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Saga tome 4 sur 11
EAN : 9782365774284
152 pages
Urban Comics Editions (30/01/2015)
4.29/5   297 notes
Résumé :
Récemment récompensés par les Eisner Awards du Meilleur Scénariste et de la Meilleure Dessinatrice 2014, Brian K. VAUGHAN et Fiona STAPLES débutent le deuxième chapitre de leur série, récompensée par l’Eisner Award de la Meilleure Série 2014. La série connaît également un grand succès en France avec plus de 15 000 exemplaires vendus du premier tome !

Arrivés depuis plusieurs mois sur la planète Gardenia, Alana, Marko, leur fille Hazel et Klara, la mèr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Y a de l'eau dans le gaz chez nos héros. Tandis que Marko s'occupe de l'éducation d'Hazel, Alana se lance dans une carrière de cinéma. La routine de Marko face à l'ambition professionnelle altèrent leur histoire d'amour. La filiation , la vie en couple, la famille sont les thèmes de cet épisode.
Brian Vaughan signe une nouvelle fois, un scénario intelligent, il n'a pas son pareil pour relancer les intrigues et nous réserver des surprises. L'identification de ces personnages avec nos préoccupations humaines étant l'un des points forts du récit.
Les dessins de Fiona Staples sont une nouvelle fois à la hauteur, le choix de sa palette graphique s'ajoute sans contestation à notre plaisir de lecteur.
Saga 4 réussit sans problème son pari, nous faire attendre avec impatience la suite.
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Mine de rien, la fameuse saga « Saga » de Brian K. Vaughan et de Fiona Staples prend, volume après volume, une belle ampleur (désolé pour la redondance, mais je ne m'en remets pas de la simplicité de certains titres, surtout chez nos amis anglo-saxons).

Après déjà plusieurs mois de cavale et la naissance de leur fille Hazel, Alana et Marko se sont un peu posés sur une planète pour l'instant salvatrice dans leur quête de liberté et de bonheur, Gardenia. Durant un court laps de temps, leur vie se révèle plutôt simple, malgré le fait qu'ils soient encore traqués pour réduire leur union « contre-nature » à néant. Nous sentons bien là ce qui lui tient à coeur, au scénariste : la difficile paternité, la vie de couple fouillée de fond en comble (de la gestion financière aux tentations sexuelles extérieures), les aléas de la vie, etc.
Alors que la quête continue inlassablement pour les personnages secondaires comme la Traque, le Testament ou la petite Gwendolyne, une trame secondaire commence à prendre le pas sur toutes les autres : la mise en valeur de la famille royale et princière Robot. Les luttes de pouvoir ne vont pas tarder à toucher de plein fouet la famille qui tient le récit depuis le départ. C'est surtout l'occasion pour les auteurs de nous faire voir, pendant la pause relative de ladite famille, les facéties qui tournent autour de leur conception du robot procréateur...
Fiona Staples poursuit sa conquête graphique de l'univers de Saga, toujours en extension, avec d'autres créatures tout bonnement sorties d'une imagination des plus fertiles. Cela dit, il peut arriver de trouver le trait légèrement moins fin qu'à son accoutumée. Les doubles pages entières (splash pages si vous préférez) deviennent la norme pour conclure chaque chapitre dans un cliffhanger graphique et scénaristique qu'il faudra peut-être penser à affiner ; au-delà d'un aspect répétitif et attendu, il faut reconnaître l'efficacité de la manoeuvre. La dessinatrice attend malgré tout le dernier chapitre pour me faire émettre un désormais habituel « Oh ! mais il est trop mignon ! » (oui, ça m'arrive, et je me flagelle jour et nuit pour compenser ces excès de trognonitude).

Comme toujours il y a de bonnes idées dans ce Saga, tome 4. Malgré l'aspect ronronnant de l'intrigue désormais, la simplicité agréable des propos de Brian K. Vaughan et les dessins à part de Fiona Staples rendent cette lecture toujours aussi divertissante, et attirante pour les habitués de comics comme pour les novices.

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Ce tome fait suite à Saga, tome 3 (épisodes 13 à 18) qu'il faut avoir lu avant. Il faut avoir commencé par le premier tome pour comprendre les relations entre les personnages. Il contient les épisodes 19 à 24, initialement parus en 2014, écrits par Brian K. Vaughan, dessinés, encrés et mis en couleurs par Fiona Staples, tout à l'infographie. Seul le lettrage a été confié au studio Fonografiks.

