AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Saga tome 7 sur 11
EAN : 9782365779241
152 pages
Urban Comics Editions (19/05/2017)
4.37/5   194 notes
Résumé :
Pour la première fois depuis longtemps, Alana, Marko et Hazel sont de nouveau réunis. À leurs côtés, le prince Robot cherche désespérément son fils, retenu par le Testament, et Petrichor, tout juste évadé des geôles de la Révolution, espère débuter une vie nouvelle loin des préjugés. En attendant, une panne de carburant contraint la petite équipe à se poser d'urgence sur la planète Phang, un territoire en pleine guerre civile.
Que lire après Saga, tome 7Voir plus
Deadly Class, tome 1 : Reagan Youth par Remender

Deadly Class

Rick Remender

4.26★ (543)

12 tomes

R.U.S.T., tome 1 : Black List par Blengino

R.U.S.T.

Luca Blengino

4.02★ (90)

3 tomes

Descender, tome 1 : Etoiles de métal par Nguyen

Descender

Dustin Nguyen

4.23★ (947)

6 tomes

Black Hammer, tome 1 : Origines secrètes par Ormston

Black Hammer

Dean Ormston

3.84★ (317)

5 tomes

Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
4,37

sur 194 notes
5
10 avis
4
7 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Ce tome fait suite à Saga, tome 6 (épisodes 31 à 36) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 37 à 42, initialement parus en 2016, écrits par Brian K. Vaughan, dessinés, encrés et mis en couleurs par Fiona Staples.

Hazel dort paisiblement dans son lit, avec Konk Ponk, sa poupée de chiffon dans les mains. Son père Marko est en train de la regarder dormir, fasciné par son ronflement, par son petit filet de bave. Alana lui fait remarquer qu'il va falloir qu'ils lui disent qu'elle est de nouveau enceinte. Marko suggère d'attendre un peu : la grossesse est un processus délicat, surtout entre deux races différentes comme eux. Alana se demande si l'idée d'incompatibilité entre leurs races n'a pas été inventée de toutes pièces pour des raisons politiques. Soudain, l'éclairage à l'intérieur du vaisseau change, et ils se demandent ce qui provoque cette variation. Dans sa cabine, Prince Robot IV est en train de se masturber : il pense à sa femme, Comtesse Robot X puis à The Stalk avec sa blessure béante entre les deux seins, à un rapport entre Doff et Upsher, et enfin à une jolie femme aux courbes harmonieuses, à la chute de rein parfaite… Il se rend compte avec une surprise certaine qu'il est en train de fantasmer sur Alana. Il se demande ce qui ne va pas dans sa tête. Dans un jardin du vaisseau, Petrichor est en train de travailler sur un métier à tisser et Izabel (la baby-sitter de Hazel) lui demande ce qu'elle confectionne. Les deux femmes discutent de Hazel, de savoir si sa grand-mère et les enfants du centre lui manque, de savoir si Hazel a gardé le secret sur la nature de Petrichor, ce qu'Izabel relativise, en lui faisant observer qu'il lui manque la partie inférieure de son corps. Elles finissent par se rendre compte qu'elles apprécient le même groupe de musique : Pyrosis. Elles sont interrompues par le changement de lumière dans le vaisseau et par l'irruption de Hazel.

Il ne faut pas longtemps à Alana pour diagnostiquer la panne : une des artères diffusant le carburant présente une fuite, ce qui a également pour conséquence que leurs réserves de carburant vont vite être épuisées. En analysant les points de chute potentiels, ils n'ont qu'une seule option : Phang, une comète atteignable avec l'autonomie qui leur reste. Ils tirent tous une mine de cent pieds de long : Phang est une comète abritant des milliers de tribus et de races différentes, en guerre les unes contre les autres depuis des générations. Bien évidemment, il n'a pas fallu longtemps pour que les Ailes et les Cornes prennent parti pour certains contre les autres. du coup, en plus de la guerre indigène, s'est ajoutée la guerre entre Landfall et Wreath, encore avivée par le fait que le sous-sol de Phang recèle d'immenses gisements de la matière servant de carburant. Sur la planète Wreath, Gwendolyn et Sophie engagent la conversation sur l'avenir de la seconde, en présence de Lying Cat. Gwendolyn a vite fait de demander à ce dernier d'aller voir ailleurs pour pouvoir parler sérieusement avec Sophie : celle-ci demande à Gwendolyn de l'entraîner pour devenir une chasseuse de primes professionnelle.

