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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Alana et Marko sont toujours dans l'arbre-vaisseau mais ils ont de la visite… Pendant ce temps, le Testament essaye de récupérer la fillette-esclave de la planète Sextillion. Hazel est encore un bébé mais c'est elle qui nous raconte l'histoire de ses parents. Elle revient même au moment de leur rencontre pour qu'on puisse savoir comment est né leur idylle.
Quand un premier tome est aussi réussi, on craint pour la suite. Sera-t-elle à la hauteur ? C'est oui, le scénario est toujours aussi magique, des réparties cinglantes, des personnages toujours aussi originaux (je vous laisse découvrir ça sachant que certaines créatures pourraient dégouter vos chastes yeux), un scénario qui tient ses promesses. Qu'est-ce qu'on pourrait lui reprocher ? Trop vulgaire ? oui c'est vrai mais jamais trop. Une histoire d'amour de l'espace savamment orchestrée par Vaughan et Staples. Bref, c'est génial, il faut que je trouve la suite. Vite, le 3 !
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Amis lecteurs, que vous soyez grands amateurs de comics et de science-fiction ou non, ruez-vous dans la librairie la plus proche de chez vous et lancez-vous sans tarder dans la lecture de cette formidable série qu'est « Saga » ! Réalisé par Brian K. Vaughan au scénario et Fiona Staples aux graphismes, voilà bien un comic qu'il vaut vraiment la peine de découvrir et qui, bien qu'il n'en soit en France qu'à ses débuts, devrait avoir de beaux jours devant lui. Se trouvent réunis dans ce second volume les chapitres sept à douze des aventures de la petite Hazel et de ses parents, Alana et Marko, soldats issus de deux camps opposés ayant choisi de laisser une chance à leur amour dans une galaxie ravagée par le conflit opposant les planètes Couronne et Continent. Après un premier album bluffant qui restera sans aucun doute l'un de mes principaux coups de coeur de cette année 2013, ce second volume nous offre enfin la suite tant attendue de l'histoire de ce couple atypique et de leur entourage tout aussi particulier (un nourrisson, une baby-sitter fantôme, des parents très durs à cuire mais un peu envahissants...).

En sus de la progression de l'intrigue, on est également ravi de découvrir un bon nombre de flash-back consacrés à la rencontre du couple, la conception d'Hazel, les grands-parents de cette dernière... Certains chapitres très réussis sont également consacrés à ceux chargés de traquer le couple renégat : l'Indépendant Testament et son chat Mensonge, un personnage surgit tout doit du passé de Marko... On en apprend aussi davantage sur le fameux arbre-vaisseau dans lequel ont trouvé refuge les protagonistes ainsi que sur quelques autres endroits de cet univers qui semble décidément offrir un nombre presque infini de possibilités, tant en terme de lieux que de personnages. Ne soyez donc pas surpris de croiser au cours de votre lecture une planète-foetus absorbant tout ce qui passe à sa portée, une jeune souris médecin urgentiste ou encore un cyclope écrivain à succès. Les graphismes de Fiona Staples sont pour leur part toujours aussi bluffant, tant en ce qui concerne le décor que les personnages et étranges créatures peuplant cet univers (Alana, notamment, bénéficie d'un traitement particulièrement soigné donnant un résultat magnifique).

Un scénario original et parfaitement maîtrisé, des graphismes sublimes, des dialogues savoureux et plein de mordant, des personnages intéressants et attachants : « Saga » possède toutes ses qualités, et bien plus encore. Voilà bien une série que je suis ravie d'avoir entamé et que je compte bien suivre pour encore un long moment, d'autant plus que Vaughan manie les cliffhangers avec beaucoup de brio (et peut-être un peu de sadisme...). Une chose est sûre : une fois lancé, impossible de s'arrêter !
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Un deuxième tome tout aussi bien, qui s'intéresse au passé de Marko et à sa rencontre avec Alana . Toujours aussi intéressant ! Je suis toujours surprise que les cornus soient vus comme des barbares mais quand je vois Marko ou sa mère se battre, je comprends mieux. le robot IV me surprend aussi car je le pensais d'un caractère plutôt faible au départ mais au final rien ne semble l'arrêter dans sa mission. Concernant Gwendolyne, je me demande bien jusqu'où elle est prête à aller pour se venger car elle ne semble pas le genre de fille à rester bloquée sur son passé. Enfin, la famille de Marko, traquée se retrouve en mauvaise posture à la fin du tome , j'ai donc hâte de lire la suite !
Challenge BD 2021
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Ce tome fait bien sûr suite à Saga tome 1 (épisodes 1 à 6). Il contient les épisodes 7 à 12, initialement parus en 2012/2013, écrits par Brian K. Vaughan, dessinés, encrés et mis en couleurs par Fiona Staples, avec un lettrage de Fonografiks. Il vaut mieux avoir lu le premier tome avant de commencer celui-ci.

