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"Paper Girls", de l'excellent Brian K Vaughan ("Saga", "Y le dernier homme", "Ex Machina"...) a obtenu, en 2016, deux Eisner Award (meilleur nouvelle série et meilleur dessin).

Un peu comme dans "Saga", Brian K Vaughan, sur la base d'une réalité très concrète et universelle (au sens occidental du terme), greffe un imaginaire délirant et qui envoie du gigot : dans "Saga" les problèmes de couples, la parentalité (on parle de jeunes parents), ici l'entrée dans l'adolescence, les parents que l'on découvre tels qu'ils sont...La différence, c'est que la dimension fantastique est absente de "Saga", on démarre d'emblée dans un univers très éloigné du notre, alors que là l'étrange, le bizarre, l'irrationnel s'abattent soudainement sur une petite ville des "states"...Et c'est donc une bande de pré-ado fille qui doit y faire face, car dans "Paper Girls" il ne semble pas envisageable de pouvoir compter sur les adultes...voir préférable de s'en méfier.

En effet, le conflit de génération, ou tout du moins la distorsion des points de vue, qui changent avec le temps et qui peuvent, éventuellement, dégénérer en conflit, semble être un axe majeur de "Paper Girls". J'entends de potentiels ronchons qui pourraient arguer que, dans ce deuxième tome, Brian K Vaughan ne livre toujours pas beaucoup d'explications sur ce les événements invraisemblables qui se sont abattus sur nos jeunes héroïnes...Certes, mais on apprend quand même que l'hypothèse "extraterrestre semble à écarter, qu'il n'existe qu'une ligne temporelle (et non pas plusieurs réalités alternatives) et qu'un conflit au long cours a lieu, conflit qui oppose deux factions (situées sur deux points distincts de la ligne temporelle), l'une composée de "jeunes" et l'autre "d'adultes". Maintenant, il est vrai aussi que les questions demeurent nombreuses.

Le tome 1 était vraiment réussi, et l'ambiance nostalgique, via les nombreuses références aux 80's, l'âge des héroïnes, qui semble connoter une implication personnelle de l'auteur, était bien au rendez-vous. La perspective était plutôt dans le sens de l'adulte qui regarde en arrière. Dans le présent tome, Brian K Vaugnan semble renverser cette perspective, en plaçant Erin et ses amies en 2016, ce qui vont les confronter à la Erin du futur. Vous vous rappelez, quand vous aviez 12 ans, quel adulte vous imaginiez devenir ? Et, à présent que vous vous voyez aujourd'hui, qu'en pensez-vous ? Bref, de nostalgique, il n'est pas impossible que l'ambiance devienne mélancolique. En plus l'auteur brouille encore plus les choses en rajoutant dans le décors une Erin venue du futur, clone de celle de 1988...décidément, il faut qu'elle est la tête sur les épaules pour encaisser tout ça !

Brian K Vaughan nous livre donc encore un très bon tome, plutôt réussi et, si l'on excepte les placements de produits qui ont remplacé les allusions au walkman, magnétoscope etc..., il n'y a pas grand chose à jeter. Les personnages sont franchement attachants et l'univers (entre "Super 8" et "Fringe") vraiment fun, en tout cas il permet aux auteurs de s'en donner à coeur joie sur les délires visuels.
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J'ai encore plus apprécié ce tome 2 ou dès le début les jeunes filles se retrouvent propulsées dans les années 2016 d'ailleurs Erin va se rendre chez elle et tombé face à face avec l'Erin du futur.

Les choses étranges autour des jeunes adolescentes ne se calment pas pour autant et tout devient encore plus compliqué avec l'apparition d'une troisième Erin.

Les dessins sont toujours aussi beaux et colorées et vu la fin du tome j'ai hâte de retrouver ces jeunes filles dans le tome 3.