Exactement la suite du tome précédent et plus des mêmes choses. La page 4 du premier épisode est composée de 3 cases de la hauteur de la page. La deuxième case montre un sexe masculin turgescent et la troisième Prince Robot IV en train de se masturber, allongé sur son lit complètement nu et montré de face. le lecteur a maintenant bien pris le rythme : au moins une scène de sexe, dépourvue de toute hypocrisie dans chaque tome. Il y en a une deuxième avec des images non explicites dans le dernier épisode. Il ne s'agit pas d'inclure une séquence pour titiller le jeune lecteur adolescent : il s'agit pour les auteurs de rappeler que l'activité sexuelle constitue une part importante (en termes d'implication émotionnelle et en termes émotionnels) pour une partie des êtres vivants. Staples et Vaughan ne s'en excusent pas et ne font pas semblant : pas d'ombre venant chastement masquer la nudité, pas de représentation romantique ou sportive de l'acte, juste une inclusion honnête de cette composante de la vie. le lecteur peut sourire ou être choqué par les images avec lesquelles Prince Robot IV s'excite, et qui apparaissent sur l'écran qui lui sert de tête. Il peut aussi s'interroger sur sa propre réaction à ces images, se demander ce que ça lui dit de sa propre sexualité, de son rapport au plaisir solitaire.

Mais ce chapitre ne commence pas par une scène de sexe : il commence par une enfant paisiblement endormie, son commentaire (formulé des années plus tard) sur le développement d'une famille, le regard aimant et attendri des parents : c'est-à-dire la composante comédie de situation de la série. Comme dans les tomes précédents, le lecteur peut s'amuser à faire un catalogue des moments famille : l'enfant qui dort, les parents qui doivent lui annoncer l'arrivée d'une petite soeur ou d'un petit frère, la séparation d'avec les copains quand les parents déménagent, les nouveaux copains qu'on se fait facilement et les amis pour la vie (avec Kurti), l'angoisse générée par la disparition inexpliquée d'une proche, papa en train de faire la vaisselle, les discussions et les jeux avec les copains, le père d'adoption qui revient après une longue absence, la mère d'adoption qui s'oppose aux envies de formation métier, etc. Tout comme dans les chapitres précédents, les illustrations de Fiona Staples apportent une vision personnelle à ces éléments, faisant ressortir leurs particularités devenues insipides à force d'être assaisonnées à toutes les sauces par des auteurs moins doués. Par exemple, voir Marko faire la vaisselle est un bien étrange spectacle, aussi familier qu'exotique. Il est bien devant un évier classique, avec une assiette classique à la main et une éponge pour frotter, sans oublier son tablier. Mais cet équipement se trouve dans une pièce avec des plantes qui rappellent qu'il s'agit d'un vaisseau spatial arboricole, le papa a des cornes de bélier sur le front, les personnes derrière lui en train d'éplucher des patates ont une apparence encore plus extraterrestre.

Les relations émotionnelles ne se limitent pas à celles de la famille, et là encore les auteurs utilisent les ficelles habituelles des romans d'amour. Par exemple, Prince Robot IV en pince pour Alana, la conjointe de Marko dans une relation monogame. À nouveau les visuels marient les codes traditionnels de l'histoire d'amour, avec l'exotisme rendu possible par la science-fiction pour un amalgame unique. Avec pour tout habit un pantalon, Prince Robot IV s'introduit dans la chambre d'Alana alors qu'elle regarde son ventre arrondi dans le miroir, dans une pièce avec un tapis de mousse en guise de moquette, et des branches d'arbres poussant des parois en bois. À l'opposé d'un méli-mélo indigeste, ces éléments hétéroclites forment un tout d'une grande cohérence : le lecteur est saisi par l'ambiance malsaine de la situation. Il espère de tout coeur qu'Alana parviendra à faire entendre raison à son agresseur potentiel, tout en éprouvant une empathie irrépressible pour ce dernier, une extraordinaire réussite narrative, portée par les images. Cette série n'a rien d'une sitcom fauchée produite au kilomètre et à l'économie. Elle est à la fois une comédie dramatique d'une grande sensibilité et d'une grande justesse, et une histoire de science-fiction au premier degré. Même un lecteur adulte endurci sourit devant la tendresse naturelle du premier baiser de Hazel.

