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EAN : 9782878580563
200 pages
Viviane Hamy (30/06/1994)
  Existe en édition audio
3.79/5   2610 notes
Résumé :
A priori, tous les dessins de Michel-Ange ont été répertoriés. Et lorsque l'un d'eux fait une apparition discrète sur le marché, il y a tout lieu de supposer qu'il a été volé. Le plus incroyable, c'est que celui qui est proposé à Henri Valhubert, célèbre expert parisien, provient probablement de la bibliothèque vaticane !
Qui se risquerait à subtiliser les trésors des, archives papales ?

L'affaire se complique lorsque Valhubert est assassiné, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (133) Voir plus Ajouter une critique
3,79

sur 2610 notes
L'apparition d'un dessin de Michel-Ange chez un grand expert parisien est suffisamment rare pour que l'on soupçonne qu'il s'agisse d'une oeuvre volée, probablement à la Bibliothèque vaticane, dans ce cas précis.

En déplacement dans la capitale italienne pour, on le suppose, élucider le mystère, l'expert est assassiné pendant une fête devant le palais Farnese. Lors de l'enquête, un mystérieux évêque, un triumvirat d'étudiants, rebaptisés de noms d'empereurs romains, mais aussi une femme fatale et sa fille naturelle vont s'ingénier à brouiller les pistes. Une attitude qui, tour à tour, va attirer sur eux les soupçons d'un policier italien pas très malin et ceux d'un Français pas si perspicace...

Ce troisième roman de Fred Vargas a déjà en gestation les qualités des oeuvres qui ont fait sa célébrité : humour, personnages peu conventionnels qui donnent corps à une intrigue bien construite, et ambiance singulière. Ici j'ai aimé l'atmosphère romaine qui, irrésistiblement, rappelle celle de la Dolce Vita de Fellini. À ne lire rien que pour ça, et pour le reste.
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Après la déception de « Sur la dalle », j'avais envie de retrouver un bon vieux Vargas.
"Ceux qui vont mourir te saluent" date de 1994 et j'avais dû le lire à sa sortie, autant dire que je ne m'en souvenais absolument pas, sauf vaguement le contexte romain...

Trois amis, rebaptisés Néron, Tiburce et Claude, sont étudiants à Rome, unis comme les doigts de la main, pour étudier mais surtout pour sortir et profiter de la vie nocturne romaine.
Le père de Claude est expert en art à Paris, et fait un voyage express à Rome pour enquêter sur un mystérieux dessin original de Michel-Ange qui pourrait avoir été volé à la Bibliothèque Vaticane.
Dans la dite-bibliothèque, travaille son ami, l'évêque..., qui est aussi un ami d'enfance de sa femme et qui veille sur les trois jeunes étudiants.
Et j'allais oublier l'envoyé du gouvernement français, chargé d'enquêter tout en étouffant les frasques des trois jeunes...
Le trio amitié / meurtre / Vatican se met en place et va se déployer tout en fantaisie pour notre plus grand plaisir.

Là je retrouve ce qui a fait connaître Fred Vargas, un contexte artistique et historique, un religieux iconoclaste, un humour grinçant, des dialogues savoureux, et des personnages originaux, attachants et provocateurs.
A lire ou même relire pour une bouffée de plaisir et de fantaisie, je pense d'ailleurs relire un ou deux romans dans la série des "Evangélistes" (que l'on a un peu oubliés au profit d'Adamsberg ensuite...)

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J'ai acheté ce livre l'an dernier suite à l'excellente découverte du style de Vargas grâce aux « Temps Glaciaires ». le résumé de celui-ci m'avait intrigué au moment de la fouille de la bibliographie de l'auteur dans la librairie. L'avantage de donner comme consigne moins de 300p me permet de lire mes pioches dans les temps et de rattraper mon retard des mois précédents (dont 3 pavés…).

