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Il y a deux ans, on a eu la chance de rencontrer Valerio Varesi, grand romancier de polars italiens , auteur francophile et francophone d'une grande intelligence et d'une grande générosité.

Varesi est le "papa" du fameux inspecteur Soneri, enquêter dans la région de la plaine de Pô depuis de nombreuses années en Italie et maintenant six tomes, publiées à un rythme annuel, en France (mais avec une bonne décennie de décalage avec les publications transalpines)

Dans cette nouvelle aventure, Soneri est chargé d'enquêter sur les meurtres de deux cadavres retrouvés dans le Bassa, la basse plaine du Pô, un secteur que l'inspecteur connait bien.

Deux cadavres pour deux histoires a priori différentes mais liées par un seul et même fil que Soneri prendra le temps qu'il faut pour dénouer totalement, au cours d'un cheminement qui le fera aller du coté du terrorisme rouge et même dans les heures sombres de l'occupation italienne....

Si vous recherchez un polar atypique (qui ne parle pas de disparition d'enfant comme cela semble le cas dans 85% des polars actuels !) où il est question de cuisine italienne, de paysages brumeux sur les rives du Pô et où le portrait du fabuleux commissaire Soneri est aussi savoureux que les dialogues et l'écriture, alors La maison du Commandant est pour vous !

On retrouve le ton parfois un peu désabusé, mélancolique et surtout plein d'humanité et d'empathie dont Valerio Varesi nous a habitué depuis longtemps désormais et c'est un vrai régal.

« Tu l'aimes, toi, cette société où les arrogants et les malhonnêtes dirigent les gens bien ? où les pires gouvernent les meilleurs ? où la méchanceté est toujours victorieuse ? Tu l'aimes ce monde où tout s'achète ? La justice, la respectabilité, le droit d'être aux commandes ? (…) Tu le sais ou tu le sais pas que tu es payé par ceux qui font les guerres et qui affament les peuples ? »

Même si on n'a pas forcément lu les 6 romans de la saga Soneri, cette maison du commandant donne furieusement envie d'en lire d'autres du même auteur, ce cher Valerio Varesi.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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S'adapter.
Ça fait des mois que l'on s'adapte avec pour horizon, celui de retrouver nos repères habituels, ceux d'avant. Parfois, malgré tout, il y en a un qui passe. Alors tu t'empresses de le saisir, pour renouer avec le confort rassurant de tes marqueurs passés. C'est le cas de la sortie du nouveau Valerio Varesi, La Maison du commandant, traduit par Florence Rigollet. Soneri, Parme, le Pô, Angela, la brume, la bouffe, Juvara… Tout est en place. On est bien.

S'adapter
Lui dit pas ça au commissaire Soneri, qui enquête après enquête voit son monde s'écrouler, ses valeurs se diluer dans la médiocratie corrompue de l'époque : la télé qui abrutit, les téléphones et leurs technologies obsolescentes qui remplacent le cerveau des hommes, les jeunes générations désabusées et résignées. Heureusement il reste Parme et le Pô : « le mouvement du fleuve est la seule chose qui n'a pas changé. Pour le reste, je ne reconnais plus rien. » Réac le Soneri ? Résistant serait plus adapté.

S'adapter
À une hiérarchie qui pèse de plus en plus à Soneri quand elle doute de ses capacités à retrouver les tueurs des deux cadavres découverts dans la Bassa, la basse plaine du fleuve. Un marécage nauséabond où trainent des pêcheurs-pilleurs venus d'Europe de l'Est, des trafiquants d'armes nostalgiques des luttes ancestrales entre partisans et fascistes, des chercheurs d'or volé aux Allemands en 45, et des néo-révolutionnaires à la petite semaine, persuadés qu'un casse de DAB est le début d'une insurrection populaire.

Se délecter
Et profiter pleinement de ce 6e opus d'une série dont on ne dira jamais assez l'originalité attachante de l'ambiance et de l'atmosphère, comme l'excellent travail de ses personnages. Livre après livre, Soneri expose davantage ses doutes et ses faiblesses, trouvant en Angela l'écoute et le réconfort qui l'équilibrent. Et parfois un peu plus, à la hussarde dans un camion ou dans la voiture de fonction sur les rives du Po en crue. Car définitivement mal à l'aise dans une époque où il voudrait retenir le passé mais « fuir la nostalgie qui pue toujours la mort », Soneri sait rester pragmatique : « En clair, y a plus que le cul ».

Précipitez-vous !
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J'ai aimé retrouver l'atmosphère brumeuse, la langueur et la mélancolie du Pô, les personnages un peu perdus qui essaient de tenir debout par des moyens terrestres et tangibles.

