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EAN : 9782290011560
93 pages
Librio (25/08/2008)
3.33/5   171 notes
Résumé :
Dans ce court traité aux accents personnels, Fred Vargas s'emploie à révéler toutes les vérités de l'existence humaine... Apparences trompeuses, doute existentiel ou nécessité de l'insouciance : si de larges pans de l'histoire de la philosophie sous-tendent ses propos, ils sont pleins d'humour et d'autodérision.
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
3,33

sur 171 notes
Fred Vargas s'amuse et c'est son droit. D'autant plus qu'elle est très sérieuse, quoi qu'un peu bavarde comme ma tante Simone (mais je ne veux pas vous ennuyer avec ma famille). La lecture des critiques existantes sur le site de Babélio ne laisse aucun doute: les avis concernant cet opuscule sont pour le moins qu'on puisse dire partagés.
C'est dur à croire, car enfin, qui à ce jour a réussi à donner des réponses simples et convaincantes à tous les problèmes de l'humanité, j'ai nommé l'amour, la guerre, la vie des vers de terre, et cela en une centaine de pages? J'attends avec impatience de voir une représentation théâtrale de cette oeuvre à part, en particulier la scène finale au cours de laquelle l'auteure, actrice et philosophe est mise en pièces par une horde de fourmis en colère.

PS: merci à Liseron43 de m'avoir fait connaître ce livre!
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Sur les conseils d'une amie fan de Vargas, et nonobstant mon peu d'attirance pour les polars, j'avais tenté la lecture de « Pars vite et revient tard » qui ne m'avait pas du tout convaincue, sinon du fait que décidément ce genre et moi ça fait deux.
Mais là, ce titre, aguicheur, m'avait donné l'espoir de me concilier cet auteure, par ailleurs fort prisée de tous, ou du moins de ne point la jeter aux orties à la première déconvenue.
Et bé ! Je vais m'attirer des foudres je sais, mais tant pis, non seulement je n'ai pas aimé, mais j'ai déclaré forfait à peine au quart de son « oeuvre » et encore, j'ai forcé... me disant : cette logorrhée ne va pas continuer comme ça encore longtemps, jusqu'à ce que n'y tenant plus je me risque, sacrilège, à en vérifier la probabilité par un pédalage accéléré... Si ça continuait ! Rideau.
Mais je m'en veux tout de même avec une couverture pareille représentant sans vergogne un frigo truffé de magnets, à quoi pouvais-je m'attendre ?
Ok mamie n'est plus dans le coup, Proust, Verlaine, Claudel, tous ces vieux croûtons dehors, c'est fini, place à la littérature nouvelle … je veux bien tout ce qu'on veut mais pas avoir l'impression de lire les posts de mes petits neveux sur facebook qui se targuent d'un style décontracté provocateur new machin truc pour épater la galerie... mais eux n'ont aucune prétention d'écrivain...
Je comprends cette salutaire envie de vouloir démystifier la cohorte de gourous psycho-philosophico-bidule et d'apporter à tous nos questionnements existentiels une réponse en forme de dérision salutaire, mais faillait-il pour cela en faire autant.
Car à ce qu'il n'en est apparu, tout repose ici en fait sur un style auto-dérisoire, ponctué de formules récurrentes pour ne pas dire rabâchées qui frisent le ridicule sinon le remplissage, par où elle demande dix fois, vingt fois, de lui rappeler qu'elle nous parle de ceci ou de cela, qu'elle ne perd pas le fil, qu'elle nous en reparlera... etc...
Sans compter ses continuelles références et flatteries déguisées à sa famille au point que l'on se demande à qui cet ouvrage est destiné.
Ce style m'a littéralement gonflée d'autant que s'il y a ici ou là quelque jolie vérité à cueillir, il faut tellement fouisser comme son foutu leitmotiv de ver de terre, pour l'extraire, que la force m'en a manqué. Dommage car quand par inadvertance on tombe sur de vraies simples vérités « Une vie se vit, tout bonnement, c'est là son sens même » on se dit que peut être on jette le bébé avec l'eau du bain, mais bon, point de regrets.
Désolée pour ceux celles qui ont adoré, ce n'est ici qu'un ressenti tout personnel et uniquement sur ce livre-ci ; quant à ceux qui jugeront, avec raison, qu'avec mon avis à deux sous, c'est l'hôpital qui se moque de la charité, je m'en consolerai aisément et sans larme, n'ayant aucune velléité de critique et encore moins d'écrivain à défendre.
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Ce petit traité de toutes les vérités sur l'existence est un pied de nez à toute la philosophie existentielle. une véritable arlequinade, bourrée d'humour et d'autodérision. On connaît Fed VARGAS et ses personnages fouillés, entiers et complexes. La narratrice de ce récit se présente comme une identité primesautière, volubile et digressive. Elle est tout le contraire. En beaucoup de mots, certes, elle va au fin fond de la légèreté des choses. Elle dit l'essentiel sur quelques principes habituellement non pris en compte, tels l'importance de la masse pondérale des vers de terre fouissant et fouissant sans cesse notre terre en grand besoin d'aération. Elle nous rappelle le principe dit de la 'poignée de sable' qui tend à s'éloigner et à disparaître dès qu'il est mis sous pression ou encore celui de la mauvaise désignation des dieux à qui nos croyances demandent, un peu trop facilement, d'être tout et leur contraire, donc de n'être plus rien!