Troisième roman que je lis de Vargas : une excellente découverte, une déception et une histoire qui sort de l'ordinaire. Les personnages principaux portent des noms d'empereurs romains avec comme contexte notre monde actuel. Les chapitres sont courts et grinçants. Où Vargas veut-elle nous amener ? En fait, ce ne sont que des surnoms et l'histoire part assez rapidement sur un décès suspect peut-être lié à de la vente d'oeuvres d'art entreposées au Vatican. Quand l'enquête semble close et le meurtrier coincé, tout repart de plus belle car rien n'est ce qu'il paraît. Vargas est très cynique dans ce roman mais en même temps, elle ne parle pas pour rien et tout est calculé. Rien n'est laissé au hasard dans cette courte histoire et je me suis laissée surprendre à chaque rebondissement. Cette lecture a été plus longue que prévue à cause de la fatigue engendrée par le boulot mais à aucun moment, je ne me suis ennuyée avec celle-ci.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une excellente découverte et je remercie Realita de me l'avoir pioché pour Septembre. J'ai encore deux livres de Vargas dans ma PAL, j'espère que je les apprécierai autant que celui-ci et « Temps Glaciaires ». « Pars vite et reviens tard » a été l'exception et il semblerait que je préfère le style plus récent de Fred Vargas. Si vous êtes amateurs de policier à l'humour un peu décalé et le style grinçant, je vous conseille très fortement de découvrir ce hors série de Mme Vargas, il vaut le détour. Pour ma part, il faudra que je continue à découvrir sa bibliographie.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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(Au départ, des personnages que je trouvais originaux et sympathiques, Néron, Tibère et Claude, un cadre, la ville de Rome, un personnage intéressant : l'évêque, mais hélas, une histoire pas très captivante : des meurtres surviennent, on pense que l'on va suivre l'enquête des deux policiers, Ruggieri et Valence, mais non, les renseignements qu'ils obtiennent tombent du ciel d'un coup, on ne sait pas comment il ont travaillé ni comment ils ont eu ces informations. On assiste donc à des scènes de tiraillements entre personnages, des rivalités, des règlements de comptes... et puis c'est tout ! Dommage !
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Pour certains, lundi c'est ravioli et pour d'autres vendredi, c'est poisson. C'est par de petites remarques anodines que l'ambiance de certains film ou roman est posée.

Donc, le vendredi, monseigneur Vitelli, évêque à Rome, reçoit à dîner sa pupille Gabriella, Laura, la mère de celle-ci et belle-mère de Claude, présent également, ainsi que les deux amis de ce dernier surnommés Tibère et Néron. Et oui, un trio d'empereurs bien singuliers et au demeurant fort peu sympathiques, venus à Rome étudier les arts.
Mais voilà, la dolce vita risque de prendre fin, le père de Claude, célèbre expert en art, annonce son arrivée, sous prétexte de mettre à jour un vol d'antiquités appartenant à la bibliothèque vaticane. Mais est-ce vraiment de cela qu'il s'agit ? Tout ce petit monde là a bien des choses à cacher qu'il ne ferait pas bon de dévoiler sur la place publique. Pour le moment, d'ailleurs, il n'y a rien à craindre, monsieur Valhubert (père de Claude) a à peine eu le temps de poser les pieds devant le palais Farnese que le voilà assassiné.
Les services de police français dépêchent alors, sur place l'inspecteur Richard Valence...

