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EAN : 9782253905028
Préludes (09/01/2019)
  Existe en édition audio
3.7/5   720 notes
Résumé :
Kate vient de se voir confier l’affaire de sa vie, celle qui va accuser l’un des hommes les plus proches du pouvoir d’un terrible crime. Kate doit faire condamner James Whitehouse.
Sophie adore son mari, James. Elle est prête à tout pour l’aider et préserver sa famille. Sophie doit trouver la force de continuer comme avant.
Comme avant, vraiment ?
Quels sombres secrets dissimule le scandale, et à quel jeu se livrent réellement ces deux femmes et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (184) Voir plus Ajouter une critique
3,7

sur 720 notes
Un véritable page-turner que j'ai littéralement dévoré !

Mais avant de vous parler du contenu , je parlerai du titre…
Peut- être connaissez- vous la série télévisée Grey's anatomy , qui raconte l'arrivée et le quotidien d'une jeune interne en médecine ( Meredith Grey ) , à l'hôpital de Seattle ? Mais savez- vous que le titre était inspiré par un ouvrage de médecine paru en 1858 , Gray's anatomy (Anatomy, descriptive and surgical) , écrit par le docteur Henri Gray, un bouquin de médecine traitant de l'anatomie humaine, encore étudié aujourd'hui ?
A ce jour , en Grande Bretagne et en Amérique, des références, et clins d'oeil à ce livre , sont présents dans ( au moins ), sept oeuvres artistiques, qui vont de la série télévisée aux tableaux de Basquiat….
Et donc , huit oeuvres avec ce roman , Anatomie d'un scandale , qui raconte le procès d'un notable accusé de viol par son ex- maitresse, un homme qui est le meilleur ami du premier ministre anglais…
Un procès que l'on suivra sur plusieurs angles : deux époques ( 1992 et 2016) et cinq personnages , (mais ne vous inquiétez pas pour la compréhension , tout est parfaitement clair et limpide ! ).

Le roman s'ouvre en 2016, avec Kate , l'avocate de la plaignante, une femme qui s'est consacrée à sa carrière, persuadée que James est coupable, et totalement résolue à lui faire payer son acte.
Puis nous suivons Sophie, la femme parfaite de l'accusé qui a mis sa carrière entre parenthèses pour mieux accompagner son mari dans la politique . Elle doit faire face à l'adultère de son mari, elle qui "l'aime comme au premier jour" , (pour reprendre une célèbre réplique du couple Sinclair/DSK… ).
Trahison, Chagrin, honte, et tous ces gens qui chuchotent sur son passage ou ces connaissances, ces "amis" qui lui tournent le dos…
Mais il faut soutenir son mari, ne rien lâcher aux médias, penser aux enfants...Rester digne, rester debout, toute la journée …
Si le procès raconte le viol et la relation qu'entretenait le mari avec son assistante, décortiquant points par points, gestes par gestes , anatomiquement , la liaison , 'on assiste également à la "dissection" de ce mariage.
On assiste aussi à la construction de cette jeunesse , issue de la bourgeoisie anglaise , née avec une cuillère en argent dans la bouche , fréquentant les meilleures universités , qui se croit tout permis et qui méprise les classes populaires .
Des gens comme Holly, petite étudiante provinciale , qui s'excuserait presque d'être à Oxford , alors qu'elle a obtenu une bourse, grâce à son travail et à son intelligence et qui sera un temps, la binôme de Sophie .
Ou Allison, l'amie fidèle de Holly , sur qui elle pourra compter toute sa vie.
Faisant écho à l'actualité , cette histoire pourrait être adaptée au cinéma ou en série télévisée, , elle est riche de tellement de thèmes : consentement, viol, adultère, mariage, place de la femme, , classes sociales, impunité des puissants, politique, hypocrisie , mensonges, ascension sociale, famille, études, construction de soi ….

Un roman que j'ai trouvé fascinant et ultra agréable à lire…

PS : Une série est désormais disponible sur Netflix ( avec Sienna Miller ) ...