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2016, c'est notre présent, mais pour les 4 "paper girls" c'est le futur. Tout a commencé en 1988, elles avaient alors 12 ans, et après moult péripéties, elles se sont retrouvées projetées en 2016. Quel choc pour Erin de rencontrer son "elle" de 40 ans qui n'a pas vraiment une vie trépidante...
Être confronté à son futur est à la fois fascinant et terrifiant, de même que le grand saut que doit effectuer tout adolescent pour passer de l'enfance insouciante à l'âge adulte qui attire et inquiète tout à la fois.
Les dessins et les couleurs travaillées tout en contrastes et parfois en quasi monochromes nous transportent dans un monde à la fois réaliste et post-apocalyptique. Les 4 filles tentent désespérément de se repérer dans cette ville moderne où tout les fascine, aussi bien les nouvelles technologies que les formes des lampadaires.
Mais à qui faire confiance ? Aux adultes ? Aux clones d'elles-mêmes ? Comment modifier le cours des choses ? Pourquoi les adultes ne se souviennent pas des événements vécus dans leur jeunesse, avant le grand saut dans le futur ? Ce sont les questions récurrentes de toutes les histoires de voyages spatio-temporels mais à chaque fois les réponses sont différentes, et c'est un thème inépuisable.
Ici le temps forme des sortes de plis et les filles passent de l'un à l'autre, un peu au hasard des événements. Elles doivent notamment échapper à des gros monstres visqueux très voraces.
Pendant ce temps des énigmatiques "ancêtres" semblent préparer quelque chose mais on ne sait pas quoi.
J'avais bien aimé le tome 1 et je ne suis pas déçue par cette suite. Beaucoup d'inventivité, un scénario précis qui nous embarque malgré nous dans ce voyage avec des filles attachantes et courageuses qui n'ont pas grand chose à perdre.
A la fin de l'épisode on quitte le milieu urbain et le mystère est très loin d'être résolu, je me demande bien ce que les auteurs nous réservent pour la suite.
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Toujours aussi savoureux...

Si je suis toujours aussi scotché par les graphismes, l'intrigue devient encore plus démente dans ce tome et j'ai clairement adoré ça !

C'est dément, c'est beau, c'est époustouflant et c'est très addictif...

J'ai adoré l’apparition dans ce tome, de petites phrases au débuts de chaque chapitre. C'est à mon sens une valeur ajouté !

J'ai hâte de lire la suite des aventures de ces Paper Girls !

Bonne lecture à tous.
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Ce tome fait suite à Paper Girls, tome 1 (épisodes 1 à 5) qu'il faut impérativement avoir lu avant. Il contient les épisodes 6 à 10, initialement parus en 2016, écrits par Brian K. Vaughan, dessins et encrés par Cliff Chiang, avec une mise en couleurs de Matt Wilson (et un lettrage de Jared K. Fletcher pour être complet).

Le premier juin 2016, Erin Tieng (40 ans) est en train de conduire sa voiture dans les rues de Stony Stream (une petite ville dans la banlieue de Cleveland), en écoutant la radio, une émission sur une tribu d'amérindiens (les Mound Builders) qui auraient été les premiers humains à établir un contact avec des extraterrestres. Elle arrête la radio pour prendre un appel téléphonique. Il s'agit de sa soeur Melissa Tieng (surnommée Missy, pilote d'hélicoptère) qui l'appelle au sujet de leur mère. Erin Tieng coupe court à la conversation car 3 jeunes filles se tiennent au milieu de la rue. Il s'agit d'Erin Tieng (12 ans), Mac (Mackenzie Coyle) et Tiffany Quilkin, toutes les 3 en provenance directe de 1988. Ces dernières demandent à Erin Tieng (40 ans) en quelle année elles se trouvent. Elle répond, et les 2 Erin (40 & 12) comprennent rapidement qu'elles sont une seule et même personne à 2 âges différents. Les 3 jeunes expliquent à la quadragénaire qu'elles veulent retrouver leur copine KJ (Katrina J.) au plus vite et qu'elles vont se lancer à leur recherche. Erin Tieng (40) leur suggère plutôt de l'accompagner chez elle pour réfléchir, ce qu'elles acceptent. Ailleurs, ou à un autre moment du temps, Jahpo (l'individu portant le titre de grand-père dans l'organisation des Old-Timers) évoque la situation avec une assistante. Il estime que seul le groupe des 4 jeunes filles peut tout sauver.

