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3,79

sur 2614 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Vol d'un dessin de Michel-Ange et meurtre d'un richissime qui nous emmène à Rome à la vaticane (librairie du vatican). Car le fils, ainsi que ses deux amis d'enfance, y font leurs études sous la protection d'un évêque. On y trouve également la fille cachée de sa femme dont il semble qu'il a été tué pour ce motif. Paru en 1994, je préfère ces derniers romans. Comme quoi Fred Vergas s'améliore comme le bon vin en…
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Pour une première lecture de Fred Vargas, réalisée dans le cadre du Challenge Solidaire 2024, je n'ai peut-être pas fait le meilleur choix… ce roman étant un des premiers de l'autrice.

Toujours est-il que cette courte enquête ne m'a pas vraiment passionnée.

Nous voilà à Rome, avec un mort par empoisonnement, sur fond de probable trafic d'oeuvres d'art issues des archives du Vatican.
Ajoutez à cela un trio d'étudiants ( Claude, Tibère et Néron) pour le moins déjantés et qui jouent aux empereurs, un évêque un peu particulier, deux énigmatiques jolies femmes, un inspecteur de police italien un peu rapide à tirer ses conclusions (vous aussi, vous trouvez ça cliché ?), et un envoyé spécial au charisme très spécial aussi, appelé à mener sa contre-enquête.

Faîtes chauffer le tout et vous obtenez un plat de spaghettis un peu trop cuits, à détricoter en 190 pages.

C'est d'ailleurs la seule chose qui aurait pu réellement m'évoquer l'Italie, les spaghettis, car je suis restée sur ma faim en terme d'ambiance et d'immersion. Cette histoire aurait pu se dérouler quasiment n'importe où, je n'aurais pas vu de différence. Il m'a vraiment manqué des descriptions de lieux, de senteurs, de bruits… tous ces petits détails de vie qui font que l'on se fond dans un décor, qu'on le hume et qu'on s'en imprègne. Là, je ne me suis pas immergée, je ne me suis retrouvée ni à Rome, ni au Vatican.

La seule chose que j'ai bien ressentie, c'est cette sorte de malaise poisseux au contact de l'étrangeté des personnages, dont aucun n'a d'ailleurs réussi à attirer ma sympathie. Tout le reste était factuel, froid, lent, comme désincarné.

Et si je salue l'humour caustique, truffé de références à l'histoire antique, entourant nos trois jeunes «empereurs », j'ai eu beaucoup plus de mal à adhérer au trop plein d'originalité, flirtant même avec la schizophrénie, qui les concernait. C'était carrément trop loufoque pour moi.

Et puis si vous me connaissez, vous savez que sans un minimum d'affect et d'émotions, je suis bien difficile à appâter. Malheureusement, avec ce roman, je suis restée de marbre et quasi insensible au sort des personnages…

Même l'enquête, si on peut l'appeler ainsi, a eu du mal à me tenir en haleine. J'aurais pu me satisfaire du manque d'action, mais le suspense et la tension psychologiques n'étaient pas non plus au rendez-vous.
Sans compter que les soupçons que j'avais eus dès le début s'étant révélés exacts… je n'ai même pas été surprise par l'épilogue.