Le récit s'ouvre par un petit retour en arrière sur les convictions de Barr (le père de Marko) vis-à-vis de la guerre entre Landfall et Wreath, avec des commentaires d'Hazel (la fille d'Alana et Marko). Puis il reprend son cours au présent, à bord du vaisseau spatial où Alana fait connaissance avec ses beaux-parents qui découvrent leur petite fille. Marko et Klara (sa mère) se téléportent sur une autre planète à la recherche d'Izabel, pendant que Barr et Alana restent en tête à tête pour briser la glace. Il y a 2 ou 3 retours en arrière pour montrer dans quelles circonstances Alana et Marko ont fait connaissance, et l'importance du livre "A night time smoke" de D. Oswald Heist dans leur relation. Pendant ce temps là, Gwendolyn se fait fort de remettre The Will au travail, alors qu'il continue de s'inquiéter pour Slave Girl qu'il a laissée sur Sextillion.

Dans le premier tome, le lecteur découvrait un univers très riche, dans une narration au croisement de plusieurs genres : science-fiction, magie, horreur, et comédie romantique. Vaughan et Staples continuent de construire le récit sur ces bases très ouvertes.

Du point de vue de la science-fiction, ils poursuivent leur numéro d'équilibriste entre concepts innovants et imaginatifs, et approche second degré. Dans ce deuxième registre, il y a toujours ces individus avec un écran moniteur à la place de la tête (qui affiche parfois des choses inattendues, telle celle apparaissant sur la tête de Prince Robot IV au début de l'épisode 12). Il y également cette entité qui a la forme d'un cerveau hypertrophié rose avec des tentacules, qui flotte dans un liquide dans un cylindre en actionnant des leviers de commande (épisode 8). le bébé phoque anthropomorphe vaut également le déplacement (épisode 12), établissant que l'approche conceptuelle des races extraterrestres par Fiona Staples refuse de se conformer aux clichés en vigueur dans ce genre. Mais d'un autre côté, Vaughan et Staples continuent à tirer partie des spécificités du vaisseau spatial d'Alana et Marko, qui sort de l'ordinaire. C'est ainsi que le vaisseau communique par le biais de couleurs (pour indiquer un danger imminent), ou qu'il est tellement inhabituel qu'Alana finit par se demander si la pièce où elle se trouve est la salle des machines ou le cellier.

Toutefois l'intérêt principal du récit ne réside pas dans ces composantes de science-fiction très personnelles. Comme dans le premier tome, l'horreur se tapit au coin de la page. Elle peut prendre une forme déjà rencontrée (l'apparence toujours aussi dérangeante d'Izabel, la baby-sitter d'Hazel), ou la morphologie d'un nouveau monstre (une sorte de géant difforme affligé d'une éléphantiasis des testicules d'autant plus repoussante qu'ils pendouillent à l'air libre). Fiona Staples a choisi une approche graphique remarquable d'intelligence pour rendre compte de cette dernière horreur. Elle ne s'attache pas à l'exactitude photographique, mais plutôt à l'impression générale que peut provoquer cette difformité. de près, les traits représentent vaguement ce qu'il en est ; avec un peu de recul l'impression produite devient insoutenable. Il peut donc s'agir d'une forme d'horreur très visuelle (un soldat dont le corps explose), ou plus psychologique (la prostitution infantile).

