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4,06

sur 4358 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'avais lu de cette écrivaine « pars vite et reviens tard » que j'avais adoré…
j'ai mis beaucoup de temps à lire un de ses livres, je ne sais pas pourquoi ! Trop de livres à lire… et pas assez de temps !
Je regrette, puisque j'ai aussi beaucoup aimé celui-ci.

J'ai apprécié la fine équipe d'enquêteur, les intrigues, l'originalité du récit (j'ai appris beaucoup de choses quand même, sur les os cachés chez certains mammifères), et cette fin qui m'a laissé sans voix…
Et je raffole lorsque je suis étonné et que je n'ai rien vu venir…

Une auteure incontournable, que je vais m'empresser de lire.

Bonne lecture !
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Dans les bois éternels de Fred Vargas ( J'ai lu N°9004 - 478 Pages )

Un bon polar et bien écrit !
Fred Vargas nous promène et nous nous laissons aller entre une revenante, une recette pour l'éternité, des profanations de tombes et des cerfs dont le coeur se trouve à coté de leurs dépouilles.
Sans oublier une infirmière qui tue les vieux.
Notre commissaire , Adamsberg doit s'y retrouver en gardant un oeil sur le nouveau venu qui serait venu se venger.
Vous n'y comprenez plus rien ! Eh bien lisez ce roman qui est prenant.
L'équipe du commissaire disparate et unie sera efficace pour démêler ce sac de noeuds.
Boule, le chat du commissariat va également être un héros. Depuis je regarde le mien avec d'autres yeux ...Rires ..
Il y a beaucoup d'humanité dans le personnage d'Adamsberg avec ses fragilités qui le rend très sympathique.
Fred Vargas nous réserve une ou deux surprises à la fin . Ne trichez pas ...
Je ne veux rien dévoiler donc un conseil si vous aimez les polars, lisez le.
Mireine
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Je veux préciser que je ne suis pas particulièrement amatrice de romans policiers.
J'avais oublié qu'avec Fred Vargas, c'est plus qu'un policier lambda, c'est du grand Art, une réussite totale de la première à la dernière page, un roman intelligent, surprenant, passionnant, un style original, érudit, une enquête bien ficelée, du suspense et des dialogues pleins d'humour ( ne pas manquer les scènes dans le bistrot normand).
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Ce que j'aime chez Fred Vargas c'est son style, elle a une écriture fine, humaniste pour décrire le meilleur et le pire de l'humain, elle sait balader son lecteur sans pour autant le perdre. Elle sait mettre en dialogue des moments importants comme anodins sans que ce soit chiant à lire, pardon pour ma vulgarité mais j'en ai lu des dialogues à trois francs six sous et il n'y a pas d'autres mots. Les situations qu'elle décrit sont palpitantes, parfois à la limite du réel et c'est pour ça que j'ai adoré ce roman. Elle arrive à rester crédible dans des situations parfois surréalistes. Il y a une certaine forme de poésie aussi dans l'écriture de la phrase, même si c'est pour décrire des horreurs, dans ses personnages il y a la poésie de la vie avec ses embûches et ses beaux moments.
Les personnages justement, à part Camille qui commence à m'irriter un peu par son comportement, le reste est juste, ça sonne vrai, et l'enquête que mène Adamsberg tient en haleine du début à la fin, lui est un bon flic, de ceux qui font carrière dans la « maison » parce qu'ils sont bons mais pas seulement, ils ont ce petit truc en plus, cet instinct lors de l'enquête, oh non ce ne sont pas des facilités, ce sont vraiment des compétences !

Bref, un Fred Vargas qui donne une bonne leçon d'écriture, c'est inspirant, j'aimerais au moins avoir la moitié de son talent que mes livres serait de bons romans de gare, ici c'est un roman qui gratte, qui démange encore même quand on l'a fini.
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Je n'arrive jamais à dire quel Vargas j'ai le plus aimé: le premier, le dernier?(en fait, je les aime tous).
Ce qui est sûr est que celui est un des meilleurs et que diverses scènes (d'anthologie!) restent encore dans ma mémoire de lecteur: ah! la scène dans le bistro du Calvados, inégalée!!!
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Comme je l'avais soupçonné, j'avais manqué le roman publié en 2006 par Fred Vargas...Ne pas le lire eut été une erreur, pire, une faute !
Ce dixième roman de 443 pages, toujours publié chez Viviane Hamy dans la collection "Chemins nocturnes" est l'un des plus palpitants de la série. Et pourtant, il fallait faire mieux que "Sous les vents de Neptune".
Nouveaux personnages, humains et animaux, mise en scène spectaculaire de héros secondaires, une énigme mêlant l'histoire ancienne et l'ésotérisme à la problématique du crime...Le scénario est palpitant. L'histoire personnelle du Commissaire Adamsberg continue à interférer dans le cours de ses enquêtes. Il est fortement question ici d'une grave bagarre à laquelle il aurait assisté jeune garçon, dans son Béarn natal. Et comme toujours, il faut lire les romans de Fred Vargas dans l'ordre où elle les a écrits de son style si parachevé, car sinon, on comprends trop vite certaines coïncidences.
"Dans les bois éternels" est l'un des meilleurs de la série. Il met en scène la folie, les fausses pistes abondent, mais toujours le droit triomphe. Un délice !
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Parmi les auteurs que j'adore et vers lesquels je reviens toujours quand le moral est en berne ou que les lectures du moment ne répondent plus à mes horizons d'attente, il y a Fred Vargas avec notamment, la série Adamsberg…
Je me suis plongée avec ravissement et volupté dans le sixième volet, Dans les bois éternels… Encore une fois, j'ai choisi la version audio, lue par Thierry Janssen.

