AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782363720917
160 pages
Rroyzz (29/05/2017)
3.5/5   9 notes
Résumé :
Ezhrâl l'herboriste et Joän son apprenti sillonnent les chemins d'une contrée inhospitalière au gré des contrats qu'ils exécutent... au sens propre du terme. Tous deux sont en effet des assassins de talent. Mais quand ils s'opposent à la Confrérie, c'est leur vie qui est menacée. Et tandis que le vieil herboriste trouve refuge dans ses souvenirs, Joän apprend à faire preuve d'initiative, ce qui pourrait bien lui coûter très cher...  

Pour sa première... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après EzhrâlVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Titre repéré lors d'une Masse Critique l'an dernier, j'avais vraiment, vraiment hâte de lire ce petit roman. Ezhrâl et Joän. Herboristes, assassins, bagarres, mystères : il y avait vraiment beaucoup d'éléments pour me plaire.
C'est un roman très court qu'on peut lire entre deux pavés, mais voilà, c'est aussi le défaut de ce livre : il est trop court ! Tout va trop vite !

J'aurais aimé que l'auteure prenne davantage de temps pour nous décrire l'environnement dans lequel évolue les personnages, qu'elle dresse des portraits plus affûtés.
Si l'histoire n'est pas inintéressante et que l'écriture n'est pas mauvaise non plus, ce roman manque (à mon goût...) de développements pour réellement pouvoir s'immerger dans son univers.


#moisdelafantasy2020#
Commenter  J’apprécie          220
En premier lieu, merci infiniment à l'opération Masse Critique de Babelio ainsi qu'aux éditions Rroyzz, sans lesquels je n'aurais probablement jamais découvert ne serait-ce que l'existence de ce roman.
Et autant vous dire d'emblée que ça aurait été sacrément dommage !

Alors que la fantasy est habituellement plutôt tiraillée entre énormes pavés et sagas-fleuve, Ezhrâl et ses 159 pages imprimées gros ont de quoi surprendre au premier abord. Mais qu'il est agréable de s'immerger dans un autre monde pour en ressortir deux à trois heures plus tard ! D'autant que le voyage est agréable, bien qu'il soit aussi et surtout mouvementé.

Ezhrâl, c'est avant tout le récit d'une vie, celle du personnage éponyme, constituant la majeure partie du livre et contée via de longs flash-backs. Vous vous en doutez, vu le format de l'ouvrage, il faut se contenter des moments-clés, ceux qui auront, d'une façon ou d'une autre, bouleversé le quotidien d'Ezhrâl tout au long de son existence. Sauts de puce à travers le temps, bribes de souvenirs remontant à la surface, justifiées par les évènements du présent.
Ceux-ci n'occupent finalement qu'une place restreinte au sein de l'ouvrage, presque anecdotiques, presque prétexte, mais n'en font pas moins partie du puzzle. Un puzzle jalonné par les drames, les blessures qui ne se referment jamais totalement. On est bien ici dans un récit de dark fantasy : point de héros, juste des personnages qui tentent de survivre tant bien que mal dans un monde où les brigands font la loi et où les femmes sont sitôt veuves, sitôt remariées.

Bien évidemment, de ce monde, l'on ne verra pas grand-chose, et surtout beaucoup de forêt, la narration se focalisant sur les faits. Avoir affaire à de courts passages permet d'éviter les longueurs, sans pour autant donner un sentiment de précipitation. du moins, la majorité du temps. Car s'il y a un truc d'expédié au point d'en être aussi ridicule que peu crédible, c'est bien la rencontre entre Ezhrâl et celle qui deviendra sa femme. Certes, la romance constitue environ la moitié de mes lectures, et mon genre de prédilection, alors qu'il ne s'agit ici que d'un a-côté, un pan de l'histoire. Mais même en étant hyper indulgent, impossible de ne pas trouver ça bancal ! Heureusement, la suite rattrape un peu et l'on se dit « pourquoi pas, après tout », mais sur le coup, on lève les yeux au ciel.

