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Saga tome 9 sur 11
EAN : 9781026815281
Urban Comics Editions (16/11/2018)
4.41/5   150 notes
Résumé :
La perte de leur second enfant a été un choc pour Alana, Marko et l'apparition d'une vision fantomatique de leur futur enfant n'a pas arrangé les choses.
Malgré ce drame, les choses semblent s'arranger pour tout le monde (ou presque) : Pétrichor et Prince Robot sont devenus inséparables, Alana et Marko sont plus soudés que jamais autour de leur nouveau projet, tandis qu'Hazel et Écuyer apprennent lentement mais difficilement à se connaître. De son côté, Le Te... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a des sagas qui durent sans pour autant devenir redondantes et nous ennuyer, la série Saga de Brian K. Vaughn et Fiona Staples est de celles-là.
Avec ce neuvième tome, la compagnie que nous suivons depuis si longtemps, à travers moult embûches et moult planètes différentes, est à nouveau en détresse. Au fond, peu importe (et aussi afin de ne pas spoiler les tomes précédents) les péripéties malheureuses, les décès supplémentaires, les crises et les coups de sang qui peuvent arriver, que garde-t-on de ce voyage ? Des scènes familiales toujours aussi touchantes et des détails croustillants diablement bien placés. Même après 54 épisodes (six par tome relié), les deux auteurs réussissent encore à créer de nouvelles émotions, peut-être pas aussi fortes que certains passages très durs des volumes précédents, mais terriblement efficaces quand même, aussi bien scénaristiquement (le montage des scènes joue beaucoup) que graphiquement (les ajouts dans les usages détournés du visage des robots sont toujours parlants).
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Cruel

Ce tome fait suite à Saga, tome 8 (épisodes 43 à 48) qu'il faut avoir lu avant. Il faut avoir commencé par le premier tome. Celui-ci contient les épisodes 49 à 54, initialement parus en 2018, écrits par Brian K. Vaughan, dessinés, encrés et mis en couleurs par Fiona Staples. À la suite de ces épisodes, les auteurs ont mis leur série en pause. Il est donc possible de considérer ce tome comme une fin de saison.

The Will sort de l'océan, nu comme un ver, à l'exception de trois bracelets, un à chaque poignet, et un autour du cou. Il s'agit des dispositifs apposés par Ianthe pour s'assurer de sa docilité, car il est son prisonnier. Elle est toujours à la poursuite d'Alana et Marko et du fruit de leur union, pour se faire un nom et des sous en vendant Hazel. Elle réexplique à The Will qu'elle compte bien retrouver les journalistes Doff & Upsher qui eux-mêmes sont sur les traces de la petite famille mixte. À la suite d'une menace de The Will, elle lui envoie une décharge par le biais des bracelets et du collier. Elle remarque des traces de pollen au sol : elle en déduit qu'il s'agit des marques de passage du vaisseau spatial d'Alana & Marko. À bord dudit vaisseau, Alana, Marko et Hazel dorment dans le même grand lit, enfin réunis. Marko ne peut pas s'empêcher d'entendre le bruit dans la chambre d'à côté : les ébats de Petrichor et Prince Robot IV. Ce dernier ne maîtrise pas ses émotions et l'écran qui lui sert de tête affiche I love You dans une belle calligraphie. Petrichor est prise par surprise : Prince Robot IV confirme ses sentiments. Elle lui rappelle la réalité de leur couple mixte, et des difficultés insurmontables à le rendre pérenne dans la société telle qu'elle existe.

Dans une autre partie du vaisseau, Doff explique à Upsher pourquoi Alana & Marko ne voudront jamais donner suite à sa proposition. le couple sort de sa chambre à coucher à ce moment-là et Doff pose la question à la place d'Upsher : accepteront-ils que les deux journalistes racontent leur histoire dans un article ? La réponse immédiate est effectivement négative. Mais Upsher explique que son journal est en mesure de leur offrir un sort magique qui les fera changer de race spatiale, ce qui leur permettra avec leur fille de vivre des jours tranquilles, et en particulier Hazel pourra aller à l'école comme une enfant normale. Marko est toujours contre ; visiblement ça donne à réfléchir à Alana. Dans l'autre chambre, Prince Robot IV n'a rien perdu de cet échange. Dans une autre salle, Hazel et Squire sont en train de se battre, et elle mord Squire au poignet. Elle l'accuse d'avoir dérobé sa poupée Ponk Konk, ce qu'il nie. Ghüs intervient pour les séparer. À court d'argument, il leur dit de se battre plutôt avec des mots. Squire la traite d'idiote : elle réplique du tac au tac en indiquant qu'il a l'air encore plus idiot en n'ayant pas de maman. Un silence pesant se fait aussitôt, chacun mesurant la méchanceté de cette dernière phrase. Squire part en courant s'enfermer dans sa chambre.