Là encore, la composante horrifique n'écrase pas les autres et c'est un vrai plaisir de retrouver ces personnages si attachants, faillibles et touchants. Il serait facile de ne s'attarder que sur la composante sexuelle des relations d'Alana et Marko (usage très original des cornes de Marko, épisode 11). D'autant que Vaughan et Staples n'ont pas peur d'être explicite, en mots comme en images. Il y a donc cette fellation très inattendue en début de chapitre 12, les testicules d'un monstre (épisode 8), mais aussi les commentaires de Marko sur le fait qu'il ne se soit pas retiré avant d'éjaculer, ou les commentaires d'Hazel (jeune enfant) déclarant que ses parents ont eu des relations sexuelles. le savoir-faire et la sensibilité des auteurs font que ces moments sont naturels : il ne s'agit pas d'un dispositif pour choquer ou racoler, pour conserver l'attention du lecteur. C'est un aspect de leur histoire parmi d'autres, tout aussi émouvants, touchants et parlants. En fonction des séquences, le lecteur pourra apprécier le caractère de Marko qui préfère établir un contact et communiquer d'abord, plutôt que de commencer par frapper et discuter ensuite (et ce n'est pas parce qu'il manque de puissance physique ou plutôt magique). Il découvrira ce qui a révélé l'amour que se portent Alana et Marko, et que cet amour n'est pas aveugle ou idéalisé (Alana a conscience des défauts de Marko, et elle ne supporte pas son habitude de rire à ses propres blagues).

Les relations mises en scène par Vaughan et Staples ne se limitent pas à épingler ou retranscrire de petits travers, ou des moments d'intimité fragile, elles évoquent également des aspects plus complexes tels que les relations entre parents et enfants (une prise de conscience touchante quand Klara se rend compte que son fils a continué d'apprendre après être devenu indépendant). Les auteurs réussissent à évoquer l'incidence des différends de la génération précédente (et même un peu plus que des différends puisqu'il s'agit d'une guerre) sur la génération d'après qui se retrouve à devoir vivre dans le cadre contraignant des haines héritées de leurs parents. Comme dans ses séries précédentes (Y le dernier homme et Ex Machina), Vaughan insère un élément venant expliciter sa démarche de scénariste. Ici, il est possible de voir dans l'usage du livre fictif "A night time smoke", un commentaire sur l'importance des ouvrages de fiction. En particulier, Vaughan insiste sur la valeur métaphorique de cet ouvrage, et sur le partage qui en découle entre Alana et Marko, un partage d'idées, un développement individuel sur la base d'un même ouvrage, ensemble, ce qui les rapproche, ce qui leur révèle des atomes crochus, une façon de voir la réalité assez semblable.

À nouveau, ces éléments de réflexion, d'introspection ne constituent pas la composante essentielle du récit, n'écrasent pas les autres. En particulier, ce tome représente aussi une lecture très drôle. Alana a conservé son franc parler, quitte à froisser le père de Marko, Gwendolyn traite Mama Sun de Mama Cellulite pour un effet des plus cocasses, les réparties de Lying Cat (détecteur de mensonge incarné sous forme féline) font mouche à chaque fois en mettant à nu l'hypocrisie d'un interlocuteur, et Staples n'est pas en reste avec cette apparition ectoplasmique qui fait un doigt d'honneur discret.

L'aspect purement graphique du récit s'est amélioré par rapport au tome précédent. Staples se montre plus habile et sophistiquée dans sa façon de dessiner les éléments les plus extravagants du scénario (oui, je pense encore à ces testicules), ou les plus malins. Vaughan s'amuse à montrer que les personnages ne parlent pas tous la même langue (certains parlent bleu, littéralement, c'est-à-dire que le texte dans le phylactère est écrit en couleur bleu). Staples a amélioré en particulier sa conception des arrières plans, et son dosage entre leur aspect détaillé, ou leur caractère flou comme si la mise au point était mal faite. Elle a atteint un point d'équilibre où son travail à l'infographie présente le bon niveau d'information visuelle en fonction des nécessités de la séquence. L'encrage n'est utilisé que pour détourer les silhouettes des personnages, pas pour les décors. Ces derniers sont représentés directement à la couleur, les différentes teintes permettant de distinguer une forme d'une autre, de figurer les variations de luminosité et d'installer une ambiance spécifique par l'usage de plusieurs nuances d'une même teinte. Par l'utilisation de couleurs identiques, elle peut ainsi évoquer rapidement le décor détaillé de la case précédente par quelques aplats géométriques, en focalisant l'attention du lecteur sur les personnages au premier plan, établissant ainsi une hiérarchisation de l'information visuelle.

