut-être, oui, une sorcière... Si c'est ainsi qu'on nomme les femmes formidables. Mais si je suis le fruit d'une vile sorcellerie, que ne m'as-tu pas brûlée comme tout sacrilège?
(Nabil Ouali - Al-Ankabût)
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