La dynamique de la série reste la même : une comédie de situation, dans un récit de science-fiction, de type opéra de l'espace. le lecteur retrouve les personnages qu'il affectionne : Alana & Marko et leur fille, le couple inattendu de Petrichor & Prince Robot IV, Squire le fils de ce dernier, Ghüs (une sorte de phoque anthropomorphe) et sa bête de somme Friendo, le couple homosexuel de journalistes Doff & Upsher, le chasseur de primes déclassé The Will prisonnier d'Ianthe. Tous ces personnages sont éminemment sympathiques, les auteurs les faisant s'incarner avec une habileté consommée et une justesse émotionnelle remarquable. Même la poupée de chiffon Honk Ponk est inoubliable et donne envie au lecteur de la serrer contre lui, quel que soit son âge, avec son apparence toute simple, et une texture qu'on devine douce et moelleuse au toucher. Bien sûr le lecteur veut savoir comment le noyau familial des parents et de leur fille va affronter et surmonter une crise après l'autre, s'ils vont être à nouveau séparés, s'ils pourront enfin s'installer dans une vie épanouissante. le caractère d'Alana n'a pas changé : le lecteur peut voir son assurance dans ses postures, sa joie de vivre dans ses ébats, tout l'amour qu'elle porte à sa fille dans les inquiétudes qui se lisent sur son visage. Marko reste cet homme assez idéaliste, avec des principes, à commencer par le refus de céder à la violence, un individu sain, une belle âme. Fiona Staples dessine les attitudes de Hazel, avec un naturel confondant, le lecteur voyant à l'évidence qu'il s'agit d'une enfant et pas juste parce qu'elle plus petite que les autres : c'est bien des postures et des gestes d'enfant.

La conviction et la justesse narratives apparaissent avec encore plus d'évidence au travers des personnages secondaires. Petrichor est magnifique en prenant l'initiative au lit. Prince Robot IV devient touchant et émouvant car il a perdu de sa superbe, et son langage corporel exprime ses doutes et son manque d'assurance. Il lui suffit de regarder Duff et Upsher pour se souvenir de leur intimité, pour voir deux individus se connaissant bien, comme un vieux couple, pour aussi ressentir l'énergie de la jeunesse. le lecteur sourit en voyant Ghüs allongé sur sa serviette sur la plage pour se faire bronzer : il a du mal à croire au naturel de cette activité de la part d'un phoque anthropomorphe, une réussite graphique épatante. Il se rend compte qu'il regarde un cunnilingus réalisé par Marko au bénéfice de sa compagne, sans se sentir dans une position de voyeur, malgré l'intimité de la chose, en se demandant comment la dessinatrice parvient à rester légère. Il sourit devant la nudité de The Will dans le dessin en pleine page en ouverture de l'épisode 49 : une représentation à nouveau légère, montrant un homme viril totalement soumis et asservi par une femme. Il sourit de plus belle en découvrant le dessin en pleine page ouvrant l'épisode 52. Lors d'un bain de mer, Hazel est monté sur les épaules de Prince Robot IV pour une bataille contre Ghüs qui, lui, est monté sur les épaules de Petrichor. La petite fille a donc passé ses jambes de part et d'autre du cou du Prince, et l'écran qui sert de tête au Prince affiche une gueule de requin ouverte en gros plan pour faire peur à l'équipe adverse. le lecteur ne peut pas passer à côté du sous-entendu avec cette mâchoire pleine de dents, placée devant le pubis de la demoiselle. Il prend toute la mesure de la conviction des dessins quand il se rend compte qu'il commence à admirer Ianthe pour son audace et son ambition, alors que l'histoire ne lui réserve vraiment pas un beau rôle : une gageure dans ses conditions de la rendre admirable ou à tout le moins sympathique.

