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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quand on prend pour la première fois dans nos mains le livre d'Alexandre Varrin « Une semaine dans la vie de Stephen King », on s'attend à lire le bouquin d'une fanatique hystérique : look gothique, tatouage à l'effigie de Pennywise et baignoire donnant des envies de suicide. Mais détrompez-vous ce n'est pas le cas ! On a le vrai témoignage d'un fan, ayant grandi au milieu de bouquins de Stephen King, sincère, vraie, sans triche.

Ce livre a toutefois un défaut majeur, et je commence par celui-ci car il intéressera ceux qui hésitent à lire ce livre. Pour moi il s'adresse principalement aux fans de Stephen King qui ont partagé, à la fois cette semaine folle, mais également aux fans qui ont grandis avec son oeuvre. Pourquoi ? Et bien déjà, si vous n'avez jamais lu de Stephen King, ce livre peut vous donner envie de découvrir ses livres, c'est incontestable, mais aux prix de grandes révélations. Alors ok, le voyage est plus important que le dénouement mais tout de même, se voir dévoiler la fin de la saga de la Tour Sombre par quelqu'un d'autre de Stephen King, ça la fout mal ! Ensuite, si vous êtes simples amateurs de King, vous ne comprendrez pas forcément les émotions ressenties par l'auteure qui pourrait passer à vos yeux comme une fanatique. de plus, il faut dire qu'elle ne manque pas de franchise et il se peut que vous en preniez plein la gueule ! J'ai d'ailleurs adoré le passage ou elle tape sur les fans de Maxime Chattam qui le considèrent comme le King français. Ça m'a également toujours énervé car je n'ai jamais compris cette comparaison, Chattam n'arrivant pas à la cheville de King et surtout n'écrivant pas du tout le même genre de livre. D'ailleurs l'auteure à l'air de ne pas aimer Chattam car il est absent des remerciements, au milieu des autres intervenants de cette semaine incroyable.

Bref, ce bouquin est une pépite pour moi. Oui d'un point de vue personnel, j'ai grandi avec King. Mon premier King était « La petite fille qui aimait Tom Gordon » lorsque j'avais 14 ans puis « Christine » lorsque j'en avais 15. Alors j'ai été frappé par la sincérité de l'auteure. Je me retrouvais parfois dans certains sentiments qu'elle décrit avec talent. J'ai une enfance assez similaire à l'auteure, d'un point de vue familial, et cela aussi m'a frappé. Sa vision de la famille est exactement ma vision de la famille. C'est juste frappant.

Mais le point commun avec l'auteure fut bien cette semaine de novembre 2013 (déjà un an !). J'ai rencontré mon écrivain favori. Certes, je ne l'ai vu qu'une fois, étant un prof de province, difficile de se libérer en semaine ! Mais je l'ai quand même eu en face de moi, durant deux heures, sur mon nimbus mais pas le même que celui d'Alexandra (oui je l'appelle par son prénom, elle fait partie de ma famille maintenant). Ce fut un moment incroyable que je ne pourrais décrire sous forme de mots car je n'ai pas son talent et surtout pas l'envie. Bref cette semaine revue dans ce bouquin m'a donné les larmes aux yeux. Surtout au moment de la dédicace au MK2, lorsque King lui fait une dédicace en son nom, prouvant qu'il avait bien lu sa lettre. L'apothéose du bouquin.

Dans ce bouquin, l'auteure se livre entièrement. Elle nous offre son adolescence, ses tourments, ses coups de gueule, ses moments de plaisir. On peut se demander où est l'intérêt d'un tel bouquin mais quand vous êtes fans et que vous avez vécu cette semaine, vous le trouvez sans trop chercher.

Lu d'une traite en une journée, c'est un livre que je recommande à tous les fans de King, ayant déjà lu la Tour Sombre et autres Fléau, Ça… pour éviter d'être spoiler. Pour les autres, découvrez King avant ou passez les passages à éviter… Merci Alexandra pour ce moment !
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Je connaissais l'auteur avec Omega et les animaux mécaniques, mais c'est le titre qui m'a interpellée , en admiratrice de Stephen King ma curiosité à été piquée. L'auteur est fan de Stephen King et sa vie est marquée par ses livres et ses rencontres avec lui. Elle nous raconte sa rencontre avec l'auteur au cours de sa dernière tournée. Elle se livre , elle donne d'elle même en nous racontant des évènements intimes qui aident à nous faire comprendre son attachement à Stephen King

Il y a des moments où l'on ne sait plus ou est le réel où est le fantasmé. Ce livre est difficilement classable, un peu thérapeutique pour l'auteur, témoignage, essai sur l »oeuvre du maître King. Elle nous fait partager son univers et ses interrogations quant à son métier de romancière.

C'est bien plus qu'un livre de fan, j'ai beaucoup aimé son style unique, surprenant et brut parfois. A travers ces cinq jours elle réussit à nous captiver, nous donner envie de relire l'oeuvre de Stephen King et lire ses livres à elle.