Avec ce deuxième tome, Brian K. Vaughan et Fiona Staples intègrent harmonieusement toutes les composantes de leur récit dans une narration riche, originale, élégante et très personnelle. Vaughan prouve qu'il a progressé en tant que scénariste, ses 2 précédentes séries souffrant un peu de l'alternance systématique de parties portées soit plus par l'intrigue, soit plus par une thématique (l'exercice du pouvoir et ses responsabilités, ou la place de la femme dans la société). Staples a également progressé dans sa maîtrise de l'outil infographique pour des planches mieux équilibrées, plus sophistiquées sans être surchargées, plus efficaces et tout aussi séduisantes.
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En sachant que j'avais quand même bien aimé le premier tome, je ne me suis pas priée pour emprunter la suite à la bibliothèque. (PS: C'est la couverture de ce tome qui m'a rendue curieuse de découvrir Saga, surtout qu'elle est très belle avec toutes ces couleurs!)

#Spoilers#
Le tome 1 se terminait sur un sacré cliffhanger, les parents de Marko l'avaient retrouvé, lui et sa petite famille dans leur refuge (une fusée très naturelle) et avaient au passage occis leur baby-sitter fantôme. Ils sont donc très surpris d'apprendre que Marko a une femme qui n'est même pas de la même espèce qu'eux (leurs deux peuples étant en guerre actuellement) ainsi qu'une petite fille, un bébé miracle.
Le tome 2 commence juste par un petit moment dans le passé, lors de l'enfance du père de Marko sur Couronne, centré sur la guerre entre les deux espèces rivales, pour insister sur le fait qu'il ne peut y avoir de liens entre les deux. En revenant au présent, Marko décide de partir dans une autre dimension pour retrouver Izabel, la jeune fantôme qui n'a rien en-dessous de la ceinture liée à Hazel le bébé, et sa mère Klara le suit. Alana reste donc avec le père de son amoureux, Barr, beaucoup plus tolérant que sa femme mais Alana reste trop sur la défense, du moins au début. de l'autre côté, Marko fait équipe avec sa mère très stricte et étroite d'esprit qui est en total désaccord avec les choix de son fils. Mais pas le temps de se disputer plus avant qu'ils se retrouvent face à plusieurs menaces hostiles. Barr révèle à Alanna qu'il est mourant et que depuis tout ce temps, il le cachait à sa famille. Après l'avoir endormie de force, il s'occupe de sa petite fille et de leur bien-être à tous.
(Nouveau retour dans le passé lorsqu'Alana travaillait dans la prison où était détenu Marko, l'occasion de découvrir leur première rencontre.)
Barr s'occupe bien d'Hazel et de sa mère, évidemment puisque son temps est compté. La jeune femme change d'avis et apprécie de plus en plus son beau-père. Devant cet être attentionné, lumineux et généreux, des liens se lissent entre eux forcément.
Dans un autre endroit de la Galaxie, le Testament ne s'est toujours pas remis de la mort de sa collègue dont il était amoureux. Une femme de Couronne au service du Haut Commandement, Gwendolyn (j'ai tout de suite compris, dès l'annonce de son prénom, qu'il s'agissait de l'ex-fiancée de Marko) vient le bousculer pour qu'il accomplisse sa mission: tuer le couple de déserteurs et récupérer leur enfant vivant. Pour cela, elle lui divulgue le nom de celui qui a tué sa compagne, insistant sur le fait que cet être est lui aussi à la recherche de l'enfant, ce qui est une double raison de continuer à sillonner la galaxie. En échange, elle doit l'aider à délivrer la petite esclave rencontrée dans le tome 1; après une petite baston bien sanglante, ils réussiront à la récupérer.
(Nouveau retour dans le passé. Marko doit être transféré dans un endroit dont il n'en reviendra pas et ne le supportant pas car elle l'aime, Alana changera de camp et fuira avec lui.)
Retour au présent. Marko et sa mère retrouvent Izabel et ils doivent quitter la planète au plus vite car elle se révèle être un gigantesque oeuf qui est en train d'éclore. En sort un bébé monstre géant, les morceaux de la coquille étant dans la trajectoire du vaisseau d'Alana. La petite esclave guide ses sauveurs vers le vaisseau où se trouve l'enfant et leur missile est dévié sur la créature qui est très en colère (la preuve, il détruit le vaisseau du Testament). Les deux groupes arrivent finalement à s'en sortir après moult rebondissements, mais Barr s'en va et la famille est en deuil.
Le tome se termine avec le Prince Robot IV qui arrive enfin à sa destination. Dans le tome 1, il menait sa propre enquête et avait découvert qu'Alana était fan d'un écrivain. Alors il a pensé que cette piste le mènerait à quelque chose mais l'écrivain ne semble au courant de rien du tout, seulement rien n'arrête ce prince! Et il compte bien rester jusqu'à ce que la petite famille lui tombe entre les griffes...