Pas vraiment enthousiasmée par ce polar. Non, aucun personnage n'a retenu mon attention. Ils sont tous antipathiques au possible. C'est agréable d'avoir des personnages insolites, hors norme, mais quand ils le sont tous, ça devient pesant. de plus, l'intrigue n'est pas la plus réussie de Fred Vargas. Bref, je me suis ennuyée un peu au cours de la lecture. Malgré tout, je reviendrai sur les traces de cette auteure que j'apprécie.
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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
- Tu es donc en cheville avec le banditisme romain ? Tu trafiques ?
- Mais non. c’est ma valise qui trafique. Quand j’arrive à Rome, il n’y a rien dedans. Quand je repars, il y a des tas de trucs inouïs. qu’est-ce que je peux y faire ? Elle vit sa vie de valise, cette valise. Si ça lui plaît de trimballer des tas de bricoles, c’est son affaire, je ne vais pas m’en mêler. On ne quitte pas une valise sous prétexte qu’elle prend de temps en temps son indépendance. c’est comme un enfant fuguer, il faut s’y habituer.
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Maria était comme un animal spécialisé. Depuis trente ans, elle avait consacré l'énergie de ses cinq sens à veiller sur la Bibliothèque. Dans la rue, elle devait être aussi infirme qu'une taupe à l'air libre, mais ici, on voyait mal en effet comment on aurait pu échapper à sa perception.
- Je vous crois, dit Valence. Cependant, s'il se passait quelque chose d’anormal...
- Mais c'est qu'il ne se passe rien d’anormal.
Valence sourit et partit. Maria ne pouvait pas envisager qu'on vole à la Vaticane. C'était normal. C'est comme si on avait essayé de la déshonorer personnellement. Et comme personne n'avait l'air de songer à déshonorer Maria, personne ne volait à la Vaticane. C'était logique.
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-Mais non, c'est ma valise qui trafique. Quand j'arrive à Rome, il n'y a rien dedans. Quand je repars, il y a des tas de trucs inouïs. Qu'est-ce que je peux y faire ? Elle vit sa vie de valise, cette valise. Si ça lu plaît de trimballer des tas de babioles, c'est son affaire, je ne vais pas m'en mêler. On ne quitte pas une valise sous prétexte qu'elle prend de temps en temps son indépendance. C'est comme un enfant fugueur, il faut s'y habituer. De toute façon, je suis persuadée que ça recommencerait avec n'importe quelle valise. Tiens, l'autre jour, ça a commencé avec mon sac à main, par contagion, je suppose. Léger à l'aller, lourd au retour.
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Richard Valence qui était sorti de sa chambre quelques heures plus tôt en pleine maîtrise de ses moyens s'exaspérait d'avoir perdu cette cohésion en si peu de temps. Il marchait vite. cette crevure d'évêque raffiné et sa garce de protégée l'avaient mis en porte à faux, il le sentait; Il n'arrivait pas à retrouver exactement son aplomb. Comme lorsqu'on déplace un meuble très lourd et qu'on n'arrive plus ensuite à faire coincider sa base avec les marques laissées sur le sol. Ou comme lorsqu'on n'arrive plus à replier une chemise comme l'avait fait la vendeuse. Les plis sont là, bien marqués, on les suit, mais le résultat n'est plus parfait, il est personnel.
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- Quand tu t'es tiré, il y a vingt ans, j'ai hurlé pendant des années, je me suis concentrée pour ne pas perdre ton image. Et quand je t'ai croisé, l'autre soir, j'étais émue. Maintenant, je souhaite que tu déposes ta saleté de dossier, je souhaite que tu partes, et je souhaite que la vie te fasse rendre l'âme de lassitude.
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Videos de Fred Vargas (47) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fred Vargas
Le livre lu dans cet épisode est « L'Homme aux cercles bleus » de Fred Vargas paru aux éditions J'ai lu. Avec la participation de Baptiste Montaigne, champion du grand concours national de lecture « Si on lisait à voix haute » 2023 pour le générique, Benoit Artaud à la prise de son et montage.
Remerciements à Martine Bommel - Murua, psychomotricienne et Dominique Samora, assistante sociale éducative de l'hôpital marin de Hendaye AP-HP, ainsi qu'à Claire Grimbert et Patxi Uzcudun du théâtre des chimères de Biarritz.
***
Le Centre national du livre lance un programme en direction des hôpitaux, Mots parleurs, en partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette action s'inscrit dans la continuité des actions menées pour transmettre le goût de la lecture à tous et notamment aux publics éloignés du livre.Définitivement tournée vers la jeunesse, cette action vise à conjuguer lecture, écriture et mise en voix. Les adolescents et les jeunes adultes, en collaboration avec le personnel hospitalier, sont ainsi inviter à choisir un livre parmi une sélection, en lien avec la thématique de l'édition 2023 des Nuits de la lecture : la peur.
Pour cette première édition 2023, six établissements de l'AP-HP participent. Quatre établissements sont situés en Île-de-France et deux en région (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine).Le projet se déroule de fin septembre 2023 à début janvier 2024.A partir d'un ouvrage sélectionné avec le personnel hospitalier, les adolescents et jeunes adultes sont amenés à choisir des extraits de textes pour les lire et les commenter. Sur la base du volontariat, Mots parleurs propose ainsi à des groupes de cinq à dix patients accompagnés de personnel soignant d'écrire et d'enregistrer leur production, au cours de six ateliers répartis dans différents hôpitaux. Ils débattent pour élire l'ouvrage qui constituera la matière de leur travail.
Afin de les guider dans la sélection des extraits, dans la rédaction et dans l'enregistrement du podcast, ils sont accompagnés par un écrivain ou un comédien, ainsi qu'un technicien du spectacle. Ce podcast, d'une trentaine de minute, sera ensuite mis à disposition de tous les patients et personnels soignants de l'AP-HP.
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Quel partie du corps d'un homme est dessiné par Michel-Ange au début du roman ?

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