Et contrairement au rythme parlé, saccadé et répétitif de son écriture, Fred VARGAS garde le fil de son récit et ne lâche rien! de pirouettes en banderilles, elles plante ses vérités et mène le lecteur de rires en réflexions, l'invitant à construire une mallette anti-pression, outils qui permettront d'éclairer le sens à donner à la vie et seront un frein efficace à cette fâcheuse habitude qu'ils ont de se jauger mutuellement sur leurs compétences et avoirs cumulés. Enfin, cette approche des vérités sur l'existence devrait contrecarrer toute prise de pouvoir unique par des 'hommes à casquette et mitraillette'!

On le voit, Fred VARGAS ne dit pas ici que des bêtises, loin s'en faut!
Comme le prétend l'auteur, il était donc indispensable qu'une personne responsable se sente prête à investir une vingtaine de jour à la rédaction d'un traité de toutes les vérités sur l'existence alors que cela fait des millénaires que les humains accumulent les bourdes inlassablement répétées, le laissant vivre dans un cloaque de relations inhumaines et destructrices.

Clin d'oeil, sa légitimité à écrire cet essai, Fred VARGAS déclare la détenir de ses origines de bouseuse normande, de sa capacité à rester sobre, sans picoler durant trois semaines et d'une vraie connaissance du monde, ayant beaucoup voyagé entre Paris et son village Villiers-d'Ecaudart, centre de sa Normandie natale!

Si après cela, le lecteur a le moindre doute sur le bien-fondé de son exposé, qu'il s'interroge lui-même sur sa relation au Monde, à son voisinage et à la solidité des liens familiaux qu'il aura tissés ou détricotés durant son existence!

