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Critique de ladesiderienne


En 1986, le jury du Prix du roman policier du festival de Cognac a eu un coup de génie : deviner que derrière ce petit polar somme toute bien classique, se cachait le talent de celle qui allait devenir notre Agatha Christie nationale.

Pour faire enfin reconnaître sa peinture boudée par toutes les galeries, Tom, jeune artiste sans succès, a décidé d'entrer en contact avec le célèbre peintre Gaylor. Par l'intermédiaire d'une vague connaissance, il se fait inviter à une soirée parisienne donnée par celui-ci. N'osant l'aborder, il choisit de laisser discrètement quelques photos de ses tableaux dans le bureau de l' artiste, mais le bureau est déjà occupé... par un cadavre. S'enfuyant sans demander son reste, Tom devient le principal suspect aux yeux de l'inspecteur Galtier chargé de l'enquête.

C'est le duo (ou duel) formé par les deux hommes qui est la colonne vertébrale du roman. J'avoue que le personnage de Tom m'a quelque peu agacée par sa naïveté et sa maladresse. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, habituée sans doute aux autres productions de l'auteure plus aiguisées, mes préférées restant les enquêtes menées par Adamsberg et son équipe ou par les déroutants Evangélistes. Et puis, petit à petit la persévérance faisant son oeuvre, j'ai trouvé que l'auteure s'en était bien sortie avec une façon de confondre le coupable assez originale. A travers l'écriture, on parvient tout juste à voir poindre le phrasé qui deviendra la signature de Fred Vargas, aussi reconnaissable que l'est un dialogue d'Audiard.
Pour moi, cet essai qui se transformera par la suite mérite un 11/20.
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