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Kate Woodcroft, avocate pénaliste, spécialiste dans les crimes à caractère sexuel et conseillère de la reine, se voit confier, en ce début 2016, une affaire pour le moins retentissante. James Whitehouse, sous-secrétaire d'État rattaché au ministère de l'Intérieur et rien moins que le confident du Premier Ministre, Tom Southern, se voit accuser de viol... Marié à Sophie et père de deux enfants, James entretient une relation adultérine avec son assistante parlementaire, Olivia Lytton, pendant 5 mois. Deux semaines après leur séparation, les deux amants ont un rapport sexuel dans l'ascenseur, au coeur du palais de Westminster. Un rapport qui, selon les deux parties, n'est pas interprété de la même façon...
Sophie, épouse dévouée qui connaît James depuis leurs études à Oxford, ne croit pas, un seul instant, en sa culpabilité, et se promet de le soutenir lors de cette épreuve...
Kate, quant à elle, est décidée, plus que tout, à démasquer la vraie personnalité de James et déterminée à le faire condamner...

Deux femmes que tout semble opposer : Kate, avocate réputée qui veut faire flancher James Whitehouse, et Sophie, l'épouse de celui-ci, une femme au foyer lisse, douce et effacée. Chacune livre ses ressentis, ses émotions, son combat, du jour de la plainte pour viol déposée par Olivia jusqu'à ces quelques mois qui ont suivi le verdict du procès. Une autre voix féminine, issue du passé, va s'entremêler à celles du présent. Celle d'Holly, jeune étudiante à Oxford en 1992, qui, issue de la classe populaire, aura du mal à s'adapter face à ces quelques privilégiés et nantis, sûrs de leur droit et de leur statut social. Deux périodes distinctes dont la première permet de comprendre la seconde, notamment avec ce revirement au milieu du roman. Trois portraits de femmes, finement dessinés, qui s'entrecroisent (seul James aura voix au cours d'un chapitre) pour dépeindre les dessous du système judiciaire et celui des grands écoles. Avant tout, Sarah Vaughan traite, avec intelligence et finesse, les notions de viol, de consentement, de responsabilité. Précis, méticuleux et captivant, ce thriller, psychologique et judiciaire, à l'ambiance pesante, soulève de nombreuses questions, toujours d'actualité et ô combien épineuses.
Un roman habile et efficace !
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Tout a été dit déjà mais quel ouvrage !

Lu je dirais même dévoré tellement son contenu s'avère d'une actualité brûlante ....458 pages .

Voici deux extraits significatifs «  le viol est un crime particulièrement écoeurant ; ——surtout s'il n'a pas été commis par un inconnu qui nous menace à l'arme blanche dans une ruelle où nous plaque au sol ——p 336, »

«  L'ennui avec les femmes, c'est qu'elles n'ont pas le courage de leurs convictions , c'est qu'elles ne savent pas ce qu'elles veulent «  disait - il au sujet de ses collaboratrices »p 428.

Un thriller psychologique bien construit , l'intrigue fluide nous happe entre les années 1993 au sein de l'université d'Oxford où les représentants de la jeunesse dorée menaient leurs études tambour battant , souvent filles ou fils de vicomtes et barons , entre description pointue du climat studieux de la bibliothèque et ses lambris où quelques rares filles du peuple travaillaient et soirées d'excès , drogue , alcool, balades , esbroufes , lignes de coke , jusqu'au viol manifeste——sentiment de supériorité , d'invincibilité ——-dans l'esprit de ces GENS BIEN NÉS et mai 2017 où Kate - alias Holly , mène un procès pour viol éclaboussant la classe politique anglaise , James Whitehouse, sous - secrétaire d'état très séduisant, au charme irrésistible , marié à Sophie manipulée par son mari .
Il aurait violé sa jeune assistante parlementaire dans un ascenseur , Olivia, avec qui il avait eu une liaison durant quelques mois .