Princesse Robot est en train d'accoucher et son fils sort par les voies naturelles. le médecin annonce qu'il est en parfaite santé, avec le bon nombre de doigts aux mains et pieds. La sage-femme présente le nouveau-né à la mère en l'appelant Prince Robot IV. La princesse la reprend : il n'y a pas de preuve que son mari soit décédé. le médecin confirme que pour le moment Prince Robot IV est juste porté disparu au combat. La voix d'Hazel reprend la narration pour indiquer qu'il s'agit de l'histoire de deux mondes en guerre depuis toujours : la planète Landfall et la lune Wreath, mais aussi de la planète naine Royaume Robot qui orbite autour des deux autres. Étant d'une taille intermédiaire, le peuple de cette planète a décidé de rejoindre la coalition de Landfall ce qui lui a permis de prospérer, ou du moins ce qui a permis à la classe dirigeante de prospérer, mais pas aux roturiers, confinés à des tâches d'exécution. Hazel se retrouve à jouer sur un château gonflable dans un parc pour enfants, sur la planète Gardiena. Son père Marko la surveille, assis sur un banc. Une jeune femme vient s'asseoir à côté de lui : Ginny. Elle entame la conversation, lui demande d'où il vient, s'il a effectué son service pendant la guerre, le remercie pour son service à la nation. Marko la détrompe, lui apprend qu'il est marié, et lui indique qu'il est temps pour lui d'y aller. Elle lui confie sa carte : elle a remarqué que la fille de Marko est assez remuante, et elle lui propose de l'amener pour prendre un cours dans son studio de dance.

Pendant ce temps-là, Alana est en train de travailler. Elle a réussi à décrocher un boulot pour l'Open Circuit, une série télévisée en direct, où elle interprète le personnage de Zipless, une sorte de superhéroïne masquée se battant contre d'autres individus dotés de superpouvoirs, un mélange de catch et de sitcom. Les téléspectateurs se connectent avec un casque de réalité virtuelle et les acteurs ont l'impression qu'ils sont assis dans la salle en train de les regarder. L'unique téléspectateur intervient pour dire que l'intrigue et le mélodrame sont nuls et ne vont nulle part. Zipless ne se laisse pas faire et lui répond du tac au tac, brisant ainsi le quatrième mur. En sortant de la scène, elle est interpellée par Trix, la productrice, qui lui indique qu'elle est renvoyée. Yuma, la scénographe intervient en faveur d'Alana. À la fin de la discussion, Trix accepte de lui donner une dernière chance. Dans le vaisseau arboricole qui leur sert aussi de demeure, Izabel se plaint à Klara que Friendo (l'animal familier d'Hazel) a encore eu ses règes dans le living-room. Alana rentre à ce moment-là et demande si l'eau chaude a été réparée. La réponse est négative car le plombier demande trois fois le prix de l'estimation, à cause du coût du bois pétrifié. Alana demande ensuite si sa fille au moins est en bonne santé. Klara répond qu'elle dort profondément. Elle passe dans la pièce d'à côté et réprimande Marko pour avoir emmené leur fille dans un endroit aussi public que le parc. Hazel se réveille et court se blottir dans les bras de sa mère.

En repensant à ce qu'il vient de lire en essayant d'en faire un résumé dans sa tête, le lecteur se dit que ce tome joue encore plus que les précédents sur la fibre comédie dramatique, avec une saveur sitcom : accouchement, personnage faisant une mauvaise actrice dans une série télé bon marché (de série Z), jeune père soumis à la tentation de la sympathique professeure de danse, jeune mère coincée dans un boulot alimentaire qui essaye les psychotropes pour supporter un quotidien harassant et abrutissant, animal familier énorme et mal éduqué, et pour ajouter un peu de piment, enlèvement d'un nouveau-né et père sur le chemin de la vengeance sanglante. le lecteur hésite en télénovela et sitcom produite au kilomètre. D'un autre côté, la narration visuelle continue d'être décapante. Sans sourciller, Fiona Staples commence par un dessin d'enfantement en pleine page : un gros plan sur la tête du nouveau-né sortant du vagin de Princesse Robot IV. On n'avait pas vu ça dans un comics américain depuis Rick Veitch montrant l'accouchement de Liz Moran dans le numéro 9 de la série Miracleman (1986) d'Alan Moore. le lecteur français n'éprouve aucune difficulté à reconnaître l'image sur l'écran du nouveau-né : une mire de l'ORTF (Office de radiodiffusion-télévision française). du point de vue visuel, il n'est pas au bout de ses surprises : le fougueux baiser entre Alana et un acteur à 3 bras, l'apparence de l'animal familier de Hazel, la détente de Robot Prince IV avec 3 femmes qui s'occupent de lui dans une maison close, l'effet psychotrope du produit que prend Alana, Dengo tenant un morceau de colonne vertébrale avec la tête encore attachée à son extrémité, une déesse qui pète une voie lactée, un globe oculaire traversé par une aiguille… Cette série n'a rien d'une sitcom de base, et l'artiste en donne pour son argent au lecteur qui n'est pas près d'oublier la tête du roi robot.

