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EAN : 9782258055216
350 pages
Presses de la Cité (21/02/2002)
3.51/5   34 notes
Résumé :
Dans le Dauphiné, la traque incessante d'un homme pour venger sa femme et retrouver la trace d'un enfant.
Leur bonheur était à portée de main. Claire, enceinte de neuf mois, concrétisait son amour pour son mari Antoine. Pourquoi le destin en a-t-il décidé autrement ?
Un matin tranquille, semblable à tous les autres, Claire est prise en otage par deux voyous. Elle est retrouvée morte dans un véhicule jeté au fond d'un ravin. Antoine plonge alors dans l'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Une belle balade dans cette partie du Dauphiné, une jolie évocation de la vie dans ces campagnes au milieu des années 50.
Mais j'ai trouvé le roman trop bavard, trop long.
Habituée aux romans jeunesse, il me semble que souvent, ceux pour adultes diluent le sujet. Trois pages pour ce qu'on pourrait dire en quelques lignes.
Ca se lit facilement, mais j'ai trouvé ça un peu ennuyeux tout de même.
D'autant qu'une fois de plus, la 4e de couv' nous dévoile ce qui va se passer dans la moitié du livre (450 pages !!) et que le titre laisse présumer de la fin.

A lire si on a du temps à occuper, ou pendant les vacances dans le Trièves !
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Bonjour,
Un livre que je viens de lire et que je vous chronique en retour : "L'enfant du Trièves" de Brigitte Varel aux éditions France Loisirs.

Dauphiné. Les années 50-60. Claire voit sa grossesse arriver à son terme. Antoine, retenu par le travail, n'a pu se résoudre à l'accompagner chez les parents de sa femme. Alors qu'elle se rend à la poste, voilà que des voyous la prennent en otage et s'enfuient dans un véhicule volé. Elle sera retrouvée morte plus tard, au fond d'un ravin, dans la voiture carbonisée.

Antoine est détruit. Il ne pense plus qu'à une seule chose : retrouver les assassins de sa femme et de son futur bébé à naitre pour réclamer justice. Il va ainsi vivre pendant cinq dans le remords et la haine. Il rencontrera Catherine, mais l'amour qu'elle lui porte n'est pas suffisant pour qu'il renaisse à la vie.

Il se mettra à traquer par vengeance les assassins de sa femme lorsqu'il va se retrouver par hasard face à l'un des agresseurs. Surprise : à l'agonie, l'homme fait une confidence à Antoine en lui révélant que Claire avait accouché et que son bébé est vivant, quelque part. Dès lors, il n'aura qu'un seul but : retrouver cet enfant.

Il est bien dommage que ce roman soit aussi long et fasse trainer les rebondissements en longueurs et que nous retrouvons dilués dans les descriptions du Dauphiné et de sa région, qui au passage, sont magnifiques. Décue que ce roman dramatique ne soit pas plus cadencé, rythmé par une cavale et par la recherche de cet enfant.

Les personnages sont très bien décrits, trop même, car l'auteure exprime jusqu'à leurs sentiments profonds et diffus sur ce qui se passe dans leur tête. Que ce soit pour Antoine ou pour les personnages secondaire, chacun y va de son ressenti.

Cela dit, j'ai bien aimé la trame de cette histoire. le thème de la vengeance captive, bouleverse le lecteur qui est tenu en haleine. On sent également le trouble et l'émotion que suscite l'état d'Antoine. On est à ses côtés, on vibre pour lui, on espère qu'il arrivera au bout de ses recherches. L'illusion du retour de ce bonheur perdu sera entretenu tout le long. Mais il va devoir passer par beaucoup d'épreuves avant de voir arriver la délivrance tant voulue, s'il vient toutefois à la trouver.

Bonne lecture amis Lecteurs !
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Une intrigue rythmée dans laquelle on éprouve beaucoup de compassion à l'égard de ce père qui a perdu femme et enfant près à naître, avant de finir par s'identifier à lui et vivre sa recherche.

Sa quête est émaillée de rebondissements. Certains sont attendus, mais cela n'est nullement gênant car le lecteur les espère.

Les personnages sont bien définis, attachants pour la plupart et le décor l'est tout autant.

Pour ma part, je n'ai pas ressenti de longueurs. Je ne suis pas un mordu des descriptions mais je trouvais que les phases plus paisibles donnaient un peu de respiration, permettait de relâcher un peu la tension très soutenue

Une agréable lecture qui de surcroît nous promène dans une bien belle région.
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moyen
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les lavoirs réunissaient les femmes, et Catherine les flattait en prenant photo sur photo. Ces moments de lessive représentaient aussi bien une récréation qu'une corvée. Les rires fusaient et les commérages se portaient bien. Les jeunes gens,mine de rien, tentaient toujours d'orienter les discussions sur les enfants et leur cadre de vie.
Mais c'était dans les cafés, en fin de journée, que les langues se déliaient le plus. C'était là que les histoires et que les récits battaient leur plein. Les rides rudes accompagnaient les ragots et les plaisanteries. Ils retrouvaient un peu partout la même ambiance, avec la fumée lourde du tabac et la pugnacité des mouches. Souvent les cafés ne devaient leur nom qu'à l'enseigne au-dessus de leur porte. Les salles, vastes mais sombres, ressemblaient plutôt à des hangars ou à d'anciennes écuries, dans lesquels on avait dû percer deux ou trois fenêtres et jeté au sol un carrelage déclassé.
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La pluie avait cessé de tomber. Les nuages s'écartaient comme à regret, laissant quelques lambeaux de leurs voiles accrochés au mont. Le soleil se hasardait à reprendre possession des lieux, élargissant les taches claires sur la forêt encore humide. Un rayon, plus téméraire que les autres, s'enhardit jusqu'à se poser en conquérant sur le roc, fendant la pierre d'une large mimique espiègle.
Puis le mont Aiguille reprit son attitude altière, conscient de son titre de Merveille, sûr de son pouvoir sur l'éternité.
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Elle enveloppait dans d'épaisses serviettes les briques chauffées dans le four de la cuisinière à charbon, afin de tempérer les draps de son lit. On était déjà le 24 octobre, les nuits devenaient plus froides et Claire était tellement frileuse...
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Aujourd'hui leur prouvait qu'ils avaient reussi leur pari. Les yeux clos sur la sécurité de ses sentiments, Antoine se laissa aller à penser à ses dernières planches. Il sentait le succès venir à lui. Son ambition se développait étrangement depuis quelques mois, poussée par les encouragements de Claire, et émoustillée par la venue du bébé. Un énergie nouvelle l'habitait. L'inspiration s'ancrait en lui.
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Pour être à la hauteur et appliquer la loi du talion, il avait voulu oublier la douceur pour ne se rappeler que le déchirement. Persuadé de retrouver tout cela après. Devant cette photo, aujourd'hui, il s'apercevait qu'il avait vécu ces dernières années, plus pour la vengeance qu'en harmonie avec des instants de leur vie commune, où tant de choses les rapprochaient.
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