Quel plaisir de retrouver les personnages cabossés et déjantés de cette brigade de police criminelle très particulière !
Plusieurs enquêtes étrangement liées : des dealers égorgés Place de la Chapelle à Paris, des cerfs mutilés en Normandie, des vols de reliques, des profanations de sépultures, une tueuse en série évadée de prison…
Le Commissaire Adamsberg rattrapé par son passé avec le retour d'une médecin légiste qu'il a déjà cotoyée et l'arrivée à la brigade d'un nouveau à l'étrange chevelure zébrée et qui s'exprime en vers…
Une ambiance ésotérique avec des ombres, le fantôme d'une nonne, une potion d'immortalité…
Le chat dans tous ses états…
Et toujours en filigrane, les amours tumultueuses de Jean-Baptiste et Camille.

Fred Vargas a vraiment un don pour mêler récit captivant, fiction très documentée, personnages complexes et attachants, le tout dans un bel univers référentiel… Celles et ceux qui me suivent savent sans doute mon goût prononcé pour les oeuvres de Racine et Corneille et comprendront mon ressenti enthousiaste.

Une audio lecture particulièrement savoureuse grâce à la voix de Thierry Jansen qui sait si bien s'approprier et partager l'univers de Fred Vargas

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#lesglosesdelapiratedespal
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Saviez-vous qu'il y a un os dans le coeur d'un cerf? C'est déconcertant, n'est-ce pas? Déconcertant et très joli.

C'est à l'image de ce roman : déconcertant et plein de poésie. On y parle de passé et d'avenir, de pays et de rancune, d'enfants et de vieillards.

Ce qui est très fort avec cette auteure, c'est qu'il y a des incohérences, des choses pas très vraisemblables, mais nécessaires au fil narrative. Une chercheuse comme elle doit s'en rendre compte. Mais l'auteure s'en fout. Parce que l'histoire est comme ça, parce qu'elle a envie de la faire exister ainsi. Parce que ce n'est qu'une histoire et que le plus important n'est pas que ce soit vraisemblable mais qu'on ait envie que ça le soit.

Et s'il y a un personnage de roman que j'aimerais rencontrer un jour, c'est assurément Adamsberg . Et puis Danglard. Et Violette, Estalère et tous les autres.

Lire un Fred Vargas c'est faire exister un monde qu'elle a inventé. Un monde chaleureux où on prend RDV avec le printemps, où chaque troquet a ses régles de bienséance, où on s'en fout d'avoir le dernier sac à main à la mode. Un monde qu'on a du mal à quitter en tournant la dernière page ...
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Étant moi-même un pelleteur de nuage, je n'ai pu m'empêcher de retrouver le commissaire Adamsberg et sa brigade criminelle. « Dans les bois éternels » est hypnotique, tant il nous balade d'indice en indice avec une facilité déconcertante. Si Vargas est douée pour nous perdre avec ses mystères bien ficelé, c'est la première fois que je me sens aussi démuni, valdingué d'un meurtre à une profanation, en passant par le massacre d'un cerf, sans trouver le coupable avant sa révélation.

C'est également la première fois que l'auteure nous plonge au coeur de la brigade, nous fait réellement découvrir l'ensemble des subordonnés du montagnard flegmatique. Si nous connaissons déjà bien Danglard et Retancourt, nous découvrons avec plaisir toute cette équipe hors norme, Froissy, Noël, Maurel, Mordent, Kernokian, Estalère, Mercadet, Voisinet, Justin, Gardon, Lamarre, tous aussi singulier les uns que les autres. C'est également l'occasion de faire la connaissance de Veyrenc, béarnais rival d'Adamsberg, amateur d'alexandrin en quête d'une vérité traumatisante.

Toujours aussi passionnant, rythmé et peuplé de personnages fascinants (la petite bande normande est un vrai régal), « Dans les bois éternels » est un incontournable qui, en plus de nourrir notre imaginaire et notre culture, nous donne l'occasion d'en apprendre plus sur ses personnages phares. La barre est toujours haute !
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Encore un pur moment de plaisir que m'a offert Fred Vargas.
Le personnage de Veyrenc est tellement... unique!
Encore une fois l'histoire personnelle d'Adamsberg vient se mêler à ses enquêtes, ce qui le rend plus "humain", notre pelleteur de nuages ,
Le suspense est très prenant, comme toujours, et le fin mot de l'histoire à la fois bien caché et pourtant "trouvable" - même si pour le coup je ne m'en suis douté que vers la fin, interprétant correctement en même temps que mon commissaire favoris la citation de ce cher C.
Mais justement c'est tant mieux comme ça, les romans policiers ou la vérité surgit de nulle part donnent vaguement l'impression d'un deus ex machina, et tombent à plat (enfin je trouve), l'inverse est préférable pourvu que l'auteur parvienne à égarer nos soupçons, à nous "mystifier" et nous perdre dans les méandres de son intrigue. Contrat rempli par Vargas ici, et comment!
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