Bref, n'étant pas grande lectrice de polars, je pense tout simplement ne pas avoir été la bonne cible pour ce roman, qui ravira sans aucun doute bien des adeptes du genre.
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Après une lecture assez forte, je me suis tourné vers ce policier de Fred Vargas. Livre court de moins de 200 pages, un des premiers romans de l'auteure, le commissaire Adamsberg n'est pas encore en service, c'est un juriste, Richard Valence qui officie pour résoudre cette enquête. Ce n'est pas la plus passionnante que j'ai pu lire de la part de Fred Vargas, néanmoins j'ai apprécié le trio de jeunes personnages qu'elle nous livre, intéressants et originaux.
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Je n'avais pas lu, pour des raisons strictement personnelles, de romans de Fred Vargas depuis 2017. Pour le défi solidaire, je me suis replongée dans celui-ci, que j'avais lu il y a fort longtemps, et dont je ne gardais pas un très grand souvenir.
Je le dis d'entrée de jeu, je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture, parce que certains personnages me sont sortis par les yeux (je ne suis pas gentille, je le sais). Les trois empereurs, enfin, les trois amis qui se sont donnés des noms d'empereurs ? Je n'ai que très modérément apprécié ces dilettantes. Laura, la femme fatale ? Elle est plutôt la femme victime de préjugés d'un autre temps (c'est en lisant une réflexion à son égard que j'ai vérifié la date de publication). L'enquêteur officieux, Richard Valence ? Il m'a semblé très stéréotypé. L'intrigue ? Non, je ne me suis pas doutée du dénouement, peut-être aussi parce que l'intrigue ne m'a pas intéressée plus que cela.
Pas le meilleur roman de Fred Vargas à mes yeux, mais cela n'engage que moi.
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Henri Valhubert, expert parisien de Michel-Ange, est assassiné à Rome. Son fils, qui vit dans la ville éternelle, et qui forme avec deux amis, un surprenant trio aux surnoms d'empereurs (Claude, Néron et Tibère), est rapidement soupçonné. A moins que Laura, la veuve de Valhubert, qui ne laisse décidément aucun homme indifférent, ne soit impliquée ?

