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Critique de tynn


Un patron d'une entreprise de transport qui refuse des méthodes mafieuses de racket.
Un père septuagénaire qui épouse sa petite bonne pour emmerder ses truands de fistons.
Des policiers inefficaces et paresseux qui parlent souvent plus qu'ils n'agissent.
Intimidations, chantages, séquestrations, incendies, adultères, incestes, méthodes musclées judiciaires et omniprésence d'une presse avide de ragots et scandales...
Un florilège de bonheur à la Vargas Llosa!

Quand Mario Vargas Llosa retourne à ses racines péruviennes, cela donne un livre moral fait de deux histoires entrecroisées pour évoquer la spoliation financière au sein des familles ou de l'entourage proche. Face à la cupidité, la méchanceté et la bêtise peuvent s'élever des valeurs humanistes essentielles comme le courage, le refus du chantage, l'élégance d'une juste lutte en dépit de fâcheuses conséquences. On a l'impression de lire deux histoires parallèles avant la convergence finale pour illustrer l'intégrité de petites gens, déterminées à résister dans l'honnêteté et le droit chemin, tels des héros ordinaires.

Avec son style maitrisé, construit en légèreté et fantaisie, l'auteur nous entraine dans les pas de personnages haut en couleurs et parfois déjà croisés dans ses précédents romans. L'histoire, entre polar et roman social, est assez noire, plus ironique qu'humoristique.

C'est un bon moment de lecture mais j'en sors un peu déçue, avec l'impression de lire une oeuvre de jeunesse. Ce n'est pas ennuyeux mais juste un peu longuet. Il manque le souffle narratif ou l'impertinence de certains romans précédents. Et j'ai été dérangée ou peu intéressée par la part énigmatique introduite par des personnages irréels (ou spirituels), en décalage avec une chronique sociale au réalisme contemporain.

À vous de voir ... En vous méfiant des lettres anonymes signées de la petite araignée...
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