Erin Tieng (40 ans) ramène les 3 filles dans sa maison. Chemin faisant, Erin Tieng (12 ans) explique à Erin 40 ce qui s'est passé, et cette dernière se demande pourquoi elle ne s'en souvient pas. Mac commence à trouver que ce futur n'est pas terrible, déjà à en juger par la petite taille de la voiture. Erin 12 ne peut pas cacher sa déception en découvrant qu'Erin 40 habite encore à Stony Stream. Cette dernière indique qu'elle doit appeler le journal Cleveland Preserver pour prévenir qu'elle ne viendra pas travailler ce jour. Erin 12 est un peu déçue d'apprendre qu'elle travaille encore pour le journal. Les filles découvrent le téléviseur plat d'Erin, l'allument et se retrouvent hypnotisées par la qualité de l'image et le défilement des séquences à un rythme auquel elles n'avaient jamais été exposées. Une page d'information interrompt le programme pour montrer des éclairs qui n'ont pas l'air naturel dans le ciel de Cleveland. Toujours dans la même ville, mais dans un autre quartier en bordure du lac Érié, un visiteur en combinaison rouge apparaît sur un parking désert, à l'exception d'un homme en imperméable. Il interpelle l'arrivant. Ce dernier le met en garde de ne pas approcher. L'homme avance quand même et se retrouve coupé en deux au niveau du tronc. La voyageuse temporelle retire son casque.

En fonction de sa sensibilité et de ses attentes, le lecteur avait pu être plus ou moins convaincu par le premier tome de la série. Les 2 auteurs donnaient l'impression d'avoir conçu leur histoire sur mesure pour un coeur de cible de jeunes adolescentes, saupoudrée d'une nostalgie pour les années 1980, plus particulièrement l'année 1988, avec une dose de science-fiction à base de voyage temporel. du coup, il était plus ou moins enthousiaste à l'idée de prolonger sa lecture avec le tome 2. Cette fois-ci, l'histoire se déroule au temps présent de la parution de ces épisodes, c'est-à-dire en 2016. Les 3 filles (Erin, Mac et Tiffany) se retrouvent face à Erin adulte. Brian K. Vaughan ne tourne pas autour du pot et les Erin des 2 âges se reconnaissent et acceptent la situation, sans atermoiement. Lors de l'apparition d'une autre voyageuse temporelle, le même mécanisme de reconnaissance opère rapidement. le lecteur apprécie que le scénariste passe tout de suite à la phase d'interaction entre les 2 Erin, acceptant qu'elles soient 2 versions d'un même individu. Ainsi la jeune Erin (Erin 12) peut voir ce qu'elle est devenue, confrontant ses espérances à la réalité de son devenir. Vaughan met en scène ces décalages entre aspiration et réalisation, avec une vraie sensibilité, mais sans sensiblerie. Erin 12 voit la banalité de sa vie future, tout en conservant une forme de respect envers une adulte, et en supposant que ce n'est pas forcément son vrai futur à elle. Erin 40 éprouve d'emblée une grande tendresse pour celle qu'elle fut, avec des pincements au coeur quant à son adaptation à la dure réalité, depuis son boulot sans éclat, jusqu'à son problème médical. La confrontation a bien lieu, mais sans acrimonie, sans larme, tout en nuances.

De leur côté, les deux autres jeunes filles réagissent plus aux différences entre 1988 et 2016. Ça commence avec la déception de la qualité de la voiture et de sa taille réduite. Ça continue avec le merveilleux écran plat de grande taille. L'écart technologie devient encore plus patent lorsque Erin Tieng 40 sort son téléphone portable avec un symbole de pomme croquée, et qu'elle se rend compte de tout ce qu'elle devrait expliquer pour faire comprendre aux filles ce que peut faire cet outil. le lecteur se laisse prendre à ces découvertes, surtout s'il a lui-même connu les années 1980. Ça fonctionne d'une manière différente pour des lecteurs plus jeunes qui prennent conscience de ce qui n'existait pas à la fin du millénaire précédent. Ce jeu de miroir entre 2 générations s'adresse donc aussi bien à un jeune public qu'à un public plus âgé, sous une forme qui ne se focalise pas sur le féminisme. Ce dernier reste présent dans la mesure où les principaux personnages sont des femmes, mais la narration ne charrie pas de revendication explicite, ou même implicite. le fait que les principaux personnages soit de sexe féminin est normal et ne génère pas de remarques ou d'interrogations.