Coté comédie de situation, le scénariste continue d'utiliser les conventions attendues : problèmes de couple, décalage dans les attentes de l'un (envie de s'engager dans une relation pérenne) et celle de l'autre (juste profiter du moment tant que ça dure), inquiétude des enfants (l'odyssée de Squire dans l'épisode 52), brouille d'enfants (entre Squire et Hazel), rapport de force délicat entre conjoints ayant des différences d'appréciation (entre Doff & Upsher). Vaughan met en oeuvre ces conventions de genre avec aisance, les mettant à profit pour son récit, réussissant à leur donner du goût, malgré leur nature de cliché. Côté science-fiction, il met à profit les possibilités offertes par différentes planètes, en jouant sur la faune, et sur les vêtements exotiques, originaux grâce à l'approche personnelle de la dessinatrice. le vaisseau arbre était une réussite dès le début, et le vaisseau d'Ianthe présente une apparence unique en son genre, éloignée des clichés éculés. le lecteur se laisse donc porter par les personnages et les environnements, sans trop se soucier de l'intrigue, savourant le divertissement.

Mais Brian K. Vaughan & Fiona Staples ne sont pas en roue libre, ne se reposent pas sur leurs lauriers. Les différentes intrigues secondaires continuent de progresser qu'il s'agisse des velléités de réussir un beau coup pour Ianthe, ou des velléités de scoop d'Upsher & Duff. Comme depuis le début du récit, le quotidien d'Alana & Marko continue d'être ballotté et malmené par les actions de ceux qu'ils côtoient ou qui gravitent autour d'eux. Leur idéalisme se heurte à ceux qui les voient comme des moyens pour parvenir à leur fin. Ce thème trouve un écho dans la volonté des journalistes de faire éclater la vérité au grand jour avec leur reportage sur ce couple mixte. Ils savent que leur article sera récupéré et déformé par différentes factions, mais ils conservent la conviction chevillée au corps que dire les choses permettra de faire évoluer les mentalités, quel que soit le degré d'instrumentalisation. Entremêlé à l'intrigue courent d'autres thèmes. Par exemple, Hazel et Squire se heurtent au fait que leur vie d'enfants est également soumise aux actions d'étrangers, mais aussi des décisions de leur parents, qui leur semblent tout aussi arbitraires. Cette profondeur de l'histoire s'accompagne de moments très jouissifs, à commencer par Marko qui file enfin un vrai coup de boule, mettant à profit ses cornes de bélier.

Pourtant, le lecteur en veut énormément aux auteurs en terminant la dernière page et en refermant ce tome. Staples & Vaughan se lâchent encore plus que d'habitude dans les 2 derniers épisodes, et puis… s'en vont. Ils ont indiqué qu'ils mettaient leur série en pause pour une durée indéterminée, ne sait quand s'en reviendra. M'enfin !!! Ils n'ont pas le droit de laisser leurs personnages et le lecteur dans une telle situation, sur un tel suspense. Ils ont des responsabilités, des devoirs, des obligations vis-à-vis d'eux !
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Hazel et sa famille, toujours en fuite à bord de leur fusée-arbre, va faire étape sur Jetsam. Une pause bienvenue avant de nouveau ennui car on les traque toujours.

