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Critiques filtrées sur 4 étoiles  

Y a de l'eau dans le gaz chez nos héros. Tandis que Marko s'occupe de l'éducation d'Hazel, Alana se lance dans une carrière de cinéma. La routine de Marko face à l'ambition professionnelle altèrent leur histoire d'amour. La filiation , la vie en couple, la famille sont les thèmes de cet épisode.
Brian Vaughan signe une nouvelle fois, un scénario intelligent, il n'a pas son pareil pour relancer les intrigues et nous réserver des surprises. L'identification de ces personnages avec nos préoccupations humaines étant l'un des points forts du récit.
Les dessins de Fiona Staples sont une nouvelle fois à la hauteur, le choix de sa palette graphique s'ajoute sans contestation à notre plaisir de lecteur.
Saga 4 réussit sans problème son pari, nous faire attendre avec impatience la suite.
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Mine de rien, la fameuse saga « Saga » de Brian K. Vaughan et de Fiona Staples prend, volume après volume, une belle ampleur (désolé pour la redondance, mais je ne m'en remets pas de la simplicité de certains titres, surtout chez nos amis anglo-saxons).

Après déjà plusieurs mois de cavale et la naissance de leur fille Hazel, Alana et Marko se sont un peu posés sur une planète pour l'instant salvatrice dans leur quête de liberté et de bonheur, Gardenia. Durant un court laps de temps, leur vie se révèle plutôt simple, malgré le fait qu'ils soient encore traqués pour réduire leur union « contre-nature » à néant. Nous sentons bien là ce qui lui tient à coeur, au scénariste : la difficile paternité, la vie de couple fouillée de fond en comble (de la gestion financière aux tentations sexuelles extérieures), les aléas de la vie, etc.
Alors que la quête continue inlassablement pour les personnages secondaires comme la Traque, le Testament ou la petite Gwendolyne, une trame secondaire commence à prendre le pas sur toutes les autres : la mise en valeur de la famille royale et princière Robot. Les luttes de pouvoir ne vont pas tarder à toucher de plein fouet la famille qui tient le récit depuis le départ. C'est surtout l'occasion pour les auteurs de nous faire voir, pendant la pause relative de ladite famille, les facéties qui tournent autour de leur conception du robot procréateur...
Fiona Staples poursuit sa conquête graphique de l'univers de Saga, toujours en extension, avec d'autres créatures tout bonnement sorties d'une imagination des plus fertiles. Cela dit, il peut arriver de trouver le trait légèrement moins fin qu'à son accoutumée. Les doubles pages entières (splash pages si vous préférez) deviennent la norme pour conclure chaque chapitre dans un cliffhanger graphique et scénaristique qu'il faudra peut-être penser à affiner ; au-delà d'un aspect répétitif et attendu, il faut reconnaître l'efficacité de la manoeuvre. La dessinatrice attend malgré tout le dernier chapitre pour me faire émettre un désormais habituel « Oh ! mais il est trop mignon ! » (oui, ça m'arrive, et je me flagelle jour et nuit pour compenser ces excès de trognonitude).

Comme toujours il y a de bonnes idées dans ce Saga, tome 4. Malgré l'aspect ronronnant de l'intrigue désormais, la simplicité agréable des propos de Brian K. Vaughan et les dessins à part de Fiona Staples rendent cette lecture toujours aussi divertissante, et attirante pour les habitués de comics comme pour les novices.

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Ce quatrième tome est un peu plus clame que les précédents. La petite famille de Hazel s'est établie depuis quelques temps sur la planète Gardenia et chacun essaie de trouver sa place sans faire trop de vague. C'est l'occasion pour Marko et Alana de s'éloigner un peu et de faire apparaitre de petites querelles qui vont leur couter très cher.

Cette fois-ci j'ai préféré suivre les aventures du Prince IV qui deviennent de plus en plus intéressantes. Sa rencontre avec son père est juste excellente. J'ai adoré la double page nécessaire ou on le voit. La richesse du bestiaire est vraiment excellente dans cette série, et les dessins sont vraiment à la hauteur, Fiona Staples étant vraiment au dessus du lot.

Par contre lorsque l'on sort de l'histoire du Prince IV, c'est un peu l'ennui. Alana travaille dans une troupe de comédiens et se montre encore plus sotte que d'habitude. Elle se fait, comme toujours passer en priorité, allant même jusqu'a se droguer, tout en rejetant la faute au pauvre Marko.

On sent bien que c'est un tome de transition, qu'il fallait bien poser ce petit monde quelque temps histoire de relancer l'intrigue, mais j'aurais aimé qu'on ne tombe pas dans la facilité avec les problèmes conjugaux.