Mais des longueurs, des répétitions, le même discours réécrit régulièrement dans presque tous les dialogues, oui, le monde va mal, oui, tout part à vau l'eau, oui, on n'y peut rien, oui, on culpabilise, non, on ne l'aime pas, mais comment faire, etc. Chacun crachant sur l'autre sa culpabilité, ses doutes ou son dépit.

Quant aux personnages, l'auteur revient souvent sur leurs caractéristiques, doutes, humeurs, incertitudes ou angoisses. Leurs dialogues semblent ne jamais aboutir à une meilleure compréhension mutuelle. J'ai toujours du mal quand les personnages récurrents le deviennent un peu trop.

Sans doute cela participe-t-il de l'atmosphère particulière au roman, mais un peu moins de discours n'aurait pas nui, une fois que l'on a compris toute la difficulté des contraintes et des non-choix du monde moderne, aboutissement amer des (vaines ?) luttes du passé.

Bref, je suis un peu déçue, car j'avais apprécié découvrir la série et les deux ou trois premiers romans que j'avais lus.
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Le petit avis de Kris pour Collectif Polar
Sixième volet des aventures du commissaire Soneri, qui nous ramène sur les rives du Pô où le brouillard cache de lourds secrets datant de la Seconde Guerre mondiale.
Le commissaire Soneri enquête sur deux meurtres commis dans la plaine du Pô, un jeune Hongrois tué d'une balle dans la tête et retrouvé dans la boue d'une rivière ainsi qu'un ancien résistant décédé dans sa maison isolée. Des affaires apparemment sans lien entre elles qui font écho à l'occupation allemande de l'Italie et à la menace d'un nouveau terrorisme rouge.
On aime se glisser dans les bras du nouvel opus de Valerio Varesi. On l'attend , on l'espère et quand il est là, on le savoure.
On retrouve tout ce qui fait le charme de ses écrits, le PÔ, les berges embrumées, le commissaire « débonnaire » Soneri avec Angela, irremplaçable, la bonne bouffe et le bon vin, Juvara, Nanetti avec qui les échanges sont succulents.
Et puis, il y a l'atmosphère qui règne dans ce brouillard des bords du PÔ.
Avec Soneri on partage tout : il nous entraîne sur les rives du Pô, nous fait découvrir à chaque nouveau récit des pans de la résistance italienne, des personnages étonnants comme Nocio qui écoute du Verdi dans sa cabane sur l'eau, nous invite dans les petits restaurants, accompagné de son inséparable Angela avec qui les dialogues sont savoureux.
Un truculent polar mais aussi un constat du temps qui passe, de tout ce qui se délite dans cette société qui part à la dérive.
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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En ces journées de canicule repartir vers le passé, l'hiver. Direction l'Italie, la région de Parme, le Pô et sur ses rives, la maison du commandant. Là, l'atmosphère est fantomatique, le milieu entre fleuve et marais, aquatique. le Pô sale mais majestueux avec son brouillard, ses crues, sa "bassa" puante témoin de la maltraitance des hommes, donne le ton.

Au coeur de cet hiver froid et humide deux morts qui ne manquent à personne. Un jeune émigré Hongrois vivant dans les marécages et subsistant avec ses comparses de la pêche des silures et le "Commandant" ancien résistant contre les milices fascistes retrouvé chez lui presque momifié.

Retrouver Soneri commissaire au charme mélancolique, bon vivant, humaniste, philosophe, plus intuitif que nouvelles technologies, toujours amoureux d'Angela charnelle, sensuelle, forte personnalité toujours à l'écoute, rassurante et indispensable pour ne pas trébucher.
Partager avec eux un verre de rouge, un plat de charcuterie ou des anellis au bouillon en l'écoutant se rappeler l'ancien monde.
Rencontrer Nocio homme attachant, fort de ses convictions, révolté et entêté, vivant sur le fleuve et écoutant Vivaldi. Prendre plaisir à ses débats acérés avec Soneri.
Avec eux, prêter l'oreille avec attention à la nuit, ses bruits, ses peurs, ses lassitudes.

Apprécier le charme mélancolique de cette enquête sur fond historique de terrorisme d' extrême gauche et de lutte anti fasciste. Une enquête qui prend son temps et avance au rythme du fleuve s'embourbant, s'éparpillant, s'emballant. Une enquête qui, par petites touches capte la société, ses dérives, ses révoltes, ses reniements.

Prendre le temps de se délecter des dialogues ciselés dévoilant sans pesanteur les convictions de l'auteur.
Voyager en milieu hostile, certes, mais se rassurer. Il reste encore des humanistes au service des petites gens. D'honnêtes hommes aimant la vie, fiers de leurs valeurs et de leurs convictions.