Cet ouvrage décortique avec brio les étapes du procès .
Il dresse un portrait brûlant de notre société , Kate Woofcroft quarante ans , aime son métier d'avocate , les crimes sexuels sont le domaine qui la touchent , elle désire gagner .....

L'auteure dresse des portraits acérés et sans concession , souvent au vitriol des protagonistes , Jim Stephens , journaliste médiocre du Chronicle, celui de Tom , premier ministre , ami intime de James , Sophie , les étapes douloureuses et tardives de sa prise de conscience, la souffrance qui en résulte.
En fait tout tourne autour des contours flous de la notion de «  consentement » .
Kate veut détruire James , Sophie désire le sauver .
Elle adore son mari , prête à tout pour l'aider et préserver sa famille .
JUSQU'OÙ ?
Mais la vérité est une chose dangereuse .

De sombres secrets machiavéliques dissimulés reviennent en boom - rang , cet ouvrage contemporain questionne sur les relations de couple, les relations hommes / femmes , le sentiment de supériorité , la bassesse , l'hypocrisie , les non dits , le scandale , grâce à des retours dans le passé donnant un éclat particulier au procès d'un terrible crime sexuel....
.....
Un très bon roman sulfureux , ténébreux , puissant ,riche entre passé et présent.. aux portraits psychologiques précis , fouillés, remarquables ,à l'intrigue décortiquant les arcanes sulfureuses du monde politique , une radiographie au petit point du mariage , dans un certain milieu .

Lisez - le !