Les fausses pistes se multiplient dans ce roman de Fred Vargas, jusqu'à l'ultime rebondissement. Si l'intrigue est assez bien construite, aucun des personnages ne m'a en revanche été sympathique. En fait, il me semble qu'il m'a vraiment manqué la présence d'Adamsberg...
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Au sein de la très sérieuse bibliothèque vaticane, l'impossible se serait produit: un vol de dessins, un croquis de Michel-Ange. Et, histoire de compliquer, l'homme venu à Rome pour enquêter est empoisonné à la ciguë. Sur des prémices des plus prometteurs se déroule un court roman qui m'a distraite sans jamais me passionner farouchement. Ce n'est pas l'enquête le souci, j'en ai vu des moins bien tournées, mais plus les personnages, à commencer par le fils de la victime et ses deux meilleurs amis.
Autant j'aime le personnage d'Adamsberg,récurrent chez cet auteur et plus connue de ses créatures, autant je n'ai pas tellement accroché à ces trois jeunes gens qui se prennent pour des empereurs romains et à toute la cohorte de personnages qui les entourent. le seul qui m'a paru réel est finalement l'enquêteur, le seul dans la tête duquel le lecteur est plus ou moins invité. Les autres semblent un peu des caricatures, faute sans doute d'assez de pages pour pouvoir prendre leur envol. La fin m'a un peu déçue, en fait, ou plutôt le coupable, et je pense que ça noircit ma vision d'un livre qui est sympathique mais pas le meilleur que j'ai eu le plaisir de découvrir de cet auteur.
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Sur fond de vol de dessins de Michel-Ange, l'assassinat d'un homme. Autour de lui, une femme vénéneuse, un prêtre mystérieux, une jeune fille, et un étrange triumvirat d'étudiants qui se prennent pour des empereurs romains. Valence, un flic tourmenté mène l'enquête de façon atypique.
Je ne sais pas trop quoi penser de ce Fred Vargas. Comme toujours le style est là, il rend la lecture facile et agréable. Néanmoins je n'ai pas trop accroché à l'histoire cette fois ci. le cadre ( la ville de Rome, la bibliothèque Vaticane ) était pourtant intéressant, sombre à souhait, le polar bien mené...Pourtant l'histoire ne m'a pas transcendée. Comme si, finalement, je n'en avait pas grand chose à faire du dénouement. Seraient les personnages un poil caricaturaux ( les étudiants finalement agaçants plus qu'autre chose ) ? le scénario trop classique ? Je ne sais. Cela reste un bon roman, mais je pense l'oublier assez finalement. le suspens est quand même au rendez-vous, les rebondissements et la chute finale aussi. Les personnages sont plutôt intéressants, avec chacun leur part d'ombre et leur caractère particulier. Tous les ingrédients semblaient réuni, mais la magie n'a pas vraiment opéré.Je ne déconseillerai pas ce livre, c'est un bon policier, classique, avec le talent de Fred Vargas mais il ne m'a pas envoûtée comme a pu le faire "Debout les Morts". Dommage...
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Ces derniers temps, je relis mes coups de coeurs de jeunesse, lus en général entre 2000 et 2010. J'ai relus les Harry Potter le mois dernier, et à la sortie de « Sur la Dalle », c'était l'occasion de replonger chez Fred Vargas.
"Ceux qui vont mourir te saluent" m'a enchantée a 20 ans. J'avais aimé la poésie des mots, j'avais aimé le contraste entre la brutalité du polar et l'humanité tendre des personnages, j'avais adoré cette lumière enchantée qui pleut sur l'histoire et rend tout beau et lumineux. Il me semblait qu'en lisant ce livre (et tous les Vargas, en réalité) on lisait le monde a travers une lentille colorée de douceur exquise, une poésie tranquille, qui fait s'arrêter devant les choses les plus triviales ou ordinaires et les trouver belles à pleurer. Ce triumvirat pathétique et magnifique, cette vieille histoire d'amour tragique qui se réchauffe, les descriptions exaltées de Laura, perchée sur son piédestal de Femme Éternelle au profil si pur qu'il ferait pleurer des pierres… Je voulais voir la vie en Fred Vargas.
Alors bon, je dois être devenue aigrie, dure et revêche avec l'âge. Rien à dire sur l'écriture en elle-même, le style est beau, les décors bien plantés et bien utilisés et les dialogues sont bien faits, même ils ont un je ne sais quoi de vieillot dans l'expression. En même temps, cela a été écrit en 1987, on pardonne les expressions désuètes. L'enquête en elle-même est toujours simple mais prenante (je précise que je ne suis pas une grande lectrice de polars, un rien me suffit).
Mais je me rend compte qu'avec l'âge et l'expérience, je n'arrive tout simplement plus à lire a travers la lentille tendre et poétique de Vargas, d'autant qu'elle a pris un vrai coup de vieux. Rien que cette vision de la « Femme Éternelle» m'a fait tant rouler des yeux que je me suis sans doute froissé le nerf optique. La « Fâââmme » ultime, si gracieuse qu'elle trouble les inspecteurs rien qu'en respirant et enchaine, à ses pieds et bien malgré elle, de beaux jeunes hommes exceptionnels, qui Voient sa Beauuuté, car leur Yeux sont Dessillés, et au-dessus des basses considérations des Imbééééciles qui ne comprennent rien à la Grâââce de… Raaaaah, mais c'est fini, oui ?! Elle est belle, les hommes qui la croisent veulent coucher avec, et malheureusement dans la vraie vie, personne ne révère aucune femme telle une sorte de Déesse éthérée flottant au-dessus des égouts de la vie sous prétexte qu'elle a un profil gracieux et l'arc du nez tendu quand elle pleure (ça veut dire quoi de toute façon, l'arc du nez qui se tend ? les humains, quand ils pleurent, ils ont les yeux qui gonflent et le nez qui coule, pas l'arc du nez qui se tend. Ça se tend pas, un arc du nez, y'a pas d'articulation !!)
Et ces héros, là, qui d'un coup d'oeil mesurent, jugent et décryptent n'importe quel type avec une lucidité terrible et déduisent qui est un con et qui est un empereur… La scène ou Tibère enlève ses chaussures pour être « biblique » (que j'avais adoré à ma dernière lecture) n'a aucun sens, ce n'est qu'un habillage caricatural et hyperbolique qui vise a nous faire comprendre que Tibère survole notre petite vie laide et rangée, car il est Exceptionnel, avec ses bras croisés et son sourire tranquille face à son arrestation, qu'il affronte avec le calme glacé d'un Galdiateur prêt à... Nouveau roulage d'yeux.
Bref, a 20 ans, je trouvais que Vargas habillait les Hommes et la Vie de délicatesse exquise et de beauté touchante. A presque 40, j'ai l'impression d'avoir mangé un dessert roulé dans du miel, du sirop d'érable et beaucoup de paillettes. C'est trop, ça passe mal, on sait que c'est artificiel, et en réalité, il faudrait vraiment laisser ce roman aux adolescents du coeur qui ont encore suffisamment la foi pour se laisser entrainer sans lever les yeux au ciel toutes les deux minutes. Je dois être bien trop blasée. J'ai un peu peur que les romans suivants me fassent le même effet. J'enchaine avec les Évangélistes, dont j'étais fanatique, et j'angoisse.
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Malheureusement, je me suis quand même ennuyé lors de l'écoute de ce livre (en livre audio, donc...). Les personnages sont un peu trop curieux, à l'esprit un peu trop torturé, et difficile de s'y identifier ...
Décevant donc, par rapport à mes précédentes expériences de lectures de cet auteure.
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Pas mal, sans plus.
L'intrigue tient en haleine et il y a du rebondissement dans l'enquête mais le manque de psychologie, certaines digressions (ou du moins des passages mal amenés) et l'absence d'ambiance se font sentir.