Le lecteur se rend compte qu'il est content de retrouver les jeunes filles dessinées comme elles l'étaient dans le premier tome. Cliff Chiang a conservé leur tenue typée années 1980 sans être caricaturale, ainsi que leur coupe de cheveux. Leur corps présente une morphologie normale de jeune adolescente, sans aucune exagération, sans sexualisation intempestive ou racoleuse, et il en va de même pour tous les personnages féminins. Les visages sont suffisamment expressifs, même s'ils manquent parfois de nuance pour bien transcrire l'état d'esprit d'un personnage. le langage corporel s'avère plus parlant, par exemple Erin 40 en train de serrer dans ses bras Erin 12, ou Mac allant de l'avant d'un pas décidé. le lecteur regrette alors une proportion un peu élevée de cases en plan poitrine et surtout en gros plan. Néanmoins, il se retrouve devant des individus avec une vraie personnalité perceptible dans leur manière d'être, et une direction d'acteurs qui préfère le naturalisme à la dramatisation. Cette façon de mettre en scène assure un ancrage stable au récit, y compris dans les séquences d'action échevelées. Il apprécie également la qualité des décors dont Chiang sait faire varier la densité pour conserver une bonne lisibilité, sans faire baisser l'intensité de l'immersion. Il éprouve la sensation de regarder la petite ville de banlieue en se tenant dans la voiture d'Erin 40. Il regarde l'aménagement intérieur de sa maison, observant une forme de foyer accueillant et confortable, sans meubles luxueux, en cohérence avec ses revenus. Il ressent le sentiment de désolation à se promener dans la structure intacte d'un grand centre commercial abandonné. Il refait avec plaisir du vélo aux côtés de Mac et KJ.

L'intrigue continue de se développer sur la base de voyages temporels, avec des effets secondaires non maîtrisés telle que l'apparition de gros monstres. Les dessins de Cliff Chiang les montrent dans toutes leur bizarrerie, que ce soit la combinaison rouge de la chrononaute, les tardigrades géants, ou le paysage futuriste. Il les intègre dans l'environnement du moment comme des éléments normaux, sans surjouer le spectaculaire ou l'horreur, sans s'éloigner ou se rapprocher du réalisme. Dans ces moments-là, le lecteur en vient à regretter le parti pris chromatique très tranché de Matt Wilson qui favorise les aplats de couleur unie, et une couleur dominante par scène. Cela a pour effet d'écraser un peu les dessins et de masquer leur relief, leur richesse. À l'opposé, lors des séquences civiles (sans monstre ou voyage temporel, ou affrontement physique), le parti pris chromatique restitue très bien la fadeur d'un environnement comme une banlieue dortoir, ou la banalité du quotidien. Outre la confrontation entre les aspirations d'un adolescent sur son futur et la réalité, Brian K. Vaughan continue de raconter une aventure avec une véritable intrigue. le lecteur le sait bien : les paradoxes générés par les voyages temporels sont source de prise de pied dans le tapis par le scénariste, et de logique bancale. Exemple : si un personnage peut voyager dans le temps, pourquoi ne revient-t-il pas 5 minutes ou 5 jours avant que son ennemi ne commette son crime ? Ici, le scénariste embrasse pleinement ces paradoxes, tout en conservant comme point d'ancrage ce qui constitue le présent des 3 adolescentes. le lecteur peut ainsi suivre l'histoire en même temps qu'elles et assimiler les informations à leur rythme. Cela n'assure pas qu'il n'y aura pas de cafouillage, mais cela assure une cohérence à cette ligne temporelle. En plus, il a la délicatesse d'intégrer quelques pincées d'humour, à la fois pertinent et drôle, comme une ou deux remarques des demoiselles, ou un sens inattendu au logo de la pomme.

Revenu à la série avec vraisemblablement quelques réticences, le lecteur adulte se rend compte qu'il fallait prendre le premier tome comme un prologue pour présenter les quatre livreuses de journaux. En effet ce deuxième tome consolide l'intrigue avec une mécanique assez acceptable des voyages temporels, et met certaines adolescentes face à leur moi futur. Cliff Chiang continue de dessiner avec un degré de simplification par rapport au réalisme, transcrivant bien les environnements banals, ainsi que les comportements normaux, intégrant avec justesse les éléments de science-fiction. Arrivé à la fin du dernier épisode, le lecteur prend conscience qu'il lui tarde de découvrir la suite.
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J'avais dévoré le tome 1 tellement que l'histoire était tenante. Une fois arrivée à la fin, je voulais savoir la suite. Par chance, le tome 2 est sorti, il n'y a pas longtemps. J'ai eu plaisir à retrouver les quatre filles, très attachantes, toujours aussi fidèle à elles-mêmes. Elles apprennent à se connaître vraiment pour connaître leurs forces et leurs faiblesses. Une notion d'amitié réelle se met en place.