Bref, une lecture aigre-douce, agréablement lue au fil de l'eau entre Lyon et la Camargue!
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Quel amateur de romans policiers ne connait pas Fred Vargas, son génie dans l'inventivté de ses personnages, la finesse de ses intrigues, son humour corrosif. En lisant ce petit traité, on en apprend un peu plus sur le personnage et l'on est pas déçu. C'est hilarant de bout en bout, un petit traité bourré ( contrairement à son auteur qui a fait 20 jours d'abstinence pour en débuter l'écriture) d'humour qu'il serait bon de toujours avoir sur soi.
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Pour moi, Fred Vargas, c'est le polar sur lequel je me jette avidement dès sa sortie. Alors là, je partais un peu à l'aventure avec ce Petit Traité de toutes vérités sur l'existence...
Je vais tout d'abord souligner les points que j'ai trouvé désagréables. En effet, il y a de nombreuses répétitions, formules qui donnent un rythme au texte certes, et un petit coté « parlé » plutôt sympa, mais, vraiment, il y en a énormément. le rappel des thèmes à venir notamment  comme le « sable sec » dont doit à tout prix nous parler la narratrice. Ou les fourmis (fichues fourmis d'ailleurs...Ô combien frustrantes furent ces fourmis!). Ok, les thèmes annoncés finissent (normalement) par surgir tôt ou tard, brutalement, et là on réalise qu'on était vraiment impatient de découvrir le fin mot de l'histoire, chouette, on se frotte les mains !
Ensuite, j'ai trouvé que cet essai était assez désagréable à lire- je parle de sa mise en page : le texte est quasiment d'un seul tenant, les phrases sont interminables, il y a peu de ponctuation. Bref, on retient son souffle et c'est le cerveau menacé d'asphyxie que l'on s'échoue enfin sur un point, tout au bout, au bout de la phrase. Ouf. Les chapitres sont longs et compacts, il faut du courage -et tout son amour de lecteur fidèle de la déesse du polar-pour les affronter.
C'est vers le milieu, en gros, que j'ai commencé à trouver cet essai vachement sympa. Et bien mené. J'étais « dedans », enfin-zut, cela signifiait que j'avais du louper plein de choses aussi...
Le lecteur chemine aux cotés de la narratrice, en cercles concentriques. Cela pourrait lasser pour qui ne connaît pas Adamsberg le héros « pelleuteur de nuages » de Fred Vargas : ce commissaire qui suit le fil sinueux de la vérité en démêlant d'improbables pelotes d'intrigues, jusqu'à la non moins improbable mais bien tangible solution. Ici, même chose : ce qui apparaît comme une sorte de logorrhée verbale, un discours surexcité et prétentieux d'une femme qui tente désespérément, par tous les moyens, de ne surtout pas réfléchir à l'éloignement de son compagnon, à son silence, s'avère être une jolie réflexion sur...La vie. Rien que ça, oui, je sais : ambitieux. Mais elle nous prévient dès le départ, on sait à quoi s'attendre : bien fait pour nous...
Mon avis final, après lecture: j'ai aimé l'humour, les messages aussi sur l'amour, l'amitié, la liberté. J'ai moins apprécié la forme, les répétitions m'ont presque lassées. Mais j'aime cette auteur, son intelligence, sa vivacité. Alors oui, je lirai bien le tome qui suit, Critique de l'anxiété pure, parce que finalement, le style est pétillant, survolté mais plein d'humour, et ne se prend pas au sérieux puisqu'au final la narratrice donne des tonnes de conseils, de leçons, de mises en garde...Mais n'en suit aucune...Ce qui est bien dommage pour elle, parce que, l'essentiel de ce petit traité est tout de même dans les très bonnes, et belles idées qui s'y trouvent, pleines de bon sens, d'empathie, de respect de l'autre et d'humilité. Y a plus qu'à...
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Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Mais je garde l'oeil vissé sur ma charpente et le sable sec soulève un mystère qu'on ne peut pas éluder d'un revers de manche. J'emprunte à un mien ami artiste la formule suivante qu'il glissa à l'occasion dans un sien livre. Car il se trouve que j'ai l'heureuse ou la mauvaise fortune de compter parmi mes amis une quantité considérable, je dirais anormale, d'artistes, qui tous fabriquent dans leur coin leur kit personnel du Sens de la vie à l'aide de matériaux divers, sans se préoccuper de le faire entrer dans la tête des autres. Cela fait peine.
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Je pourrais, puisque nous en sommes là, dans cette portée universelle qui nous entraîne dans son flot, vous entretenir une minute de mon frère qui est un modèle de fougue dispendieuse mais purement formelle et dénuée d'impatience, ce qui en fait un cas tout à fait à part, dans le sens où mon frère est ce genre de type qui vocifère durant dix minutes d'attente de la pirogue mais qui, emporté par cette fièvre, ne perçoit pas l'instant où la pirogue fait irruption dans la réalité. D'où il ressort qu'il existe des fougues dont l'objet même n'est pas l'attente de l'évènement mais l'entretien de la fougue elle-même, en temps que principe de vie. Vous en décrire les résultats concrets dans l'existence vous étonnerait sûrement mais je ne veux pas m'apesentir sur mes ennuis de famille. Mon frère, à l'instar de ma sœur, possède un génie propre qui est loin d'être négligeable, d'où il ressort que l'on tient là une portée d'enfants exceptionnelle, dignes héritiers de cette ethnie de fouteurs de merde, j'ai nommé les Vikings.
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Quant au ver de terre, puissant socle du concept de l'apparence, il est un peu les deux tout au cours de sa vie, embrouillé en parties mâles et femelles le long de son corps mou, ce qui lui permet d'éviter toute forme d'amour et ses emmerdements dès l'instant où il se débrouille parfaitement sans aucune aide extérieure. D'où absence de copulation, absence d'angoisse et absence de guerre, d'où une immense économie d'énergie qu'il peut consacrer à fouir inlassablement et aérer l'humus, une chance immense pour nous. Car si le ver de terre avait des peines d'amour, croyez bien qu'on en serait pas là où nous en sommes sur cette terre. Rien ne vivrait, rien ne bougerait. D'où il ressort que le piédestal de la vie repose sur un néant d'amour, cela fait peine en même temps que cela donne à réfléchir.
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« Ma jumelle, faut-il le dire, est une anarchiste utopiste non interventionniste sur laquelle la puissance des faits et l’âpreté de la réalité n’ont strictement aucune prise. »