Mais mis à part ça, on se laisse porter aux côtés d'Ezhrâl. On partage ses peines, surtout, la vie ne l'ayant clairement pas épargné. La plume de Suzanne Vanweddinggen est très belle, presque poétique, tout en étant capable d'être plus dure quand il le faut. Ezhrâl n'est pas un récit facile. Être plongé ainsi dans l'intimité des souvenirs de quelqu'un et voir sa vie entière défiler, même sous forme de fragments, ne laisse pas indemne quand il s'agit des pires moments. Et des pires moments, il y en a ici beaucoup.
Puis vient la fin. Si, au début, l'on a affaire à la narration des faits présents entrecoupée des mémoires d'Ezhrâl, sur la fin, le récit se fait plus chaotique, avec des bouts entiers qui manquent, des incidents relatés en quelques bouts de phrases là où, au début, on avait droit à l'arrivée en ville des deux compères dans les moindres détails. D'où la très forte impression que ce présent n'est, finalement, qu'un morceau de plus à la grande trame de la vie d'Ezhrâl, simplement plus fragmenté que les autres. C'est un peu dommage, le texte aurait gagné à être plus développé ici ou là... mais, en l'état, le voyage est déjà sacrément réussi. Et c'est la gorge nouée que l'on referme le livre. La boucle est bouclée. Il n'y a plus rien à ajouter.

Ezhrâl est donc une très bonne surprise. Une fantasy différente, plus posée mais pas moins brutale et ô combien intimiste. Loin du destin du monde, juste l'histoire d'une vie.
Commenter  J’apprécie          50
Reçu grâce à une opération Masse Critique, merci Babelio.
D'abord l'illustration de la couverture est très jolie, ce qui est toujours un premier plaisir quand on reçoit le livre. La quatrième ne laisse pas beaucoup de suspense sur le contenu, mais il est agréable d'avoir un résumé qui ne soit pas mensonger.
C'est un roman court, rapidement lu, une histoire très agréable. Passé et présent se mêlent harmonieusement et on s'évade facilement en suivant les aventures de l'herboriste et de son apprenti. Je les ai trouvés très attachants. Les moments tristes ou plus durs de la vie d'Ezhrâl sont assez édulcorés (mais abordés sans mièvrerie) pour convenir à des lecteurs assez jeunes.
Je dirais pour résumer les points forts : une histoire où l'émotion est bien présente, avec des personnages attachants et peu communs, qu'on lit sans jamais s'ennuyer.

Je ne sais pas quel était le but des échanges entre le soleil et la lune. Une volonté de donner une touche de couleur "contes et légendes" ? Ou de glisser un peu de poésie ? Je les ai trouvés particulièrement inutiles et je n'ai pas vu le lien avec l'histoire. Peut-être plairont-ils à d'autres ?

Mais il y a, à mes yeux, de nombreux points faibles qui en font une lecture un peu décevante :
L'univers dans lequel évoluent les personnages est juste ébauché. On sait qu'il y a de nombreuses troupes de mercenaires et une confrérie puissante, mais existe-t-il une structure politique ou un pouvoir central ? Qui dirige la garnison ? Des enfants sont vendus ce qui sous-entend de l'esclavage. Est-ce admis dans certaines contrées ? Pourquoi uniquement les enfants ? Les filles sont mariées sans avoir le choix, les couples se forment souvent de façon pragmatique (une veuve, un veuf, …et on reforme un couple), il y a des forêts mais … les croyances … la faune, … tout cela reste absent.
L'ambiance est assez médiévale pour le peu qu'on puisse en juger, mais je ne parlerais pas de Fantasy : ni magie ni créatures inconnues, pas grand-chose qui dépayse. C'est donc un univers que le lecteur est invité à imaginer à partir de bribes d'informations.