Un bon moment de lecture

VERDICT

Il se lit vite et n'allez pas croire qu'il ne s'adresse qu'aux fans de Stephen King. C'est un bon roman, une belle histoire …. Lancez-vous !
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Dévoré en une lecture, sans pause.
Un très beau souvenir de cette semaine unique et de l'expérience privilégiée qu'Alexandra Varrin a pu réaliser pendant cette semaine dans la vie de Stephen King.
Lien : http://club-stephenking.fr/3..
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Alexandra Varrin signe ici un roman sincère, touchant et authentique. Elle met le ton déjà sur le thème principal de ce dernier avec le titre "Une semaine dans la vie de Stephen King" et plus remarquable encore la photographie de couverture où elle se met en scène avec élégance, presque effrayante, dans une attitude relevant du mal en personne, scène qui nous fait penser, surtout si on a lu Stephen King, à la morte dans la baignoire dans "Shining". L'enfant lumière serait-il alors l'auteur même qui nous ouvre les portes de son univers et donc également celui de Stephen King dans une belle mise en lumière sur l'oeuvre de l'auteur américain tout en parlant de cette semaine exceptionnelle passée auprès de lui. Mais Alexandra Varrin va plus loin encore. Elle se dévoile aussi sur cette photographie en posant son bras nu en dehors de la baignoire immaculée (blanc d'un monde un peu onirique mêlé à une réalité étouffante). En effet, sur sa peau, nous pouvons découvrir un superbe tatouage de Grippe-sou le clown, l'un des personnages créé par le maître de l'horreur en personne (voir "Çà"). le ton est donné, on ne s'ennuiera pas dans ce roman de Alexandra Varrin.

Dès la première page, les mots défilent et on a soif de lire encore et encore

jusqu'à épuisement de la rétine, l'oeil embué de sommeil, quoi que l'on résiste vaillamment pour dévorer encore l'univers de l'auteur et chaque mot résonne comme sa passion sans borne pour Stephen King et nous appelle nous même à lire ou relire les oeuvres de l'auteur américain venu du Maine. Alexandra Varrin n'y va pas par quatre chemins, elle expose sa vie, cette semaine inoubliable avec son idole ; elle impose son style intelligent, parfois cru mais marquant et ses mots font écho encore après lecture car elle n'est pas de ces groupies sans cervelle qui virevoltent autour de leur auteur favori. Non, elle sait de quoi elle parle, elle brave sa timidité et analyse l'oeuvre de King comme sa vie, avec sérieux, finesse et logique. Il aura fallu cette semaine avec Stephen King pour valider une fois encore son ressenti envers lui, nous montrer ce qu'elle est, sans fausseté et sans prétention. Elle écrit par besoin et envie, tant pis si on aime pas son style.



Cependant, elle peut sourire à son style et en être fière car son roman est une pure réussite. On en ressort grandit et une envie pressante de prendre un roman de Stephen King, de le dévorer pour ne plus jamais par la suite s'arrêter de le lire. La passion est passée entre les lignes... on se demande alors pourquoi après avoir déjà lu Stephen King, on s'est interrompu de le lire. Envie d'ailleurs sans doute, de voir d'autres horizons littéraires. Mais, il n'y a pas d'âge pour se remettre sur le chemin de ll'univers incroyable de l'auteur américain. Et comme un écho à notre désir de le retrouver, les adadaptations cinématographiques ou télévisées, nous heurtent pour nous rappeler à l'ordre et nius conduire sur la bonne trajectoire.
Lien : http://leslecturesdelaeti.ek..
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Ce n'est pas mon premier livre autobiographique, mais c'est le premier qui m'a fait sourire et pleurer.

Alexandra Varrin nous emmène dans son monde, dans sa course effrénée pour rencontrer l'homme qui lui a donné goût à l'écriture et surtout à la vie. L'homme que tous considère comme le maitre de l'horreur, l'homme qui a vu bon nombre de ses livres adaptés en films et en séries, l'homme qui au final n'est qu'un homme comme les autres. Alexandra Varrin est une fan de Stephen King et on le sent à travers ses mots, ses émotions, son ressenti. Ses souvenirs m'ont touché (je crois qu'on a à peu près le même âge vu les évènements qu'elle décrit de son enfance), ses analyses sur les romans de monsieur King m'ont donné envie de le connaitre, et la façon dont elle se considère me touche.

En réalité, elle et moi nous nous ressemblons. la façon dont elle a connu Stephen King est ce que j'ai vécu en découvrant JK Rowling. Elle a eu un si gros impact sur moi que j'aurais fait la même chose qu'Alexandra Varrin. J'ai été émue tout au long de la lecture, j'ai versé la petite larme à certains moments, j'avais l'impression de vivre la même chose. J'aurais tellement voulu moi aussi rencontrer celle qui m'a inspiré, guidé, donné envie d'écrire. Il y a aussi quelque chose qui m'a attiré chez Alexandra, c'est son enfance, banale dira-t-on mais j'avais envie d'en savoir plus sur elle, de lire les manuscrits non publié, la rencontrer pour discuter. Bref, je ne trouve plus les mots pour dire ce que je pense du livre tellement qu'il m'a touché.

Vraiment, j'encourage tous ceux qui ont la possibilité de rencontrer celui qui vous a inspiré, donné goût à quelque chose, de lui parler, le toucher et surtout le remercier à votre manière. Ma condition m'empêche de faire ce que je dois faire, mais je resterais toujours fidèle à celle qui donné vie à Harry Potter.
Lien : http://leschroniquesaleatoir..
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