« Plus la répétition et la cadence des moyens de pression (coup de téléphone, lettre, sollicitation, …récrimination, reproche, supplique, exigence, sommation, chantage,…) augmentent, plus l’effet de disparition de l’être aimé est prompt et assuré. »

.. »C’est lui ou moi » ou « C’est elle ou moi » sont des « ultimatums ».On voit par là que la notion d’« ultimatum » recouvre celle du « commandement », qui ne vaut pas mieux, à ceci près que l’ultimatum suppose un délai de réflexion et le commandement aucun…. J’expose ces différences en raison de l’esprit scientifique qui me talonne, mais il faut savoir que dès l’instant où la pression a atteint ces dégrés, qu’il s’agisse d’un chantage, d’un ultimatum ou d’un commandement, vous êtes foutu,…À la différence de la chaudière qui dispose d’un dispositif de sécurité dit « clapet », l’homme n’en dispose d’aucun, s’agissant de noyau central, l’amour. Ne vous fatiguez pas à chercher un clapet, il n’existe pas. On voit que je ne mâche pas les vérités mais la tergiversation n’est pas le but de ce receuil. »

« … et laissez moi vous dire que si vous croyez pouvoir écrire une lettre par jour ou téléphoner tous les soirs à l’être que vous aimez, vous vous fourvoyer gravement. …Ainsi, à raison d’un appel tous les quatre jours, l’amour vous pète dans les mains en l’espace de 15 mois moins 6 jours. »

« Un reproche tous les 8 jours équivaut à une lettre tous les 2 jours, en matière de puissance de pression et s’agissant d’amour. »
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Or, et je n'y vais pas par quatre chemins, ON NE CHANGE PAS L'AUTRE, tenez-le vous pour dit dès le départ, cela éclaircit d'emblée la question. On ne change pas l'autre, même pas d'un iota, et c'est là un fait établi que j'ai pu vérifier sur 6579 sujets placés dans les conditions d'être changés par un autre. On enregistra, au cours de ces longues nuits d'observation, sans crainte du froid ni du danger, 6579 échecs, et je ne vous largue pas des chiffres au petit bonheur la chance. Si quelqu'un veut changer de lui-même, grand bien lui fasse, c'est son droit le plus absolu, et cela se produit bien souvent. C'est-à-dire qu'en réalité, il n'a pas changé, il est devenu lui-même, mais je ne voudrais pas compliquer le débat par des concepts inabordables...
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Videos de Fred Vargas (47) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fred Vargas
Le livre lu dans cet épisode est « L'Homme aux cercles bleus » de Fred Vargas paru aux éditions J'ai lu. Avec la participation de Baptiste Montaigne, champion du grand concours national de lecture « Si on lisait à voix haute » 2023 pour le générique, Benoit Artaud à la prise de son et montage.
Remerciements à Martine Bommel - Murua, psychomotricienne et Dominique Samora, assistante sociale éducative de l'hôpital marin de Hendaye AP-HP, ainsi qu'à Claire Grimbert et Patxi Uzcudun du théâtre des chimères de Biarritz.
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Le Centre national du livre lance un programme en direction des hôpitaux, Mots parleurs, en partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette action s'inscrit dans la continuité des actions menées pour transmettre le goût de la lecture à tous et notamment aux publics éloignés du livre.Définitivement tournée vers la jeunesse, cette action vise à conjuguer lecture, écriture et mise en voix. Les adolescents et les jeunes adultes, en collaboration avec le personnel hospitalier, sont ainsi inviter à choisir un livre parmi une sélection, en lien avec la thématique de l'édition 2023 des Nuits de la lecture : la peur.
Pour cette première édition 2023, six établissements de l'AP-HP participent. Quatre établissements sont situés en Île-de-France et deux en région (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine).Le projet se déroule de fin septembre 2023 à début janvier 2024.A partir d'un ouvrage sélectionné avec le personnel hospitalier, les adolescents et jeunes adultes sont amenés à choisir des extraits de textes pour les lire et les commenter. Sur la base du volontariat, Mots parleurs propose ainsi à des groupes de cinq à dix patients accompagnés de personnel soignant d'écrire et d'enregistrer leur production, au cours de six ateliers répartis dans différents hôpitaux. Ils débattent pour élire l'ouvrage qui constituera la matière de leur travail.
Afin de les guider dans la sélection des extraits, dans la rédaction et dans l'enregistrement du podcast, ils sont accompagnés par un écrivain ou un comédien, ainsi qu'un technicien du spectacle. Ce podcast, d'une trentaine de minute, sera ensuite mis à disposition de tous les patients et personnels soignants de l'AP-HP.
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