AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de kawasu


Pour moi, Fred Vargas comme personne, c'est Adamsberg tel que décrit dans « L'homme au cercles bleus> »

Dans ce traité, le rythme infernal, les sujets abordés et la rigolade sont peut-être déroutants pour certains. Cependant, lorsqu'on se remémore ses romans policiers comme « Debout les morts » avec ces quatre rigolos : St-Marc, St-Luc, St-Mathieu, et Vandoosler le Vieux, « Sans feu ni lieu » enquête de Louis Kehlweiler et de son CRAPAUD BUFO et les réflexions de Clément : il m'a fatigué personnellement, Marc : Il dort personnellement, Par devers-moi, Il avait toujours le sécateur dans sa main personnelle, je ne trouve pas une grande différence entre ces romans et ce livre

Ce traité est donc la réflexion du « Fred » sur l'existence. C'est en fait une parodie où l'humour du « Fred » est présent à chaque page. Cependant, certains passages, sur l'Amour avec un GRAND A, portent à la réflexion et au rire. « Avec ce traité, ce foutu truc de l'amour devient un jeu d'enfant. Je ne m'attarderai pas plus que de raison sur Comment le rater, question que tout un chacun a plus ou moins réussi à régler par ses propres moyens, tout rudimentaire soient-ils. »

Après 48 jours sans nouvelles de son ami de coeur, l'homme de sa vie devient l'homme, point barre.

La mallette à pression, le surdosage (100 appels téléphonique/semaine à l'homme ou à la femme de sa vie), la mallette anti-pression sont autant de thème traité scientifiquement par l'auteur, sans oublier les vers de terre, les homards et l'homme (concept du H/H) les fourmis, le lion et la lionne (à ne pas manquer), sa soeur jumelle (artiste peintre), son frère…

L'importance « de se dégotter un ennemi vite fait et si possible plusieurs… Car sans ennemi, l'individu ne sait pas qui il est, et il est embêté à l'extrême. » « Si l'homme se doit de pisser contre un arbre, c'est que l'arbre sur lequel il agit, le définit en tant qu'homme en train de pisser. Un homme en train de pisser tout seul au milieu d'un champ n'est rien. Un tel acte de vie opéré dans la vacuité vidange l'homme de son sens, de son nom, de la connaissance de lui-même. »

Pour terminer : « …j'ai quelques aversions pour les surhommes qui, sitôt coiffé d'une casquette et d'une mitraillette automatique, se mêlent un peu brutalement des affaires des autres alors que personne ne les a sonnés. »


Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}