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sur 4358 notes
Dans les bois éternels de Fred Vargas ( J'ai lu N°9004 - 478 Pages )

Un bon polar et bien écrit !
Fred Vargas nous promène et nous nous laissons aller entre une revenante, une recette pour l'éternité, des profanations de tombes et des cerfs dont le coeur se trouve à coté de leurs dépouilles.
Sans oublier une infirmière qui tue les vieux.
Notre commissaire , Adamsberg doit s'y retrouver en gardant un oeil sur le nouveau venu qui serait venu se venger.
Vous n'y comprenez plus rien ! Eh bien lisez ce roman qui est prenant.
L'équipe du commissaire disparate et unie sera efficace pour démêler ce sac de noeuds.
Boule, le chat du commissariat va également être un héros. Depuis je regarde le mien avec d'autres yeux ...Rires ..
Il y a beaucoup d'humanité dans le personnage d'Adamsberg avec ses fragilités qui le rend très sympathique.
Fred Vargas nous réserve une ou deux surprises à la fin . Ne trichez pas ...
Je ne veux rien dévoiler donc un conseil si vous aimez les polars, lisez le.
Mireine
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Plusieurs histoires qui s'entremêlent avec de multiples rebondissements. de l'humour, des personnages attachants, une bonne enquête. J'ai adoré le chapitre où le commissaire se retrouve dans un bar normand avec l'analyse de ces derniers. le tout ponctué des vers de Racine, d'élixir de jeunesse, de coeur de cerf. Un régal !
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C'est la première fois qu'Adamsberg m'a angoissée. Comme quoi, tout arrive.

Je ne parle pas seulement de l'enquête, pourtant bien tordue : on y tue des cerfs, des petits vieux et des vierges (ne cherchez pas le point commun, vous ne trouverez pas).

Mais il y a pire. Pire que le fantôme qui habite au-dessus de l'appartement du commissaire.

La brigade compte un nouveau venu, Veyrenc. Un Béarnais lui aussi, un presque voisin d'Adamsberg. Et à cause de lui, de ses souffrances, on replonge dans le passé de notre héros, 34 ans en arrière, pour y apprendre une chose affreuse. Plus que ça, tragique. Mais gardons notre confiance en lui, peut-être qu'on se trompe.

A peine se remet-on de cette terrible découverte que vlan, un membre éminent de l'équipe se fait kidnapper. Apparemment, le suspect ne tue pas que des cerfs, des petits vieux et des vierges.

Que des sueurs froides avec ce roman, qui succède immédiatement à « Sous les vents de Neptune ». Pas de Clémentine pour égayer ce récit mais un groupe de Normands (attention, des vrais Normands, ceux de la Haute) dont les échanges et répliques savoureux permettent d'alléger la tension (je persiste à clamer que Vargas est la reine du dialogue).

Bon, on me dira que le raisonnement du tueur est quelque peu alambiqué, et que les intuitions d'Adamsberg ont quelque chose de surnaturel. Mais vous en connaissez beaucoup, vous, des commissariats où un commandant qui planque ses bouteilles est capable de vous réciter l'encyclopédie, où un chat impotent, mascotte de la brigade, peut parcourir 8 km par amour, où l'un des flics se calme à coups d'alexandrins ? Bien sûr que non.

A l'image de tous ces singuliers personnages, il faut donc accepter des tueurs non moins singuliers. de musarder à la suite de ce pelleteux de nuages, de se perdre dans ces bois aux charmes mystérieux.
L'enthousiasme de Vargas est contagieux...

Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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Deux jeunes voyous assassinés, des tombes profanées, des cerfs sauvagement assassinés dans la forêt normande, une étrange recette pour atteindre l'éternité trouvée dans un vieux grimoire, l'ombre d'une infirmière meurtrière et celle plus obsédante du passé, voilà de quoi empêcher notre commissaire Adamsberg et son équipe de dormir. D'autant qu'entre deux aller-retour en Normandie, entre deux cimetières et deux troquets, ce dernier doit veiller par intermittence sur son fils bébé…auquel il conte ses ennuis. Qui en plus de l'ombre qui obscurcit sa vie, ont pris le visage d'un nouveau venu au commissariat, Veyrenc, à la chevelure rayée, son compatriote des Pyrénées mais pas de la même vallée…

L'équipe au complet est sur l'affaire, et quand la vie de l'une d'entre eux, l'imposante Retancourt est menacée, même l'apathique chat La Boule est de la partie…

Encore un très bon roman de Fred Vargas qui sait doser avec art la recette de l'excellent polar, quelques pincées d'érudition, une bonne dose de suspense, arrosés du saint principe de l'humour décalé…Mêlés au vin nouveau pour quelques heures d'oubli dans les bois éternels
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J'ai découvert Fred Vargas avec ce roman ! Il faut dire que j'ai lu la série dans le désordre le plus total. C'est l'une de mes spécialités, j'ai fait de même avec Connolly.
Il est rare que je lise des séries complètes, bien souvent je finis par me lasser et découvrir les constructions (je ne supporte pas Perec à cause de ses jeux sur les contrainte, trop de mental).
Mais Fred Vargas m'a accroché par son écriture organique a travers une équipe organique et une pensée de l'inspecteur organique. On sent que l'écrivaine, l'autrice, s'abandonne à ses personnages qui prennent vie. Chez elle aps de mise en suspens, aps de coitus interruptus que je ne supporte plus chez beaucoup d'auteur.
Et puis son écriture semble comme écrit avec la main munie d'un stylo et non pas construit du bout des doigts sur un clavier digital ! C'est pourquoi on garde un lien permanent entre les mots, la phrase et l'histoire qui se vit !
Et puis j'en ai appris beaucoup sur les bois des cerfs !