Ah oui, et les scènes choquantes, sexuelles, les mots crus foisonnent toujours autant, cela ne change pas d'un tome à l'autre, c'est toujours pour adulte et à ne pas mettre entre toutes les mains !
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Un tome qui commence doucement, puisque la petite famille d'Hazel s'est installée sur une planète pour qu'Alana puisse lancer sa carrière d'actrice, pendant que Marko devient père au foyer et sympathise avec le voisinage. Mais les tensions montent au sein du couple... Cette vie ne va-t-elle pas les éloigner au final ?
Le fils du Prince IV naît, mais malheureusement, tout comme Hazel, des gens en ont déjà après lui à peine est-il né.
Car oui, même si ce tome commence doucement, l'intrigue est rapidement relancée, et les ennemis d'hier (et même d'aujourd'hui) pourraient devenir les alliés de demain, mais ce sera à suivre dans le 5ème tome.

Un tome qui m'a plus convaincu que le précédent, et qui se termine d'une telle façon que j'ai juste hâte de lire la suite.
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Rien ne va plus!
Marko, Alana et leur petite Hazel ont trouvé refuge sur la planète Jardinia.
Pour subvenir aux besoins de sa famille, Alana joue dans une série télé bas de game ( toujours masquée, préservation de son anonymat oblige ) qui va la faire sombrer dans la drogue, tandis que Marko souffre de ne passer ses journées qu'à s'occuper de la petite Hazel et semble se rapprocher de la professeur de danse de sa fille.
Moins orienté action que les tomes précedents, c'est surtout les relations de couple entre Alana et Marko qui sont mises en avant, leur évolution et inexorable dégradation.
Les personnages secondaires apparaissent néanmoins, posant les bases de la suite des aventures qui s'annoncent mouvementées.
Un tome de transition certe mais qui relance l'intrigue des prochains volumes.
( ah oui, scènes choquantes, violentes, sexuelles ou langage cru n'ont pas disparu, donc toujours à ne pas mettre entre toutes les mains )
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Bien mieux que le précédent, j'ai eu peur que les auteurs tentent de nous habituer à un monde plus calme pour notre famille d'héros. le trash des paroles et des scènes est de retour dans ce volume. Hazel est en train de grandir sereinement.. vraiment ? On aurait pu y croire mais c'est sans compter les troubles dans la vie de couple et le retour des chasseurs. C'est vraiment un meilleur volume dans le sens où les principaux personnages ne sont pas uniquement Marko, Alana et Hazel, on va avoir une vue sur le trio Sophie/Gwen/CM et la terrible perte du Prince Robot IV.
La famille se déchire petit à petit. le travail prenant d'Alana la stresse et elle en vient à tomber dans la drogue...tandis que Marko manque lui de tomber dans les bras d'une prof de danse.. le prince IV, toujours sonné, va apprendre l'assassinat de sa femme et le kidnapping de son jeune nourrisson. J'ai trouvé la dernière image du comic vachement classe et ça donne envie de lire la suite !
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Un quatrième que j'ai moins aimé par rapport aux précédents, pour la simple et bonne raison que nos deux héros, Marko et Alana, ne sont plus du tout sur la même meme longueur d'onde et s'eloignent progressivement jusqu'à un point de non retour.
Ça m'a déchiré le coeur.

Alana travaille pour subvenir aux besoins de sa famille, mais son job ne lui plaît pas. Hélas, c'est le seul qui lui permette de garder son anonymat. Elle passe la quasi totalité de son temps au travail, à tel point qu'elle ignore que sa fille a besoin de son doudou « Ponk Konk » (quelque chose dans ce goût-là, je ne sais plus exactement) pour s'endormir et qu'elle a des cours de danse avec une femme qui tente de séduire son mari. Ledit mari n'en peut plus d'etre cantonné au rôle d'homme au foyer et de ne voir sa femme qu'en coups de vent. Il a besoin de plus, et c'est normal, il lui faut des amis, un travail qui le fasse se sentir vivant et utile, il doit créer, rire, aimer et être aimé. Or il est privé de tout ça, ou presque.
Le couple se déchire donc lentement, Alana tombe dans la drogue, et Marko manque de se perdre dans les bras de la sale Ginny sans principe.

En parallèle de ça, un robot fou tue la princesse Robot et s'empare du bébé prince pour faire entendre la misère de son peuple au monde entier.
En apprenant la nouvelle de la mort de sa femme, le prince robot IV qui avait complètement disjoncté et s'était oublié à Sextillion, reprend enfin ses esprits et part à la chasse au tueur.