Brian K. Vaughan ne tombe jamais dans le cliché où la facilité dans la construction de ces personnages. Et cela permet de les rendre plus authentique, plus vrai. En plus, le scénario est vraiment de haute voltige avec des bons dans le futur, la modification de la société et l'attaque des monstres d'une autre galaxie. Il n'y a pas besoin d'être une fan de sf pour adorer l'histoire. Les dessins de Cliff Chang sont précis et créent une ambiance très réaliste. le tout rehaussé par les couleurs de Matt Wilson qui sait imposer une ambiance avec des couleurs plus ou moins vives et toujours savamment dosées.

Je pourrais même accepter de voir le Tardis se poser dans les parages où l'intervention de l'équipe de Torchwood. Cela ne me surprendrait pas et cela me faire plaisir mais certains univers ne peuvent malheureusement se rencontrer. Je vais me contenter de combats d'horribles monstres géants rose et bleu qui détruisent la ville. Ainsi que l'invasion par les airs d'un gigantesque zeppelin avec des dinosaures volants qui veulent juste attraper certaines humaines ou presque humain. Ils veulent rétablir la paix dans leur monde. Est-ce bien vrai ce mensonge ?

Une lecture qui se fait très vite et qui nous promet encore bien des aventures hautes en couleurs et en folie. Il va falloir encore attendre un peu pour lire le tome 3 et savoir ce que vont devenir toutes les Erin.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Après un premier tome que j'avais adoré et à propos duquel je n'avais pas tari d'éloges, il est évident que j'attendais ce second volume avec impatience.
Ou l'auteur veut-il nous emmener ? Quels genres d'aventures étranges attendent encore les filles ? Que de questions auxquelles j'espérais avoir au moins quelques bribes de réponses.

Or, si l'introduction nous dépeignait un univers cohérent, et même, jusqu'à l'arrivée des voyageurs en tout cas, connu, celui ci semble au premier abord beaucoup plus décousu.
A la fin du premier tome, les jeunes héroïnes basculaient dans une réalité, ou plutôt une époque, alternative et se retrouvaient face à une Erin d'une quarantaine d'année. Dans celui ci, parvenant assez facilement à persuader cette adulte qu'elle n'est pas folle, les filles vont se mettre à la recherche de leur amie KJ, portée disparue depuis la fin du précédent opus.

Elles vont alors brièvement découvrir le monde de 2016 (ce qui donnera lieu au plus gros placement produit jamais vu dans l'histoire du comics) et vont entamer une fouille méthodique du quartier, tantôt dans l'intention de trouver les versions adultes des autres filles ou de définir l'endroit ou est retenue KJ. Rapidement les ennuis vont les rattraper, que ce soit les Anciens toujours à leur trousses, des tardigrades géants bien décidés à bouffer tout ce qui se trouve sur leur passage ou une troisième version d'Erin à laquelle il est assez difficile de savoir si on peut se fier ou pas.
[...]

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Ce deuxième tome de Paper Girls nous envoie directement dans notre époque actuelle. On s'est quitté à la fin du tome 1 avec Erin de 88 face à la Erin de 2016 et à la recherche de réponses suite aux évènements du premier tome.
Il va s'en suivre un rythme effréné et la question de s'il faut accorder la confiance ou non.
BKV joue très bien du système de temporalité. On voit certes nos protagonistes évoluer dans différentes époques, mais il n'y a pas de jeu de boucle temporelle, de conséquences sur la ligne,... Un traitement malin pour le moment je trouve.
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A la fin du tome 1, une de nos héroïnes se retrouve face à son double plus âgé (pas de nom, pas de spoil), dans le tome 2, on reprend à ce moment.
Les 3 héroïnes restante partent à la recherche d'une des leurs dont elles ont été séparées suite à un saut dans le temps.
Comme si 2 versions d'un même personnage, ne suffisait pas, une 3ème version arrive. Notre héroïne d'origine reçoit un message qui lui dit de ne pas se fier à son double, mais du quel s'agit-il ?
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Un livre très fort en couleurs avec un graphisme très stylé. Les aventures des filles continuent dans le futur (enfin pour elles), les péripéties s'enchaînent et je me suis trouvée un peu perdue par moments.

Cela reste sympathique. 
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