Un roman policier comme il y en a tant et dont la recette a fait ses preuves mais qui agace aussi par son caractère répétitif. Un premier meurtre a lieu qui ouvre une enquête où il faut recueillir les témoignages, établir la liste des suspects, récolter des indices...avant l'annonce d'un second meurtre. Le premier rôle donné à un flic, un peu tourmenté mais pas plus que cela ici. Ca sonne comme du déjà vu. Particularité quand même : l'action se passe à Rome où il y a 3 perso qui jouent les empereurs et une affaire de vol d'œuvre dans la Bibliothèque du Vatican.

Niveau intrigue, c'est correct, un peu confus tout de même. 2 pistes sérieuses sont envisagées : l'une qui a trait avec une affaire de vol, d'escroquerie, l'autre qui se rapporte à un drame familial et conjugal. On hésite tout comme le flic qui commence par la première, poursuit avec la seconde puis revient à ses première idées au fur et à mesure que les nouvelles info tombent. Mais je regrette qu'un élément, présenté pourtant comme un ressort dynamique de l'intrigue n'ait pas été réintégré dans le dénouement : le rôle du Doryphore, ce gang dont en plus on ne nous explique pas vraiment la nature de ses activités...

Niveau psychologie, il y a une galerie de personnages variée. Laura, la femme belle dont tous tombent amoureux, le trio de ses amis empereurs qui, quoique différents, sont très complices, un évêque mystérieux, deux autres femmes secondaires et bien sur des flics avec Ruggieri et Valence. Reste que même si ce dernier joue un rôle plus important, les portraits m'ont donné l'impression d'être survolés. Il est vrai que l'allusion aux origines sociales de certains perso donne une touche émouvante à cette histoire, seulement ce n'est pas assez approfondie (notamment sur les perso de Tibère et Néron). J'ajouterais que le portrait de l'évêque ne me paraît pas crédible, pas assez réaliste (du-moins à la fin) et la coïncidence des retrouvailles du flic avec son ex, franchement improbable. J'avoue toutefois que le face à face tendue entre lui et Laura valait le détour, rondement mené, entre deux perso qui ont quand même du caractère ; leur liaison est assez surprenante et romantique.

Enfin autre point dérangeant mais aussi très fréquent aujourd'hui : pas de description. La bibliothèque du Vatican a beau être un des décors principaux du roman, l'auteure nous plonge à peine dans son atmosphère. Autant certains auteurs comme Tolkien par exemple, nous donne l'impression de faire de la surenchère dans la peinture des lieux, autant d'autres le négligent complètement. Il est vrai qu'un romancier qui se propose de créer un monde, une civilisation, ne peut que passer du temps dans les descriptions, alors que les auteurs qui font dans le thriller, eux, n'ont pas vraiment besoin de se pencher sur cet aspect pour développer leur intrigue. Mais je trouve qu'il y en a trop qui passent outre l'esthétique du cadre aujourd'hui et que Fred Vargas dans ce roman (car j'avoue ne pas en avoir lu d'autres) en est un exemple.

Bref, une histoire qui se lit facilement, fait passer un bon moment, sans autre prétention, je pense car trop superficielle.
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