Pour certains, lundi c'est ravioli et pour d'autres vendredi, c'est poisson. C'est par de petites remarques anodines que l'ambiance de certains film ou roman est posée.
Donc, le vendredi, monseigneur Vitelli, évêque à Rome, reçoit à dîner sa pupille Gabriella, Laura, la mère de celle-ci et belle-mère de Claude, présent également, ainsi que les deux amis de ce dernier surnommés Tibère et Néron. Et oui, un trio d'empereurs bien singuliers et au demeurant fort peu sympathiques, venus à Rome étudier les arts.
Mais voilà, la dolce vita risque de prendre fin, le père de Claude, célèbre expert en art, annonce son arrivée, sous prétexte de mettre à jour un vol d'antiquités appartenant à la bibliothèque vaticane. Mais est-ce vraiment de cela qu'il s'agit ? Tout ce petit monde là a bien des choses à cacher qu'il ne ferait pas bon de dévoiler sur la place publique. Pour le moment, d'ailleurs, il n'y a rien à craindre, monsieur Valhubert (père de Claude) a à peine eu le temps de poser les pieds devant le palais Farnese que le voilà assassiné.
Les services de police français dépêchent alors, sur place l'inspecteur Richard Valence...
Pas vraiment enthousiasmée par ce polar. Non, aucun personnage n'a retenu mon attention. Ils sont tous antipathiques au possible. C'est agréable d'avoir des personnages insolites, hors norme, mais quand ils le sont tous, ça devient pesant. de plus, l'intrigue n'est pas la plus réussie de
Fred Vargas. Bref, je me suis ennuyée un peu au cours de la lecture. Malgré tout, je reviendrai sur les traces de cette auteure que j'apprécie.