J'avais lu «  La ferme du bout du monde » .....de cette auteure avec grand plaisir .
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Un roman terminé depuis déjà quelques jours (l'an dernier !), et dont j'ai un peu de mal à faire la critique, parce que je balance entre des sentiments ambivalents par rapport à cette lecture.
Je m'explique, enfin j'essaie : l'intrigue tourne autour de la notion de consentement, en l'occurrence celui d'Olivia Lytton, assistante parlementaire du très séduisant James Whitehouse, sous-secrétaire d'Etat mais surtout ami de très longue date du Premier Ministre britannique. James et Olivia ont été amants durant quelques mois, rien que de très classique, hélas, jusqu'à que Monsieur se lasse et préfère revenir à sa dévouée épouse Sophie, avec laquelle il a deux enfants. Mais voilà que James a un petit coup de revenez-y, et s'offre un dernier "bon moment" avec Olivia dans un ascenseur juste avant une réunion de travail. Sauf que...
Olivia ne voyait pas les choses comme ça. Toujours amoureuse et pensant que leur liaison allait reprendre, elle prend très mal une remarque post-coïtum en sortant de l'ascenseur : "Merci pour ce moment. C'est exactement ce dont j'avais besoin" p.54. Et à partir de là, tout va s'enchaîner.
C'est Kate, avocate pénaliste spécialisée dans les crimes à caractère sexuel qui va défendre Olivia devant le tribunal londonien. Kate qui est déterminée à démontrer qu'Olivia a bien été victime d'un viol, qu'elle ne consentait pas à ce dernier rapport, et que James doit payer. Mais payer pour quoi exactement ? C'est tout le propos de ce roman, qui va analyser au mot près à quel moment il aurait fallu s'arrêter et comprendre que finalement non, la partenaire ne voulait pas aller jusque-là, en tout cas pas dans ces circonstances-là.
L'histoire se déroule sur deux périodes : en 2016-2017 au moment du procès, et en 1992-1993, quand James est étudiant à Oxford, en même temps que Sophie (ils auront d'ailleurs une première liaison à cette période-là, avant de rompre brusquement, pour se retrouver une dizaine d'années plus tard et finalement se marier), et que Tom, le fidèle ami devenu Premier Ministre. On fait aussi la connaissance de Holly Berry, qui a été admise dans cette prestigieuse université grâce à ses mérites et ses capacités, et non pas de ses origines ou de la fortune familiale. Holly a d'ailleurs du mal à s'intégrer, elle ne comprend pas les coutumes étranges de ces jeunes gens pour qui beuveries et orgies suivies de saccage des lieux sont monnaie courante ("vous serez dédommagés, bien sûr", lance un membre du club des Libertins au malheureux restaurateur qui voit son établissement détruit après une de ces soirées arrosées...d'ailleurs il devrait considérer que c'est un "honneur" d'avoir été choisi pour les accueillir).
Holly ne restera d'ailleurs pas très longtemps à Oxford, ce n'est pas son monde, et l'amitié d'Alison ne suffira pas à la retenir, ni son "binôme" Sophie.
On comprend assez vite que l'origine des faits de 2016 remonte à l'époque des études, ainsi que les rapports entre les différents protagonistes.
Il m'est difficile d'expliquer sans en dévoiler davantage pourquoi ma note n'est pas plus généreuse, mais je vais tenter quand même. La narration est agréable, l'intrigue fluide et bien conçue, les personnages vont éveiller chez le lecteur des émotions contraires mais en tout cas ne le laisseront pas indifférent (par exemple je n'ai pas du tout réussi à apprécier Kate, et j'ai eu du mal à comprendre Sophie, alors que j'étais totalement en empathie avec la jeune Holly ). Les "arrangements" entre politiciens, l'importance des appuis, tout ce pan est fort bien décrit et je pense très proche de la réalité. La fin est habile aussi. Mais qu'est-ce qui ne colle pas alors ? Et bien pour moi c'est le fond du propos. J'ai du mal à admettre l'idée qu'une avocate soit à ce point obnubilée par l'idée qu'il faut faire condamner à tout prix un homme, quitte à manipuler les faits et les mots pour les tourner dans le sens qui l'arrange. Je ne vous dirai pas si la stratégie a fonctionné ou pas, mais le procédé ne me plaît pas. Bien sûr, elle a ses raisons pour agir de la sorte, et James est l'archétype du mec qui pense que toutes les femmes ne rêvent que d'être séduites par lui, mais quand même...couper les cheveux en quatre sur le plus petit détail, j'en avais un peu marre au bout d'un moment.
Je comprends parfaitement les billets bien plus enthousiastes que le mien, mais c'est peut-être aussi une question de génération. Pour moi qui ai connu une jeunesse très libérée et fêtarde (mais pas destructrice comme dans le roman, je vous rassure !) bien loin de l'esprit #metoo, il y a dans cette histoire quelque chose qui me dérange, voire me choque. C'est un vaste débat que la notion de consentement, et des circonstances qui font qu'un rapport sexuel pourra plus tard être qualifié de viol, et ce n'est pas moi qui vais résoudre la question !
Cependant "Anatomie d'un scandale" reste une lecture très recommandable.
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Je découvre avec ce roman la plume de Sarah Vaughan dont j'ai lu de nombreuses critiques élogieuses au sujet de ses précédents écrits.
Et je dois dire que je ressors assez conquise de cette lecture.

Sarah Vaughan nous propose un thriller parfaitement maîtrisé qui nous entraine dans les hautes sphères de la politique avec James Whitehouse, sous-secrétaire d'état, bras droit du premier ministre, mari modèle et père attentif.
Alors que fait-il dans le box des accusés devant répondre à la justice d'un viol sur la personne de son attachée parlementaire qui est également sa maîtresse ?
Le principal atout de ce roman qui malgré une intrigue assez mince reste un excellent page-turner réside dans la complexité des personnages.

Outre James Whitehouse, nous découvrons Sophie diplômée d'Oxford, épouse admirative, amoureuse qui a une confiance inébranlable en son époux volage et se sent prête à le soutenir envers et contre tout.
Et que dire de Suzanne, l'avocate acharnée, qui s'est juré de faire tomber l'accusé et en fait une affaire personnelle ?
Quant à la victime, elle peine à étaler devant les jurés les circonstances de l'agression qu'elle a subie.

L'auteure corse son histoire en nous ramenant vingt-cinq ans en arrière pour nous faire découvrir la vie de quelques privilégiés qui vivent leurs études comme une fête permanente, persuadés du bon droit que leur donne l'aisance financière de leurs parents, face à ceux plus modestes obligés de travailler dur pour se faire une place.