Ce tome-ci s'est vu greffé beaucoup de flash-back par-ci par-là, ce qui est un sacré plus car ça comble pas mal de questions posées lors du premier tome.
Je suis toujours aussi raide dingue des couleurs choisies par Fiona Staples. C'est flashy, ça accroche le regard tout de suite et j'apprécie de plus en plus le trait de crayon de l'auteur. de plus, les dessins qui ornent la première page d'un chapitre sont vraiment très beaux.
Le langage est toujours aussi cru par moment; le bestiaire se révèle encore plus monstrueux et laid à souhait (j'avoue que parfois, l'allure des créatures est à vomir); il y a moins de scènes de sexe et plus de scènes horribles et sanglantes.
J'ai un petit regret, c'est de ne pas avoir assez vu le Prince Robot IV (je ne sais pas pourquoi mais ce personnage étrange et prometteur m'intéresse) même si les dernières pages du tome lui sont consacrées mais je me dis que justement, dans le tome 3, il sera beaucoup plus présent.

En bref, j'ai trouvé ce tome encore mieux que le premier, je suis vraiment de plus en plus conquise par cet univers hors norme et je compte bien entendu continuer à lire Saga.
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QUE LA SAGA CONTINUE !

deuxième tome, très bien réussi. On ne pouvait pas s'attacher plus à nos héros, si ? Ces deux parents et la petite Hazel, qui est la narratrice, qui fuient toujours avec amour. La "demi" babysitter fantome. Alors on ajoute de nouveaux protagonistes ou on développe d'anciens. Les grands parents paternels, le Testament mercenaire toujours accompagné de son chat-mensonge. La petite fille délivrée, Gwendolyne la femme oubliée, le prince Robot... Tous ont leur côté attanchant malgré leurs défauts. ce qui en fait des personnages tellement vivant. Tellement émouvant...
Dans ce tome on a plaisir à poursuivre la vie de Hazel en découvrant la jeunesse de son père, la rencontre de ses parents...
Le dessin est toujours splendide, coloré et parfaitement adapté à cet space opéra. Décoré de pages entières particulièrement belles...