Totalement happé par la vie des personnages, le lecteur retrouve les sensations du quotidien, telles qu'emmener son enfant jouer au parc, ou se poser des questions sur ce que fait son conjoint en son absence, ou encore regagner quelques moments de liberté dans une vie dédiée à s'occuper de sa progéniture ou à gagner l'argent du ménage. Dans le même temps, le scénariste met en scène des thèmes plus sensibles, en arrière-plan. La question de la responsabilité individuelle au sein d'une cellule familiale est abordée à la fois par Marko qui côtoie une charmante jeune femme visiblement attirée par lui, et par la tentation d'Alana de se conformer aux pratiques de ses collègues acteurs, en tournant elle aussi sous l'emprise de stupéfiants. L'interdépendance universelle entre les êtres vivants apparaît à la fois de manière évidente, et de manière plus subtile. Bien évidemment, Hazel est entièrement dépendante de ses parents pour qu'ils subviennent à ses besoins primaires, à commencer par la nourriture et la propreté. de manière plus incidente, Alana et Marko sont dépendants de la bienveillance des personnes qu'ils côtoient pour leur vie quotidienne. Or Yuma, la scénographe, met en premier ses propres besoins (ce qui semble normal), sans hésiter à manipuler les uns et les autres, tout en faisant preuve d'une réelle empathie mais qu'elle met à profit pour mieux les instrumentaliser. Sans dialogues moralisateurs, ni cellules de texte pesante, Brian K. Vaughan met en scène les conséquences des interactions avec Yuma et Ginny, indépendamment des intentions de leur interlocuteur. le lecteur observe également Klara, la mère de Marko : voilà qu'elle se met à lire un roman de D. Oswald Heist, alors qu'elle l'avait copieusement raillé, car à l'opposé de ses convictions. Il a suffi qu'elle fasse l'expérience qu'il présentait un état émotionnel proche du sien à la suite de la perte d'un être cher, pour qu'elle accepte de tenter de réviser son jugement de valeur. En filigrane, se trouvent deux ou trois remarques plus sociales ou politiques, sur la nécessité d'offrir des divertissements au peuple (la série télé dans laquelle joue Alana), sur les roturiers confinés aux basses besognes dans une société inégalitaire, ainsi que sur le poids psychique que la guerre fait peser même sur des civils très éloignés des champs de bataille.

Tout du long de ces épisodes, Fiona Staples et Brian K. Vaughan mettent en oeuvre leurs talents de conteur, comme s'ils n'étaient qu'une seule et même personne. Parfois le lecteur relève un dispositif narratif élégant et visible : se servir du mobile du nouveau-né pour effectuer un rappel sur les planètes Landfall et Robot Kingdom, ainsi que sur la Lune Wreath. Mais le plus souvent, les différentes composantes sont parfaitement intégrées, pour une narration semblant évidente et facile, alors qu'elle révèle de nombreuses saveurs. Lorsque le lecteur découvre Alana dans un costume moulant à talons hauts, il sourit en voyant une parodie de récit de superhéros, un peu moqueuse avec les talons hauts (rédhibitoires pour tout combat physique) et ce gugusse dissymétrique à trois bras (anatomiquement impossible). Il y voit également un commentaire sur le divertissement de masse, sur sa fonction de divertir l'attention des spectateurs, au sens de la détourner de problématiques essentielles. le scénariste se montre malicieux avec la scène suivante de l'Open Circuit, où une héroïne en costume de gladiatrice se plaint que son salaire soit moitié moindre que celui de Zipless (Alana), mais il s'agit d'une scène de la série, introduisant ainsi un jeu d'effet de miroir. de temps à autre le lecteur est pris par surprise, avec un moment violent pouvant aller jusqu'à la mort, exprimant la force destructrice du conflit intérieur de protagoniste.