Au cours du précédent tome, le lecteur s'était rendu compte que l'intrigue lui importait beaucoup moins que les interactions entre les personnages, au point d'en devenir secondaire. C'est encore le cas dans celui-ci, où la mort d'un personnage de premier plan importe plus pour la tristesse de voir ainsi disparaître un individu auquel on s'était attaché, et pour les conséquences pour ses proches, que pour l'impact sur le déroulement des événements, même s'il s'agit du risque de la destruction d'une planète. le lecteur ne peut pas faire autrement que de remarquer que le scénariste a fait fort opportunément atterrir le vaisseau d'Alana et Marko sur une planète en guerre, pour que les personnages soient confrontés à a vie quotidienne des civils en temps de conflit. Pour faire bonne mesure, Fiona Staples en rajoute encore une couche car il s'agit d'une race trop mignonne, des suricates anthropomorphes. D'une manière générale, l'artiste conçoit des apparences de personnages avec un don très sûr pour les rendre uniques. le lecteur est certain de ne jamais oublier celle de The March. Pourtant il sent bien que ces péripéties ne se limitent pas à un artifice narratif bien pratique, pour générer à la fois des séquences d'action et des séquences tire-larmes. Il se rend compte que cet arrêt pour faire le plein de carburant montre une autre facette de la guerre que se livrent Wreath et Landfall sur d'autres planètes que les leurs, constituant ainsi un commentaire dramatique sur les civils des populations plongées dans un conflit où elles sont instrumentalisées. En refermant ce tome, le lecteur sait que la dernière mort le hantera longtemps.

Encore un chapitre de plus dans cette comédie dramatique parée des atours de la science-fiction de type Opéra de l'Espace. le lecteur a bien conscience de la recette, des particularités qui donnent à la série cette apparence et cette saveur unique. Pourtant, il retombe vite sous le charme de la narration visuelle de Fiona Staples, et sous le charme des personnages si attachants, quelles que soient leurs convictions, leur allégeance, leur comportement plus ou moins admirable, plus ou moins idiot, plus ou moins détestable.
Commenter  J’apprécie          80
Et on est reparti pour une nouvelle aventure dans la série Saga, de Fiona Staples et Brian K. Vaughan !

Alors qu'au tout départ de la série, la narratrice ne se montrait qu'une fois de temps en temps, désormais Hazel-âgée-d'un-certain-âge (au fond, on ne sait pas véritablement quand elle nous raconte cette vaste histoire) n'hésite plus à nous donner les détails les plus crus, sexuels ou violents, ainsi que d'user d'un vocabulaire de plus en plus fleuri. Au moment où se déroule ce septième tome, Hazel a cinq ans et elle est encore toute mignonne, ce qui tranche magnifiquement avec la façon dont elle nous narre les événements depuis son point de vue d'adulte, bien plus cynique et tranché, voire avec recul et détachement.
Comme souvent, une nouvelle progression dans l'histoire permet aux deux auteurs de se faire plaisir au niveau de l'imagination. Ainsi, il est ici question pour notre cohorte de protagonistes : Marko et une Alana de nouveau enceinte emmènent à leur bord Izabel, une baby-sitter fantomatique, M. Robot, ex-Prince Robot IV et qui est à la poursuite de son fils enlevé, Pétrichor, une transsexuelle « cornue » qui essaie de se rendre utile après qu'ils l'ont fait s'évader au tome précédent (elle orne d'ailleurs la belle couverture), et bien sûr leur fille Hazel qui s'extasie de bonheur dès qu'il se passe quelque chose de ! Tout ce petit monde doit faire escale à Phang, comète cosmopolite où tout se vend, tout s'achète (surtout le carburant) et surtout on y rencontre de tout, notamment les armées que les protagonistes cherchent à fuir. En effet, ici aussi, le conflit entre « Ailés » et « Cornus » fait rage au rythme des insurrections locales.
Les deux auteurs, Fiona Staples au dessin et Brian K. Vaughan au scénario, sont décidément bien vils puisque, dès le départ, ils nous annoncent (encore, mais ils font mouche quand même les bougres) que ce sera une aventure tragique supplémentaire. Ils enchaînent sans grande retenue pour nous, pauvres lecteurs, les arrivées de personnages trop mignons, des scènes hilarantes et des pertes tellement tristes. Et au milieu de tout cela, grandit une petite fille qui nous raconte ses états d'âme, le scénario s'intéressant davantage à ce qu'elle ressent désormais. Je remarque (enfin ?) que la quatrième de couverture spécifie que Saga est de la « space fantasy », et c'est souligné dans ce tome par quelques menus apparitions magiques pour défendre la tribu de protagonistes contre les mercenaires indépendants encore ravis de décrocher une quelconque prime pour leur capture ou leur mort.

