Niourk est vraiment une BD surprenante bien que pas toujours facile à appréhender, qui mélange plusieurs genres différents et arrive à faire passer plusieurs messages qui nous rappelle des sujets d'actualités.
A la fin du tome 1, le peuple d'adoption de Niourk se retrouvait piégé, attaqué par des poulpes géants génétiquement modifiés venus en quête de vengeance. Ils perdirent beaucoup des leurs dans cet affrontement inégale. Ils combattirent jusqu'au bout, chacun mourant de façon horrible et différente (broyés, entraînés dans les profondeurs de la mer...) et ceux qui ont survécu ont été fait prisonniers pour garnir le garde-manger des monstres. Heureusement pour eux, ils furent secourus par l'enfant noir, l'enfant qu'ils avaient rejeté à cause de sa différence, qui possédait une arme destructrice (un pistolet lazer). Il ne fit pas de quartier, tuant les créatures depuis le dos de son meilleur ami ours. Thôz, le chef du clan, n'en crut pas ses yeux ni ses oreilles. L'enfant noir se mit alors à manger la cervelle d'un des monstres pour obtenir sa force et son savoir. Mais une chose étrange se produisit: des filaments fluorescents en sortirent, se connectant à son propre cerveau et il comprit que les monstres avaient été transformé volontairement, que ce n'était pas un accident.
L'enfant noir devint un héros pour ce peuple, qui accepta aussi la présence de l'animal. Sur le chemin pour trouver une nouvelle terre propice à leur survie, ils rencontrèrent un autre humain, descendu d'un vaisseau volant, un homme moderne qui les mettra sur la voie de New York (Niourk). Malheureusement, les membres du clan moururent les uns après les autres _ la chair des monstres ingérée était empoisonnée _ et les survivants suivirent l'enfant guidé par ses visions, toujours un peu plus loin. Même Thôz, grand guerrier et chef apprécié, succomba comme les autres et obligea l'enfant à continuer pour qu'il soit lui aussi soigné. L'enfant et son ours se retrouvèrent à nouveau seuls, livrés à eux-même. En arrivant à Niourk, l'enfant découvrit la grande déesse de métal (la Statue de la Liberté) et en s'enfonçant un peu plus dans la ville abandonnée et retournée à la nature, ils firent de drôles de rencontre: des robots parlants et menaçants qui assuraient la sécurité de la ville. Ils durent fuir, l'enfant noir les détruisant les uns après les autres, s'aidant de son environnement. Mais ils furent capturés quand même et enfermés dans un centre de décontamination. L'enfant savait qu'il devait les faire sortir de là tous les deux le plus rapidement possible car ses visions le poussaient à le faire.
Parallèlement, deux personnages de sexe féminin font leur apparition, deux femmes de la même couleur de peau que l'enfant, l'une étant blessée, sur le point de se faire dévorer par une espèce de varan géant et l'autre, Coffy se rendant en ville pour voir ce qui avait déclenché la sécurité de l'île.
Nul doute que les deux protagonistes _ l'enfant et Coffy _ vont se rencontrer tôt ou tard, dans le tome 3 et leurs destinées vont se lier pour n'en former qu'une seule. ça risque d'être détonnant!
Il y a vraiment des planches de dingue, c'est un régal pour les yeux. le graphisme est top et les couvertures sont belles.
On a toujours ce côté SF, fantastique, un peu historique et très écologique. C'est parfois très bien dosé, parfois un peu trop alambiqué.
Une bonne suite, c'est incroyablement original et prenant, même si ma préférence va au tome 1.
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L'enfant noir poursuit sa quête dans ce tome 2, et retrouve sa tribu de laquelle cette fois ci il est accepté comme sauveur.
Il se dirige vers New York qu'il nomme Niourk ( il ne comprend pas très bien la langue de celui qui le dirige vers la ville, comme nouveau territoire de chasse abondante), mais l'enfant noir découvrira bien d'autres choses. Des éléments qui donneront une idée au lecteur de ce qui a amené la fin du monde. Il est accompagné d'un ours avec qui il a lié une amitié et un respect réciproque solides.
Le voyage vers la ville où il croit qu les dieux résident, l'enfant noir va découvrir d'étranges vestiges de ce que fut l'humanité il y a longtemps. Dans le même temps, il se passe des choses incompréhensibles dans son esprit, qui lui apportent des connaissances riches d'enseignement sur le monde qui l'entour et son histoire.
L'enfant noir se forge ainsi une place dans ce monde, dans ce nouveau monde dont il sur le point de devenir le créateur.
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Grandiôse apocalypse.
Après avoir bravé pas mal d'interdits, à l'issue d'un héroïque parcours, l'enfant noir espère retrouver sa tribu.
Mais après avoir bravé de gigantesques monstres, celle-ci va petit à petit être décimée…
Notre jeune héros reste le seul survivant sur la route de Niourk, espérant y trouver le moyen de surmonter la mort qui approche...
Une superbe aventure, avec ce New-York à l'état sauvage, permettant à Vatine d'exprimer tout son talent.
Des panoramas à couper le souffle, des trouvailles et situations intéressantes, et une intrigue encore assez complexe, dont on attend impatiemment le dénouement dans le prochain et dernier opus.
Du coup, ce dessinateur de génie double déjà la mise avec "la ville", pour notre plus grand bonheur.
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Bon, beau et intelligent ? N’en jetez plus, ce tome 2 de Niourk est la BD de cette fin d’année, l’indispensable du pied du sapin.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Niourk est sans doute la plus convaincante série publiée à ce jour appartenant aux "Univers de Stefan Wul". Pour cette collection, inégale au vu des premiers titres mais qui reste riche de promesses, Ankama annonce une pléiade de scénaristes de renom aux génériques des prochains titres [...]
Lire la critique sur le site : BDGest
Voilà une adaptation de très grande qualité, que les passionnés de WUL s'arracheront tout comme néophytes qui ne connaissent pas l'histoire de Niourk. Du grand Vatine, dans la superbe collection Comix Buro d'Ankama.
Lire la critique sur le site : Sceneario
"Contre toute attente, je garde un excellent souvenir de cette course poursuite où j'ai joué à attirer mes poursuivants sur les trajectoires les plus délicates. La peur s'était muée en exaltation. L'instinct en habileté. [...]...mais, comme dans tous les jeux, chaque partie a une fin."
L'enfant noir a mangé la cervelle du vieux, parce qu'il a trouvé le vieux mort à Santiag, la ville des dieux. Il a mangé sa cervelle et il a pris le collier des ancêtres. Il a aussi mangé la cervelle du jaguar et il a fait de l'ours son ami. Il a le bâton brillant que les dieux lui ont donné. L'enfant noir est l'ami des dieux. L'enfant noir est le vieux et il est aussi le jaguar. C'est pour cela qu'il est plus fort que le vieux. C'est pour cela qu'il a fait plus de choses que le vieux.
- Je me suis bricolé un arc.
- Un arc ?! Alors là, ça y est : elle a pété les plombs ! Coffy, reine de la jungle et des ruines maudites !... N'oublie pas de tuer une ou deux panthères pour te faire un bikini.
"Heureusement pour moi, ces robots avaient été conçus pour évoluer dans un environnement urbain aseptisé...mais sûrement pas dans des ruines où la nature avait repris ses droits sur c terrain, ils étaient plutôt désavantagés."
Comme tous les jeux, chaque partie a une fin...