Des situations mériteraient d'être développées ou mieux soignées. Exemples : Je trouve que ce n'est plus "laisser place à l'imagination du lecteur" mais plutôt manquer de rigueur et bâcler les détails.

Je préfère une écriture sans fioriture ni vocabulaire alambiqué mais parfaitement maîtrisée, plutôt que l'inverse. Mais ici le style est simple, et pourtant pas toujours maîtrisé.

Le manque de relecture se fait sentir. Mots manquants et majuscules aux verbes des incises, passeraient inaperçues dans un texte plus prenant, plus dense. Ce qui est excusable dans un pavé de mille pages se comprend moins dans un texte court qui devrait être irréprochable.

Donc je trouve que ça mérite une mise en garde : vous trouverez sans doute plaisir à le lire si vous souhaitez une jolie histoire avec des personnages attachants et intéressants mais ne vous imaginez pas trouver un univers ou une écriture à la hauteur.
Commenter  J’apprécie          10
Ezhral et son apprenti Joan vendent leur talent d'assassins au plus offrant jusqu'au jour où un contrat se termine mal.

Voici un petit livre très court mais riche en émotion. A peine 160 pages, c'est vite lu et il n'y a pas vraiment la place à une réelle intrigue. L'histoire est essentiellement centrée sur le personnage d'Ezhral qui, par de nombreux retours en arrière, nous raconte son passé. Un homme torturé au passé mouvementé qui donne lieu à beaucoup d'émotion.
Au final une jolie découverte même si je déplore sa brièveté.
Commenter  J’apprécie          130
Quatrième de couverture : Ezhrâl l'herboriste et Joän son apprenti sillonnent les chemins d'une contrée inhospitalière au gré des contrats qu'ils exécutent... au sens propre du terme. Tous deux sont effet des assassins de talent. Mais quand ils s'opposent à la Confrérie, c'est leur vie qui est menacée. Et tandis que le vieil herboriste trouve refuge dans ses souvenirs, Joän apprend à faire preuve d'initiative, ce qui pourrait bien lui coûter très cher...
Pour sa première incursion dans la fantasy, l'auteur nous entraîne dans un road trip où les caractères humains forment le décor de cette intrigue qui alterne passé et présent.

Mon avis:Un bon petit roman de fantasy qui se lit de manière fluide et efficace. L'histoire se dévore rapidement et ne souffre d'aucun temps mort. Il y a de l'action, du suspens et l'auteure nous tient en haleine, nous empêchant constamment, grâce à des cliffhangers efficaces, de reposer les aventures de ces personnages sans en savoir la suite. Les personnages sont originaux et d'une consistance efficace ce qui nous ferait presque regretter que l'histoire ne dure pas un peu plus longtemps et que l'univers de Suzanne Vanweddingen ne soit pas, lui, de la même profondeur que ses habitants.
Les chapitres s'ouvrent par des intermèdes poétiques réussis qui laissent deviner la maîtrise de Suzanne Vanweddingen pour d'autres styles encore que la fantasy...

En conclusion, c'est court mais c'est original et frais et ça se lit avec plaisir du début à la fin. Seul petit bémol et c'est le défaut de ses qualités : étant un tome unique le monde de cette aventure manque, selon moi, un peu de consistance. Je le conseil fortement à tous les amateurs de fantasy car les aventures de ce personnage que l'on nomme Ezhrâl valent le coût d'être lues et vous ne serez pas déçus de faire la connaissance de cet herboriste et de son apprenti...


A découvrir chez RROYZZ éditions qui nous livre ici une fois de plus un roman original que je vous conseil de découvrir !
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L'aube n'est que calme apparent, prélude à la victoire provisoire du soleil sur la lune avant que le crépuscule n'inverse les rôles.
Commenter  J’apprécie          10
– Comment se fait-il que tu sois ingénieux lorsque nous sommes ensemble, mais que tu sois bon à rien dès que tu te retrouves seul ?
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : biographie fictiveVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (18) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1705 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}