Saga, tome 7 nous livre un récit poignant, rempli comme toujours de bonnes et belles idées servies par un dessin au top, mais duquel il faut éloigner les âmes les plus enfantines.

Commenter  J’apprécie          230
Je suis contente de voir Hazel et ses parents enfin ensemble ! C'est aussi intéressant que Robot IV les accompagne, on voit bien qu'il change à leur côté, même si je le trouve toujours un peu difficile à cerner. Et moi aussi je me pose sans cesse cette question : mais il mange comment ! Les robots sont les personnages au final parmi les plus fascinants puisqu'on peut voir un peu de leurs pensées/ fantasmes en eux. Par contre le Testament et l'ex de Marco, j'attends de voir la suite, ça ne bouge pas beaucoup de leur côté. Ce tome-ci était intéressant car Alana et Marko se retrouvent en rade sur Phang, une comète en pleine guerre civile et ses étranges autochtones à la foie inébranlable, jusqu'au bout !
Challenge BD 2021
Commenter  J’apprécie          110
Hazel vient d'être libérée par ses parents et la voilà qui retrouve sa famille avec des amis de plus en plus disparates. En plus de Marko, d'Allana et de la petite Hazel, la fusée est aussi le foyer de l'ancien prince Robot, et de Petrichor la transsexuelle. Puis quand un atterrissage forcé les oblige à demeurer sur Phang les voici se liant d'amitié à une petite famille pieuse de la comète en proie à l'éternelle guerre entre Couronne et la Lune.

La saga continue pour le meilleur et malheureusement pour le plus triste aussi, car ce septième volet aura son lot de misères et de catastrophes. Et de pertes dramatiques... Une fin assez sombre mais qui donne comme toujours envie de lire la suite.
La galerie des personnages continue de s'étoffer. Certains disparaissent, d'autres arrivent autour du noyau de la famille d'Hazel. Tous ont leur coté attachant qui mérite bien leur part d'histoire.
Un space opéra dont on ne se lasse pas!

Le dessin est toujours aussi coloré, et une offre quelques belles pages à l'image de cette somptueuse couverture. Les auteurs se font plaisirs dans leur imagination qui nous fait voyager dans un monde totalement nouveau!
Commenter  J’apprécie          80
Cette excellente série imaginée par Brian K. Vaughan (Y, le dernier homme, Pride of Baghdad ou Ex Machina) se poursuit avec un septième volet qui reprend les épisodes #37 à #42 de ce space opéra familial particulièrement jubilatoire.