Gwen et Sophie font ce qu'elles peuvent pour sauver le Testament, et reçoivent l'aide de sa soeur.

Comme je l'ai dit plus haut, j'ai moins aimé ce volume, parce qu'il est moins heureux et qu'il aborde une thématique que je n'aime pas : le naufrage d'une famille. C'est une problématique douloureuse.

J'espère que la suite sera plus réjouissante, et je croise les doigts pour la personne qui a emprunté le 5ème tome à l'avenir médiathèque le rende vite !
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La fin du tome 3 signait la fin d'un arc narratif de la série mais pas de l'arc principal. Nos deux héros, accompagnés de leur petite fille et de la mère de Marko sont toujours en fuite et doivent se cacher pour vivre leur amour sereinement. Après plusieurs mois de fuite effrénée, Alana et Marko ont l'occasion de se poser un peu sur une nouvelle planète Jardenia. Il s'est passé quelques mois depuis la fin de l'album précédent et Hazel n'est plus un tout petit bébé. Jardenia semble une planète assez paisible pour Alana et Marko même s'ils doivent vivre sous une identité secrète.

Leur venue sur Jardinia n'était pas sans raison: Alana y est venue pour travailler sur le circuit en tant qu'actrice. Marko, lui reste à la maison pour s'occuper d'Hazel. Tout pourrait bien se passer pour la petite famille mais hélas le travail d'Alana ne lui procure aucune joie tout en lui prenant tout son temps et elle a du mal à se faire à la situation. La routine devient pesante aussi pour Marko qui souffre de moins voir sa belle. Bref, le nouveau départ sur Jardinia n'apporte pas le bonheur désiré mais plutôt son lot de problèmes.
Même dans un univers futuriste de space opera, la vie d'un jeune couple avec un enfant en bas âge n'est pas de tout repos. Brian K. Vaughan continue ainsi à parler des thèmes au coeur de sa saga : la vie de couple, la famille et les enfants, le travail. Thèmes peu courant dans le genre mais qui sont très bien abordés grâce à des personnages auxquels le lecteur peut facilement s'identifier. Et pour une fois, c'est la femme qui a un travail prenant et qui est plus tournée vers l'action et l'homme qui reste au foyer, un peu de modernisme ne nuit pas.

La narratrice est toujours Hazel en plus âgée qui revient sur son passé. Ses remarques sur son histoire apportent beaucoup au récit en nous donnant un point de vue différent de celui de ses parents. Tout est allé vite dans l'histoire d'Alana et Marko qui doivent à nouveau affronter des problèmes. Cependant, dans le début du tome, pas de traque ni de danger de mort mais des difficultés liés au fait de concilier vie de famille, vie professionnelle, vie de couple. L'intrigue semble ainsi s'éloigner de celle du début avec la fuite du jeune couple pour protéger leur amour et leur fille. Cependant, une trame secondaire se met en place parallèlement avec l'histoire de la famille royale et princière Robot et la naissance d'un bébé robot, qui tête et tout.
Le bestiaire et l'univers sont toujours aussi riches. le circuit permet de nous faire découvrir de nouveaux personnages et créatures. Alors qu'on pense à peu près avoir tout vu en matière de créatures extraordinaires, Fiona Staples nous met à nouveau plein la vue en nous offrant des personnages pour le moins étranges. Certains traits de personnages mériteraient à être un peu affinés. Les couleurs sont toujours très vives et attirent toujours l'oeil.

On suit ainsi toujours avec plaisir les aventures de Alana, Marko et Hazel dans un récit très immersif, qui se lit toujours très facilement. La narration alterne entre la vie de famille et d'autres qui font plus avancer l'histoire. La fin du tome donne envie de poursuivre dans cet univers très riche peuplé de créatures toutes plus extraordinaires les unes que les autres.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Je suis toujours aussi conquise par cette série au graphisme impeccable de dynamisme. Je ne m'attendais pas du tout à ce que le scénario prenne ce tournant en proposant la séparation du couple central.

J'ai hâte de lire la suite.
Lien : http://boumabib.fr
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décidément, peu de série de space opera intègre des éléments aussi inattendus que la crise de couple, les problèmes d'éducation dans les couples mixtes et le problème de la gestion de la pseudo-célébrité des actrices de soaps. Il y a tout cela dans Saga. C'est foutraque, mais c'est attachant, un peu comme les plaisirs coupables que représentent certaines séries comme Buffy, Charmed ou Gilmore Girls. Finalement, on les aime parce qu'on aime leur personnages et on se prend à s'inquiéter pour eux. Saga, c'est un peu cela. Je me dis que je suis sans doute très indulgent avec cette série, mais j'assume.
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