Brian K. Vaughan & Fiona Staples entament ce quatrième tome avec une image que le lecteur n'est pas près d'oublier. La narration visuelle de chaque épisode porte la marque d'un grain de folie délicieusement poétique (toujours difficile de se faire à ses têtes en forme d'écran de télé), avec des trouvailles visuelles irrésistibles (la déesse qui pète une galaxie). Dans le fond, il s'agit d'une comédie dramatique classique ; dans la forme c'est un récit mêlant science-fiction & Fantasy, avec de belles aventures. le tout s'amalgame harmonieusement pour une histoire personnelle, avec des personnages attachants, et une qualité littéraire revêtant les atours d'un divertissement léger.
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Rien ne va plus dans la famille de la petite Hazel ! Après avoir échappé aux troupes et assassins lancés à leur poursuite, Marko et Alana ont enfin trouvé refuge sur la petite planète de Jardinia. Là, tous deux tentent de subvenir aux besoins de leur famille en prenant bien garde à rester incognito et à ne pas réveiller la vigilance de leurs deux planètes d'origine, opposées depuis des décennies dans une guerre sans merci. A l'adrénaline et la pression du danger et de la fuite succèdent d'abord le soulagement puis la lassitude et l'irritation. Disons que ce n'est pas tout à fait la vie que nos deux tourtereaux espéraient... Ce quatrième volume de l'histoire d'Hazel et ses parents se fait beaucoup plus posé que les précédents et se concentre essentiellement sur l'évolution des relations entre Alana et Marko. On retrouve cela dit lors de brefs passages certains des autres protagonistes marquants de cette série, qu'il s'agisse du prince-robot noyant pour le moment sa tristesse sur une planète/bordel, ou encore de la petite Sophie et de Gwen, chasseuse de prime cherchant par tous les moyens à venir au secours de Testament, momentanément mis hors-circuit dans l'album précédent.

Brian K. Vaughan aborde essentiellement avec cet opus la question des différents obstacles et menaces que peut être amené à rencontrer un couple ou une famille. Marko, par exemple, souffre manifestement de devoir rester sans occupation toute la journée à veiller après la petite Hazel et semble se rapprocher dangereusement d'une autre jeune femme à laquelle on sent qu'il n'est pas indifférent. Alana s'est quant à elle vu forcée d'accepter un métier peu reluisant qui lui fait interpréter le personnage de Zipless, héroïne de série-télé bas-de-gamme à laquelle elle a du mal à se faire et qu'elle va tenter d'oublier dans la drogue. On assiste progressivement et avec tristesse à l'éloignement des deux amants qui cumule jusqu'à atteindre ce qu'on soupçonne être le point de non retour. Ou du moins était-ce le cas avant qu'un nouveau rebondissement ne vienne encore une fois ébranler nos certitudes. Vaughan est toujours aussi doué pour les surprises et on sort de cette lecture aussi frustré que d'habitude. Les graphismes sont pour leur part très réussis, que ce soit au niveau des couleurs ou de la précision du trait de crayon.

Un quatrième tome peut être un peu en dessous des précédents puisqu'il semble davantage servir de transition pour la suite des événements qui promettent d'être aussi passionnants que ceux exposés dans les premiers volumes. Difficile encore une fois de ne pas être impatient de découvrir la suite...
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Ce quatrième tome est un peu plus clame que les précédents. La petite famille de Hazel s'est établie depuis quelques temps sur la planète Gardenia et chacun essaie de trouver sa place sans faire trop de vague. C'est l'occasion pour Marko et Alana de s'éloigner un peu et de faire apparaitre de petites querelles qui vont leur couter très cher.

Cette fois-ci j'ai préféré suivre les aventures du Prince IV qui deviennent de plus en plus intéressantes. Sa rencontre avec son père est juste excellente. J'ai adoré la double page nécessaire ou on le voit. La richesse du bestiaire est vraiment excellente dans cette série, et les dessins sont vraiment à la hauteur, Fiona Staples étant vraiment au dessus du lot.

Par contre lorsque l'on sort de l'histoire du Prince IV, c'est un peu l'ennui. Alana travaille dans une troupe de comédiens et se montre encore plus sotte que d'habitude. Elle se fait, comme toujours passer en priorité, allant même jusqu'a se droguer, tout en rejetant la faute au pauvre Marko.

On sent bien que c'est un tome de transition, qu'il fallait bien poser ce petit monde quelque temps histoire de relancer l'intrigue, mais j'aurais aimé qu'on ne tombe pas dans la facilité avec les problèmes conjugaux.