Une suite réussie.
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Suite des aventures d'Alana et Marko, où l'on en apprend plus sur les débuts de leur histoire d'amour et où la rencontre avec la belle famille se révèle plutôt houleuse…
Toujours en fuite, nous découvrons aux côtés des deux amants de nouvelles planètes, avec tous les dangers qui les accompagnent, ainsi que de nouveaux alliés et de nouveaux peuples, plus surprenants les uns que les autres. C'est un vrai plaisir de se plonger davantage dans l'univers de Saga et l'on devine que les auteurs n'ont pas fini de nous surprendre…
Les choses se gâtent encore et le passé semble inéluctablement rattraper les protagonistes, que ce soit Marko avec l'arrivée de ses parents puis de Gwendolyn, le robot prince IV hanté par ses souvenirs de guerre, ou encore le Testament qui peine à se remettre de la perte de la personne qu'il aime ; Et chaque fois c'est l'occasion pour nous d'en apprendre un peu plus, grâce aux fréquents flash-back dont le récit est parsemé.
L'humour est davantage présent dans ce tome 2, il est bien dosé et m'a valu quelques bons éclats de rire. Les situations graves sont assez intélligement désamorcées par des moments plus désinvoltes et légers qui amènent un bon équilibre général au récit.

J'ai encore passé un très bon moment dans l'univers de Fiona Staples et Brian K. Vaughan, je ne sais pas où ils vont nous emmener mais j'ai hâte de la découvrir.
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Heureusement que j'avais adoré le tome 1 de cette série car la couverture de cet opus ne m'attirait pas du tout ! le rose et le rouge sont des tons trop proches et ne vont – selon moi – pas du tout ensemble. de plus, Marko a l'air d'être entouré de pigeons géants, ce qui ne me tente pas plus que ça😀

Marko, Alana et Hazel sont maintenant accompagnés des parents de Marko. Etant donné que ces derniers ont envoyé la baby-sitter fantôme d'Hazel sur une planète proche quand ils ont débarqué sur le vaisseau-arbre, Marko décide d'aller la rechercher, accompagné par sa maman. Ils vont vite découvrir que le temps leur est compté puisqu'ils ne sont pas sur une planète mais sur un oeuf prêt à éclore. Alana reste de son côté avec le père de Marko, qui lui fait des révélations troublantes et qui l'aide dans son rôle de mère. Sans oublier que le couple et leur bébé sont toujours traqués par les pires mercenaires de l'univers !

J'ai retrouvé dans ce tome 2 l'univers totalement déjanté et original du premier tome. Les personnages sont toujours aussi captivants. J'ai même failli verser une larme pour un personnage qu'on ne voit que durant quelques planches tellement l'auteur réussi à les rendre attachants en très peu de temps ! On en apprend davantage sur les débuts de la romance entre Alana et Marko. Des liens familiaux puissants se créent et Alana est de plus en plus tolérée par les parents de Marko, qui au final, n'ont pas vraiment d'autre choix. :p Une nouvelle psychopathe fait également son apparition, qui n'est autre que l'ex de Marko. de quoi pimenter un peu plus encore le récit !

C'est dans ce tome qu'on voit pour la première fois le personnage le plus mignon du monde : un petit phoque blanc en salopette de pêcheur et des petites bottes !😀

Je pense que la seule chose qui me manque pour que cette série soit un coup de coeur, c'est un dessin plus poussé. J'ai l'impression que les personnages sont tous hyper travaillés au niveau des détails, par contre l'arrière-plan des planches est toujours fort neutre. Je suppose que c'est un choix esthétique, mais j'aurais personnellement préféré plus de détails dans le fond de l'image, surtout dans un monde aussi original que celui de Saga.

J'ai une nouvelle fois été conquise par l'originalité de l'univers de Saga et j'ai vraiment hâte de lire la suite des aventures de ce couple hors du commun !
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Second tome achevé ! Je suis toujours aussi enthousiaste. La lecture est agréable, les personnages semblent réels ; quant au contenu : Toujours aussi percutant, aussi massif ! Nous retrouvons Marko et Alana avec leur petite Hazel, les grands-parents qui sont venus ajouter leur part de bordel, l'indépendant amoureusement dépressif, etc. Je ne dévoilerai pas la kyrielle de personnage secondaires venus prêter main forte au bon déroulement du scénario...

Bref, je suis comblée ! Merci d'avoir fait une série qui ne s'essouffle pas au second tome. J'attends avec impatience le retour du tome 3 dans ma médiathèque.
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Magnifique suite ! Une bd écrite avec talent, Vaughan est décidément un des meilleurs auteurs de ces dernières années.
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