Les deux histoires vont bien sûr se croiser pour une intrigue toujours plus addictives, même si, comme je l'ai déjà dit, il n'y a pas d'énormes rebondissements.
Plus que par son suspens « Anatomie d'un scandale » séduit par l'atmosphère lourde qui s'en dégage.

Pour moi, ce fût une intéressante découverte et je compte bien lire d'autres livres de Sarah Vaughan.

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critiques presse (1)
Actualitte
27 février 2019
Tout à la fois thriller psychologie et drame, dans ce huis-clos de la salle d’audience, le livre éclaire notre société – totalement aveuglée. Ne manque qu'à peine le scalpel, pour passer de l'anatomie à l'autopsie, d'un scandale.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Sophie Greenaway : oui, c'est elle. L'une de ces beautés qui ont traversées les années d'université avec aisance, qui n'ont presque jamais perdu de temps avec ceux qui n'étaient pas du même milieu, qui savaient les identifier, sans qu'on ait besoin de le leur expliquer, presque comme si elles le sentaient. Des filles qui étudiaient l'histoire de l'art, les lettres modernes ou classiques. Rien de trop spécifique ou utile, encore moins une matière scientifique, car trouver un poste tout juste après l'université n'était pas une priorité - elles n'avaient pas de prêt à rembourser , elles.
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Et alors, oui, une jeune femme qui a été tripoté par son patron ou embrassée par un soi- disant ami cherchera peut- être à minimiser cet accident. Elle se refusera à voir le mal partout : ça ne lui ressemble pourtant pas, mieux vaut oublier et passer à autre chose. .. Même si elle a le cœur qui tambourine, et si une vague de peur la traverse, lui suggérant une toute autre réalité.
Mais elle s'aveugle, et ce n'est pas étonnant.
Les hommes peuvent toutes nous rendre aveugle.
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Les tribunaux, comme les hôpitaux, aimantent ceux qui ont reçu les mauvaises cartes dès le début de leur vie, qui ont choisi les mauvaises personnes, qui se sont tellement embourbés dans le malheur qu'ils ont perdu tout sens moral. Les riches sont moins atteints. Pensez évasion fiscale – qui serait sans doute qualifiée de fraude si elle était pratiquée par un citoyen privé de l'aide d'un comptable habile. La malchance – ou le manque de sagacité – ne semble poursuivre les riches avec autant d'assiduité que les pauvres.
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Parfois, on a beau déployer des trésors de persuasion, on perd. Et, dans mon cas, cela se produit systématiquement quand une victime se révèle fragile, quand son témoignage peine à apporter la preuve espérée ou quand, lors du contre-interrogatoire, celui-ci se dévide comme une pelote de laine entre les pattes d’un chaton – un enchevêtrement de contradictions qui forment d’autant plus de nœuds qu’on tire dessus.
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Le viol est un crime particulièrement écœurant ; surtout s’il n’a pas été commis par un inconnu qui nous menace à l’arme blanche dans une ruelle ou nous plaque au sol — le genre de viol contre lequel toutes les femmes sont implicitement mises en garde, petites dans les contes de fées, puis plus explicitement dans leur adolescence. Tout change si ce viol a été commis par un grand bourgeois aimable, séduisant oserais-je dire, qui a entretenu une relation avec la plaignante, le genre d’homme que l’on pourrait saluer dans la rue ou aux grilles de l’école, qu’on serait heureux de recevoir à dîner, de présenter à ses enfants ou à ses parents.
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Vidéo de Sarah Vaughan
Après le succès de son livre "Anatomie d'un scandale", adapté sur Netflix, Sarah Vaughan est de retour en librairie avec "Autopsie d'un drame" (Le Livre de Poche) et "Fragile réputation" (Préludes).
De passage en France, la romancière et journaliste britannique a répondu à nos questions sur ses habitudes de lecture et d'écriture.
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