Je n'ai pas encore acheté le dernier, mais cela ne va pas tarder.
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Résumé éditeurs :
Envisager de raconter un roman de Fred Vargas frise le ridicule, aussi se contentera-t-on de dire qu'ici, comme dans Sous les vents de Neptune, Adamsberg est confronté à des résurgences de son passé qui le déstabilisent fortement. L'enquête qu'il mène sur la mort de deux gars qui se sont fait trancher la gorge à la Porte de la Chapelle le remet en présence d'Ariane Lagarde, la médecin légiste à laquelle il s'était opposé quelque vingt-cinq ans auparavant.
Un de ses nouveaux collaborateurs ne semble pas particulièrement l'apprécier, ce qui le perturbe d'autant plus que ce lieutenant Veyrenc de Bilhc est béarnais comme lui, originaire du village voisin du sien.
Enfin Camille, dont il a eu un fils, qu'il garde régulièrement, semble voguer vers de nouvelles amours et s'être affranchie de leur liaison passionnelle pour glisser vers des relations amicales, qui ne lui conviennent absolument pas…
Dans les bois éternels est le dixième "rompol" de Fred Vargas. Ses précédents livres, traduits ou en cours de traduction dans plus de trente pays, ont reçu nombre de récompenses françaises et étrangères, dont le prix des Libraires, le prix des Lectrices ELLE, le Deutscher Krimipreis.
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Je veux préciser que je ne suis pas particulièrement amatrice de romans policiers.
J'avais oublié qu'avec Fred Vargas, c'est plus qu'un policier lambda, c'est du grand Art, une réussite totale de la première à la dernière page, un roman intelligent, surprenant, passionnant, un style original, érudit, une enquête bien ficelée, du suspense et des dialogues pleins d'humour ( ne pas manquer les scènes dans le bistrot normand).
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Je ne sais toujours pas pourquoi alors que je déteste le genre policier, j'adore lire Fred Vargas. Peut-être parce que son personnage principal est sensible aux odeurs. Peut-être parce que c'est un arpenteur de nuages et que la logique poétique m'a toujours plus inspirée que sa consoeur qui pousse sur la fermeté de la terre. Sans doute aussi parce qu'il a une saine humanité que son boulot trash la révèle.
Bref je viens de relire le bouquin après plus de quinze ans et je m'y suis de nouveau laissé prendre.
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Ce que j'aime chez Fred Vargas c'est son style, elle a une écriture fine, humaniste pour décrire le meilleur et le pire de l'humain, elle sait balader son lecteur sans pour autant le perdre. Elle sait mettre en dialogue des moments importants comme anodins sans que ce soit chiant à lire, pardon pour ma vulgarité mais j'en ai lu des dialogues à trois francs six sous et il n'y a pas d'autres mots. Les situations qu'elle décrit sont palpitantes, parfois à la limite du réel et c'est pour ça que j'ai adoré ce roman. Elle arrive à rester crédible dans des situations parfois surréalistes. Il y a une certaine forme de poésie aussi dans l'écriture de la phrase, même si c'est pour décrire des horreurs, dans ses personnages il y a la poésie de la vie avec ses embûches et ses beaux moments.
Les personnages justement, à part Camille qui commence à m'irriter un peu par son comportement, le reste est juste, ça sonne vrai, et l'enquête que mène Adamsberg tient en haleine du début à la fin, lui est un bon flic, de ceux qui font carrière dans la « maison » parce qu'ils sont bons mais pas seulement, ils ont ce petit truc en plus, cet instinct lors de l'enquête, oh non ce ne sont pas des facilités, ce sont vraiment des compétences !

Bref, un Fred Vargas qui donne une bonne leçon d'écriture, c'est inspirant, j'aimerais au moins avoir la moitié de son talent que mes livres serait de bons romans de gare, ici c'est un roman qui gratte, qui démange encore même quand on l'a fini.
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Mon 4ème Vargas, la classe encore ! Vargas est vraiment forte, psychologue, sensible et intelligente, je reste accroché à ses bouquins comme à un bon vieux thriller, bravo, bravo !
« Cerf,cerf ouvre moi ou le chasseur me tueras, lapin entre et viens me serrer la main... »
Récit solide, chausse-trappe et fils multiples, personnages attachants, je retrouve la joie identique que j'avais en lisant les San-Antonio dans l'adolescence.
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