Encore un beau voyage près du fleuve.
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Sur la table des polars de ma librairie préférée, il y avait un bandeau jaune sur ce livre : « le Maigret italien » … Je n'ai pas résisté !

Je tombe ainsi dans une nouvelle série d'enquêtes qui se passent le long du Pô, entre Parme, Crémone, Reggio et Mantoue, dans la région de la Bassa, sur la rive sud du majestueux fleuve.

Et ce commissaire Soneri présente bien des points communs avec d'autres héros de la police italienne en littérature : une philosophie privée de grandes illusions, une franche détestation de son questeur – comme Guido Brunetti chez Donna Leon – l'habitude de dîner auprès de restaurateurs qui sont des amis (et des informateurs, aussi) et la présence, ici très charnelle, de la bonne amie du héros comme avec Salvo Montalbano (Andrea Camilleri) …

Le trait majeur de cet épisode : le paysage hivernal du fleuve en crue, les brumes tenaces, les envahissements soudains des eaux charriant tout ce qu'elles peuvent déterrer en amont, y compris des cadavres, de hautes digues protégeant plus ou moins les rives fertiles.

On ne voit rien, la nuit tombe vite en cet hiver brumeux, entre boue et peupleraies : des pêcheurs venus des pays de l'Est chassent les énormes silures dont personne en veut ici, vivent dans des caravanes, en marge de la population.

Mais on ne pêche pas que des poissons dans le fleuve et certains y cherchent tout autre chose : des dépôts d'armes datant de la dernière guerre – ou tombées d'un camion – et même un trésor mythique des nazis que conserverait un vieux chef communiste.

Car la révolte gronde contre les institutions que chacun sait corrompues. Des jeunes sont prêts à tout pour renverser le désordre établi. de la petite délinquance pour financer les mouvements néo fascistes jusqu'au meurtre. A ce titre, le roman est prémonitoire de l'évolution politique récente de l'Italie.

A vrai dire, j'ignore si je vais poursuivre la série car les considérations politiques m'insupportent … Je ferai un deuxième essai, sans doute, car les descriptions des paysages et de l'ambiance de cette région sont remarquables.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Ce roman est sous le signe du brouillard , la fameuse « nebbia » des bords du Pô , ces « bassi » toujours entre deux inondations. En lui et , de surcroît la nuit, s'y croisent braqueurs, trafiquants d'armes et toutes sortes de pêcheurs en eaux troubles . On y cherche silures et trésors oubliés , on y trouve parfois des cadavres plus ou moins récents. le brouillard est aussi dans la tête du commissaire Soneri , sur sa situation amoureuse, sur son métier, sur les valeurs qu'il défendit . Un beau polar fort et mélancolique dans des paysages troublants.
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Les rives du Pô sont brumeuses et c'est dans ce même flou artistique qu'a débuté ma lecture.

La maison du commandant est la 6ème enquête du commissaire Soneri publiée en France, mais elle est la première que je lis. Ceci explique très certainement cela. J'ai eu du mal à me familiariser avec les personnages. L'auteur ne s'embarrasse pas des présentations et par conséquent il m'a fallu quelques efforts de concentration pour mémoriser qui était qui au début.

En revanche, une fois passé ce cap un peu perturbant, j'ai été saisie par tout l'univers intriqué dans cette enquête. Alors oui, nous sommes dans les codes du polar classique : il y a des vols, des morts, et Soneri, en fin limier à la recherche d'indices. Mais bien plus que cela il y a toute une ambiance liée au lieu et c'est là que réside, à mon sens, la réelle force du livre.

A la manière d'un "Mystic River" qui nous faisait découvrir l'âme d'un quartier de Boston, "La maison du commandant" nous dévoile le monde taiseux, délabré et rebelle de la Bassa. Un petit monde grouillant de mystères, où des groupes de pêcheurs étrangers débarrassent le fleuve des silures avec des méthodes pour le moins contestées, où les anciens résistants assistent impuissants aux résurgences du fascisme d'une jeunesse désespérée, et où plane la légende d'un très convoité trésor de guerre. Mais dans cet univers qui pourrait ressembler à tant d'autres, règne un roi incontesté, le Pô. Craint autant qu'adoré, éminemment respecté, le fleuve sculpte les caractères, purge les esprits autant que les bâtiments qui croisent sa route, rétabli l'ordre entre l'homme et la nature et édicte ses lois. Ses crues sont spectaculaires et c'est en véritable démiurge qu'il n'hésite pas à mettre à jour les vérités les plus enfouies.

