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Critique de MadameTapioca


ATTENTION ce que vous allez lire ci-dessous est écrit sans aucune lucidité, avec parti pris et mauvaise foi comprise.

Je vous le dit haut et fort : le monde se divise en deux parties. Il y a ceux qui aiment lire Fred Vargas et il y a les autres. Je me classe dans la première catégorie, option « Fan absolue » !
N'attendez donc pas une critique constructive et argumentée de «Quand sort la recluse» car je pars du postulat de base suivant : un «rom-pol» de Fred Vargas c'est obligatoirement super bien.
Peu importe que l'intrigue soit moyenne, que les ficelles soit grosses, j'aime.
J'aime l'écriture bien sûr mais j'aime avant tout ses personnages.
En commençant ce dernier Fred Vargas, j'étais tout au plaisir de retrouver le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg dont je suis secrètement amoureuse depuis notre première rencontre (bon du coup maintenant ce n'est plus un secret…).
Adamsberg, enquêteur inclassable au charisme Béarnais. Adamsberg l'homme sylvestre qui pense lentement, le méditatif, menant ses enquêtes sur ses seules intuitions, ses « bulles gazeuses », ses « tétards informes ».
Danglard, avec ses costumes anglais parfaitement taillés, son amour des livres et son savoir encyclopédique. Violette Retancourt, femme colosse qui semble protéger toute la tribu. Veyrenc, le pyrénéen aux cheveux bicolores. Mercadet, l'hypersomniaque. Estalère, le monsieur café de la brigade. Voisenet, zoologue frustré. Froissy, la madame garde-manger qui cache tout un supermarché dans son casier au cas où. le chat qui dort sur la photocopieuse. Et Lucio, le voisin, vieil espagnol manchot qui gratte depuis quarante ans une piqure d'araignée sur sa main amputée.
Toute une galerie de personnages qui font qu'à chaque nouveau livre, j'ai un peu l'impression de retrouver de vieilles connaissances.
Quant à l'histoire de ce roman, elle n'est que secondaire.
Rentrer dans l'univers de Fred Vargas ce n'est pas rentrer dans un roman policier comme un autre. Ici pas d'hémoglobine, pas de laboratoire ultra sophistiqué comme dans les Experts. Ici c'est l'intuition qui prime, la sensibilité qui l'emporte sur le raisonnement logique. C'est avec des détours, des digressions, des portes dérobées, des légendes et des souvenirs, qu'Adamsberg va une nouvelle fois résoudre l'enquête. C'est tordu, c'est pas très orthodoxe mais qu'est-ce que je m'en fous ! On " voit très bien dans les brumes ".
- je vous avais prévenu au départ, cet avis n'est pas rationnel –

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