Neuvième épisode de cette série de space-opera et on ne s'en lasse pas! Hazel grandit à travers les nombreuses étapes intergalactiques et son lot de rencontres, heureuses ou pas.
Certaines scènes sont crues, violentes, le langage pas vraiment châtié, mais c'est joyeusement déjanté et porteur de messages qui touchent.
La fin est particulièrement inattendue et un peu violente. Les auteurs nous laissent en plein suspense, c'est horrible de laisser les lecteurs avec une telle image de fin quand il faut patienter pour avoir la suite!
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Plus de 2 ans après sa parution, je pensais être large mais non, je vais aussi devoir attendre le tome 10 après ce cliffhanger de fou ....Enfin à vrai dire je ne sais même pas si il y a un vrai suspens sur la fin. Elle me semble quand même limpide mais on sait jamais ! J'ai adoré ce tome, voir ce petit groupe ensemble, cette tranquilité avant que le testament débarque et transforme le tout en cauchemar. le Testament qui, après sa captivité, redevient lui-même, j'ai envie de dire malheureusement ! C'est très frustrant de ne pas avoir de suite ...
Challenge BD 2021
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Saga reste une série très inhabituelle de par son mélange des genres permanents.
Récit de SF débridé, chronique familiale très terre-à-terre, aspect politique savamment dissimulé... Saga ne ressemble à aucune autre série.
Ce neuvème tome seraitle dernier avant une pause d'au moins un an avant que les auteurs ne reprennent le cours de cette série. Brian K vaughan avait toujours précisé que cette série continuerait tant que Fiona Staples, la dessinatrice, le désirait. A-t-elle désiré faire un break avant que la lassitude s'empare d'elle ?
Toujours est-il que ce tome débute par ce qui semble être un moment idyllique. Tous les personnages se retrouvent sur une planète calme et agréable. Ils profitent tous d'un moment de répit que les journalistes Doff et Upsher mettent à profit pour proposer une option inattendue: que Marko et Alanna vendent leur histoire à leur journal en échange d'une protection de témoins, avec nouvelle identité complète et l'assurance de recommencer à vivre sans devoir fuir en permanence. L'offre est tentante. Mais le danger n'est jamais loin.
Vaughan et Staples continuent de proposer un feuilleton de qualité, articulé autour d'une galerie de personnages attachants. Puis il y a ce cocktail étonnant de considérations sur ce qu'est une famille, vu à travers la voix off d'Hazel, qui décortique avec lucidité les problème que rencontre ses parents. Qu'ils soient des extra-terrestres pris au milieu d'intrigues qui les dépassent ne rend pas leur apprentissage de eur rôle de parents si différent du nôtre. C'est sans doute l'originalité et la réussite principale de Saga. Difficile également de ne pas voir derrière les Personnages de Doff e Upsher un playdoyer pour le journalisme d'investigation, la nécessité d'un contre-pouvoir et la protection des lanceurs d'alerte. le tome précédent abordait même le thème de l'avortement. Malgré le contexte de space opera, c'est bien de notre monde que parle Saga. Et c'est ce qui e fait une des melleures séries actuelles.
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critiques presse (2)
SciFiUniverse
06 novembre 2019
Saga figure parmi les grands récits de science-fiction, de ceux où l'imagination et la fantaisie ne tendent qu'un miroir déformant de notre société et nous invitent à réfléchir sur ses rouages. Espérons que si suite il y a, ce sillon sera encore creusé.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Bedeo
21 février 2019
Sans jamais que cela prenne le pas sur l’aventure et les enjeux de l’intrigue, Brian K. Vaughan utilise le fantastique comme un outil de mise à distance et traite de la violence de notre société. A cet égard, Saga est une œuvre résolument adulte et porte en son sein un message de tolérance universelle.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
N’importe qui peut vous tuer, mais seul quelqu’un qui vous connaît vraiment peut vous blesser. Seul quelqu’un qui vous aime peut vous briser le cœur.
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L’anticipation et la crainte ne sont pas antinomiques, seulement deux versions du même sentiment. Les deux signifient qu’on sait que quelque chose va se produire, mais on ne sait pas quand. Et qu’on gagne ou qu’on perde, au moins, on arrive à une conclusion. C'est toujours un réconfort en soi.
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Mon père disait souvent que les "héros" et les "vilains", ça n'existe que dans les histoires. Ce qui est ironique puisque quasiment toutes ses convictions lui venaient de ce qu'il avait lu dans des œuvres de fiction.
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Marko : Ma chérie, je me fiche de ce que tu fais, du moment que tu es gentille avec tous ceux que tu rencontres.
Hazel : C’est tout ?
Marko : C’est ce qu’il y a de plus dur dans la vie.
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Les moments les plus importants de notre vie se déroulent rarement à une date numériquement importante. La plupart du temps, on ne sait qu'on a vécu quelque chose qui vaut la peine d'être commémoré que bien longtemps après.
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Videos de Brian K. Vaughan (36) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Brian K. Vaughan
Cette semaine, nous vous invitons à découvrir un rayon bien particulier de la librairie Point Virgule, celui qui est consacré aux comics. Vous connaissez sans doute, au moins de réputation, quelques super-héros, mais il ne faudrait pas croire que l'univers des comics se limite aux masques et aux capes. Voici quelques coups de cœur, piochés dans les nouveautés mais aussi dans notre fond.
- Basketful of Heads, Joe Hill & Leomacs, Urban, 18€ - Year Zero, un tome pour l'instant, Benjamin Percy & Ramon Rosanas, Panini, 18€ - Punk Rock Jesus, Sean Murphy, Urban, 20€ - Fables, série terminée en dix tomes d'intégrales, Bill Willingham, Urban, 29€ - Saga, série en cours de neuf tomes, Brian K Vaughan & Fiona Staples, Urban, 16€ - Kick-Ass, intégrale, Mark Millar & John Romita Jr, Panini, 28€ - Mutafukaz, intégrale, Run, Ankama, 34,90€ - New York Trilogie, intégrale, Will Eisner, Delcourt, 34,95€
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