Agrémenté de réflexions sur l'ordre du monde et la place de chacun. Les dialogues et les introspections de Soneri se font l'écho d'une mutation annoncée, d'une perte de sens, et de la nostalgie qui les accompagne.
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Découvert après avoir lu les avis de babélionautes dont j'apprécie les choix de lectures et les points de vue, le commissaire Soneri m'a séduite. le comparer au commissaire Maigret est un peu réducteur car il ne lui suffit pas d'un sandwich et d'une bière pour trouver le nom d'un assassin mais quelques plats de la gastronomie italienne peuvent le stimuler. Il m'a davantage fait penser à Charlie Resnick, flic intègre dont les valeurs se délitent dans un monde qu'il comprend de moins en moins. Tout a changé, même la délinquance et les frontières entre le bien et le mal sont de plus en plus poreuses, la corruption n'arrangeant rien. Désabusé, la lassitude gagne Soneri. Dans ce marasme ambiant, il reste solidement fiché dans sa terre d'origine, parmesane, et connaît comme sa poche le Pô, son bassin, sa flore, sa faune ornithologique et de pêcheurs illégaux venus de l'Est, ses brumes, ses crues qui drainent silures ou cadavres... Dans ce brouillard épais, il y a un phare qui éclaire le commissaire et le ramène au port ; son nom est Angela.


La maison du commandant n'est pas un roman trépidant mais d'atmosphère et de réflexion. L'auteur évoque L Histoire récente de son pays, offrant au lecteur une réflexion riche et documentée, agrémentée de bons vins et plats, servis par un irréprochable style. Excellente trouvaille qui renouvelle le genre du roman policier, je vais m'empresser de reprendre les aventures du Commissaire Soneri depuis leur début.
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Entre Parme et Pô, le commissaire Soneri entrechoque avec mélancolie et acuité le passé qui ne veut pas mourir et le présent qui voudrait tout broyer.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2024/03/20/note-de-lecture-la-maison-du-commandant-valerio-varesi/

Alors qu'il entamait dans la bassa, ce bout de plaine en partie inondable située entre Parme et le Pô, une enquête sans trop de conviction, à propos d'armes de contrebande qui circuleraient parmi les nouveaux pêcheurs de silure du coin, souvent anciens militaires slovènes ou slovaques, le commissaire Soneri est brutalement ramené à l'ordinaire de la violence urbaine, lorsqu'il se retrouve presque par hasard en première ligne pour poursuivre, à toute allure sur les petites routes inconfortables de ces lieux, une bande de braqueurs de distributeurs bancaires en pleine récidive.

Mais comme souvent dans les enquêtes auxquelles il est confronté (en tout cas celles que Valerio Varesi daigne nous raconter), quelque chose attise vite son instinct sachant assembler intuition et rêverie (celle qui fait parfois de Soneri un cousin pas si éloigné de l'Adamsberg de Fred Vargas) : une accumulation de faits apparemment disjoints, tels que des cadavres mystérieux retrouvés dans le Pô, du sable qui disparaît ou un héros de la Résistance devenu toujours davantage ermite, met en branle une machine détective qui, pour n'être pas pleinement orthodoxe, sans doute, se révèle en général extrêmement efficace, connectant les points irrationnels de la carte avec ceux issus directement du calcul des intérêts.

Publiée en 2008, traduite en français en 2021 par Florence Rigollet chez Agullo, la neuvième enquête (la sixième chez nous) du commissaire parmesan Soneri nous ramène, en une étrange boucle mélancolique, à son point d'ancrage initial (du point de vue du lectorat français) le plus profond, celui de cette plaine inondable du Pô, entre Émilie-Romagne et Lombardie, soumise aux crues du grand fleuve, à l'habitat dispersé et taiseux pourtant si proche de la métropole parmesane, celle-là même que nous avions découverte dans « le fleuve des brumes ». Comme le confirmera d'ailleurs le volume suivant, « La main de Dieu », on pourrait ainsi esquisser une histoire-géographie en spirale de l'ouest de l'Émilie-Romagne selon Valerio Varesi, passant de la plaine du Pô à la ville (« La pension de la via Saffi »), de la ville à la montagne (« Les ombres de Montelupo »), pour revenir à la ville (« Les mains vides ») puis à la plaine, par deux fois (« Or, encens et poussière » et cette « Maison du commandant »), avant de repartir pour les contreforts apennins (« La main de Dieu », prochainement sur ce blog). Cette spirale envoûtante n'a rien à voir avec une quelconque figure de la répétition, mais bien avec celle de l'approfondissement : sous le regard aigu et sensible du commissaire Soneri, une véritable connaissance par les gouffres se fait jour de proche en proche, celle du poids des lieux – et de leurs mémoires historiques, trafiquées ou non – sur les existences présentes, qu'elles l'acceptent ou s'en défendent. Et c'est ainsi que se construit volume après volume l'une des séries les plus attachantes du roman policier contemporain – et au-delà.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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