Ah oui, et les scènes choquantes, sexuelles, les mots crus foisonnent toujours autant, cela ne change pas d'un tome à l'autre, c'est toujours pour adulte et à ne pas mettre entre toutes les mains !
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critiques presse (6)
SciFiUniverse
27 juin 2019
Ce tome 4 redynamise avec bonheur la série, ouvrant de nouvelles perspectives à travers de nouveaux personnages. Reste juste à espérer que la profusion n’amène pas d’exécutions faciles comme on en voit trop souvent dans les épopées de cette ampleur.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
BullesEtOnomatopees
20 février 2015
Mené de main de maître par le scénariste Brian K. Vaughan et par la dessinatrice Fiona Staples, Saga continue sur sa lancée, explorant de nouvelles pistes, confrontant son couple en fuite à tous les dangers, tant internes qu'extérieurs, dans une univers souvent loufoque, parfois trash et en tout cas dépaysant.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Sceneario
17 février 2015
Il règne sur cette histoire une certaine nonchalance ou la narratrice (la gamine en plus âgée) initie les séquences, raconte certaines réactions, commente ce que font ses parents, quitte même à annoncer à l'avance quelques retournements de situation (procédé que personnellement je déteste, mais passons !). Ce qui fait que même quand les choses bougent, qu'il y a des combats on a le sentiment que tout est tranquillement mené.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
13 février 2015
Si ce temps de comédie sociale est plutôt agréable et maîtrisé, le retour de certains acteurs secondaires et l’accélération des événements durant le dernier chapitre et la fin du pénultième sont assez rassurantes. Et comme le dessin de Fiona Staples est fluide et expressif, sa représentation des protagonistes toujours aussi réussie – ah, le roi Robot –, le lecteur est en droit d’espérer que la suite surprendra à nouveau.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
11 février 2015
Brian K. Vaughan et Fiona Staples justifient avec ce quatrième album le succès critique et les chiffres de vente faramineux de leur saga romanesque spatiale, en conférant à leur histoire un nouveau souffle de fraîcheur et des intrigues qui rehaussent l’intérêt et élèvent les enjeux. Une réussite sur toute la ligne et une conclusion difficilement soutenable qui en fera frémir d’excitation plus d’un !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
09 février 2015
Alana, Marko et les autres composent une dramaturgie familiale à la fois classique et originale. Classique par son intrigue, ses thèmes; fraîche par l’inventivité du décorum et du character-design, soit un mélange d’amour et de SF parfaitement attachant. Du coup, la romance tendue fonctionne toujours aussi bien, entre excès d’Alana et désir larvé de Marko.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
-On est pas des soldats, on est des amuseurs.
-Mon cul. On est des dealers de drogues [...] C'est vrai, le Circuit n'a jamais existé que pour pacifier une population furieuse et désespérée.
-Les émissions pourries comme la nôtre, peut-être, mais celles qui sont vraiment bonnes ? Je regardais "Filament City" quand j'étais jeune, ça a changé ma façon de voir la pauvreté.
-Et qu'as-tu fais ? Tu as rejoint une organisation de bénévole ?[...] Ou tu t'es enfermée dans une petite pièce, tu as fermé les stores et tu t'es branchée sur tous les épisodes comme une junkie ?
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Isabel: Deux jours après, j'ai marché sur je ne sais quelle merde anti-personnel que l'un de vos camps avait enterrée dans notre jardin. Tout le temps où je me vidais de mon sang, je n'ai pensé que: "Mince, je ne sentirai plus jamais son souffle sur mon cou." C'est pathétique, non? Il a fallu que je me fasse exploser pour réaliser le truc précieux que j'avais!
Alana: Je comprends ce que tu essaies de me dire, mais la situation est complètement différente.
Isabel: Oui, la vie est compliquée. Mais elle est aussi très courte, putain. Si tu trouves quelqu'un capable de te pardonner toutes tes conneries... le moins que tu puisses faire, c'est essayer de lui pardonner.
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Maman n'a jamais beaucoup parlé de cette étape de sa vie. Elle disait juste que les enfants n'ont pas besoin de tout savoir sur leurs parents. Mais tôt ou tard, on finit par le découvrir.
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Comme toutes les histoires impliquant de VRAIS princes et princesses, on y vivait rarement heureux en ayant beaucoup d’enfants.
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Il faut être courageux avant de pouvoir être doué.
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