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Un petit bouquin, contenant deux courtes nouvelles, bien dans le style de Fred Vargas avec un Adamsberg tel qu'on l'aime et un Danglard itou, c'est à dire le premier la tête dans les nuages et le second les pieds sur terre.
Dans la première nouvelle, Salut et liberté, il est question d'un bonhomme, proche du sdf-clochard, qui élit domicile sur un banc en face du commissariat.
Danglard veut le faire circuler car ça fait désordre mais Asamsberg s'y oppose, lui qui reçoit des lettres anonymes et qui n'est pas loin de penser que c'est ledit Vasco (comme de Gama) qui est, peut-être à l'origine de ces courriers. Aussi il tient à en savoir plus sur lui. Enquête et analyse de caractère de bonne facture avec une écriture à la hauteur.

La seconde nouvelle, La nuit des brutes, comme le nuit de Noël est un peu en dessous de la première. Adamsberg sait que, pendant cette nuit, là il se passe toujours quelque chose et quelque chose de pas forcément joli.
Aussi, outre les poivrots ramassés, une femme est repêchée dans la Seine. Il lui manque une chaussure et son sac à main. Important ces choses-là! Il faut découvrir où elles sont. Adamsberg lance ses limiers sur cette piste. Mal lui en prend et il se fourvoiera dans cette recherche. Un des poivrot mis en cellule de dégrisement, qui réclame, à cor et à cri, un cintre pour sa veste, dandy qu'il est malgré sa soulographie, aidera le commissaire dans sa recherche de la vérité.
Ici aussi l'écriture est, comme l'intrigue, bien enlevée.

Un petit bouquin vite lu, dans le plus pur style de Mme Vargas.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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J'aime beaucoup les polars de Fred Vargas, l'humour, le regard sur le monde qui semble tout léger mais qui ne manque pas de profondeur, la qualité de l'imaginaire et du suspens.

« Salut et liberté », c'est un tout petit recueil de deux nouvelles, un échantillon du mode de réflexion de l'enquêteur Adamsberg. C'est bref, disons un amuse-gueule plutôt qu'une nourriture substantielle.

Un petit livre qui prend presque moins de temps à lire que d'en faire la critique…
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Et bien revoilà Adamsberg et Danglard à leurs débuts dans ces deux nouvelles.
Je dois dire que je les préférais à ce moment là, encore balbutiants.
Certes je les aime encore malgré leur différend dans « Quand sort les recluses », mais dans leurs enquêtes du début, tout était moins tarabiscoté, plus crédible, plus plausible.
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C'est toujours un plaisir de retrouver la plume de Vargas, mais surtout, toujours du bonheur pour les yeux que de voir prendre vie Adamsberg, anti-flic, lent, rêveur, mais oh combien brillant ! Ici, deux courtes nouvelles, mais on ne boude pas son plaisir. L'esprit aiguisé de ce personnage aura le dernier mot, malgré la complexité des affaires. Bref, du bon Vargas, et mention spécial pour ce poète du banc de parc, ce voyageur tailleur, qu'est le personnage ''principal'' de la première nouvelle. Un p'tit bijou de caractère.
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Deux petites enquêtes avec l'emblématique commissaire Jean-Baptiste Ademsberg. Pas d'effusion de sang, de tueur en série. Deux simples enquête où encore une fois le commissaire montre tout son art pour résoudre une affaire.
J'aime beaucoup la touche Fred Vargas : son ambiance, sa plume, son héros récurrent. Bon parfois j'avoue ne pas être complétement connectée avec son héros qui a tendance à résoudre son enquête par un coup de baguette magique, du genre Colombo en plus stylé.
Ce héros a une aura plus surnaturelle… Je suis comme Danglaud, j'ai l'impression qu'il ne bosse jamais ce commissaire.
En tout un moment de lecture court et sympathique.
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Encore un "flic" anti-héros, qui trouve des solutions miraculeusement, qui a des réflexions plaisantes, mais qui surtout, nous fait passer un bon moment.
Fred Vargas, écrit de façon agréable, et nous propose au fil des histoires, des personnages un peu décalés (c'est un minimum) et des situations très originales. Je ne suis pas un fan inconditionnel, mais j'aime bien ces nouvelles ans lesquelles l'histoire devient très visuelle : Vous avez l'impression de voir la scène, et cela parce qu'est décrite simplement, sans fioritures, sans ajouts superflus.
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N°1791– Novembre 2023

Salut et liberté suivi de la nuit des brutes – Fred VARGAS – Viviane Hamy.

Deux courtes nouvelles policières. Dans la première, le commissaire Adamberg reçoit une série de lettres anonymes dans lesquelles un tueur se dénonce lui-même et une femme est retrouvée morte. Cela laisse perplexe le lieutenant Danglard. Dans le même temps , Vasco , un clochard-tailleur-poète vient s'installer sur un banc en face du commissariat. Cela énerve le lieutenant dubitatif mais le commissaire, à la suite sans doute d'un éclair de génie décide de ces deux faits sont liés.
La seconde nouvelle se déroule à Noël, une femme retrouvée noyée dans la Seine, suicide ou meurtre, une nouvelle énigme pour Adamberg avec une histoire de chaussures et de sac absents, un poivrot, une photo décryptée par l'extiaordaire érudition de Danglard…
C'est bien écrit, agréable à loire, mais un peu court à mon goût.
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C'est toujours avec le même enthousiasme que je me plonge dans les enquêtes de l'inspecteur Adamsberg, ce personnage tellement vivant avec ses défauts et son intuition qui défit l'entendement. Et à,travers ces deux nouvelles dont l'intrigue se déroule à deux périodes antagonistes de l'année (l'été et l'hiver), l'on découvre toute la sensibilité, et la profondeur du jugement de l'inspecteur qui même si il ne semble pas glander grand-chose selon ses collègues est un fin limier.
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Deux nouvelles de Fred Vargas, déjà publiées par ailleurs, et reprises par Librio.

On y retrouve toute la nonchalance poétique du Commissaire Adamsberg, et la nervosité pugnace de Danglard. Dans la première nouvelle, un tueur défie Adamsberg en l'insultant et se moquant de lui. Dans la seconde, l'action se passe lors de la nuit des brutes... traduisez: nuit de Noël pour Adamsberg. Il prédit un meurtre et se retrouve quelques jours plus tard en présence d'une femme à laquelle il manque une chaussure. Suicide de Noël, concluent les policiers. Mais pour Adamsberg, cette chaussure manquante est la marque claire et indélébile d'un meurtre... Qui aura raison?

On sent bien l'univers inclassable et fascinant de Fred Vargas dans ces 2 nouvelles. Mais je préfère largement les romans aux nouvelles.
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Je pense que Jean-Baptiste Adamsberg est mon personnage de polar préféré, et il me manque drôlement !
Deux petites nouvelles très adamsbergiennes, dévorées trop vite malheureusement, juste pour me redonner le goût, pour m'appater, un petit os à ronger pour me faire patienter.
Ça va finir en relecture de toute la série cette histoire...
Fred, on est en manque de JB, à quand une nouvelle enquête ?
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