Pour rappel, Saga invite à suivre les déboires d'un couple d'amoureux, issus de planètes ennemies et en guerre perpétuelle. Marko, notre Roméo cornu originaire de la planète Couronne, tente donc de faire sa vie en compagnie d'Alana, sa Juliette ailée issue de Continent. Au centre des débats (et à la narration), le lecteur retrouve bien évidemment la petite Hazel, fruit de leur amour interdit. Cette progéniture, issue de deux espèces qui sont en guerre depuis la nuit des temps, n'est cependant pas vue d'un bon oeil par les peuples respectifs et se retrouve du coup pourchassée dès sa première bouffée d'air. La vie de couple n'est déjà pas un long fleuve tranquille, mais quand on est pourchassé par les pires tueurs professionnels de la galaxie, que la baby-sitter est un fantôme et que la poisse semble vous coller à la peau… il faut être sacrément balèze pour que l'amour survive !

Après avoir délivré leur fille d'une prison de la planète Continent, Marko et Alana prennent la fuite à bord de leur fusée, accompagnés de Pétrichor, la transsexuelle cornue, d'Izabel, la baby-sitter fantomatique, et de l'ex-Prince Robot IV, toujours à la recherche de son fils. Tout ce beau monde est cependant contraint de faire escale sur Phang, une comète cosmopolite transformée en champ de bataille suite à la guerre éternelle entre les deux planètes ennemies.

Si l'auteur recentre son récit autour de la cellule familiale, notamment en abordant la grossesse d'Alana, en parallèle, il poursuit également la quête de nombreux personnages secondaires. Si le lecteur retrouve avec grand plaisir certains personnages, tels que le tueur à gages nommé Testament ou le Chat Mensonge, il a également droit à quelques nouveaux venus, dont cette famille de marsupiaux particulièrement attachants. Outre des personnages toujours extrêmement humains (malgré une apparence parfois surprenante), l'auteur livre à nouveau une véritable petite pépite au niveau de la caractérisation. En multipliant les planètes et les espèces, il offre une lecture très diversifiée et une galerie de personnages extrêmement riche et parfaitement exploitée, qui s'étend au fil des tomes. Brian K. Vaughan démontre également une nouvelle fois sa capacité à composer des groupes de personnages assez improbables et de saupoudrer le tout de dialogues croustillants au possible.

Si cet ovni mélange avec brio space opéra, romance, chronique familiale, géo-politique, comédie, aventure, sexe, horreur, violence, chasse à l'homme, drame, action, science-fiction et magie, l'une des grandes forces du récit sont en effet les dialogues. Ceux-ci sont une nouvelle fois d'un naturel extraordinaire et débordent d'humour. le choix d'Hazel, dorénavant âgée de cinq ans et pourvue d'ailes et de cornes, en tant que narratrice du récit fonctionne également toujours à merveille, surtout que cette dernière revient sur les événements avec un certain recul et beaucoup de cynisme. Ajoutez à cela un character-design impressionnant, un univers débordant d'inventivité et la capacité de Vaughan d'aborder énormément de thèmes sensibles en toute décontraction, sans alourdir le récit, et vous obtenez une véritable tuerie qui gère de surcroît l'art du cliffhanger avec énormément de maestria.

Visuellement, le graphisme de Fiona Staples continue de fonctionner à merveille. La dessinatrice canadienne donne non seulement vie à des créatures loufoques au look très réussi, mais parvient surtout à mettre les délires du scénariste en images avec beaucoup de savoir-faire et d'esthétisme. À l'aide d'une colorisation qui accompagne toujours parfaitement le ton du récit, elle contribue aussi à installer une ambiance toujours adéquate. Elle offre également un découpage efficace qui rend la lecture très fluide et qui incite à tourner les pages à grande vitesse. Notons également la présence de quelques images choc, qui risquent de vous faire froisser les sourcils ou de vous faire sourire.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          10


critiques presse (4)
SciFiUniverse
02 août 2019
Ce tome 7 inscrit Saga dans la cour des BDs grands publics avec un ton véritablement adulte, au désespoir noir, où l'espérance et l'amour se confrontent à la réalité mesquine et aux relents de vengeances qui durent au-delà de toute raison.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
ActuaBD
21 juillet 2017
Peu de mouvement au final dans un volume où l’action opte, à l’échelle du volume, pour une véritable pause, revendiquée et assumée, dont profitent enfin des personnages jusque-là en train de courir aux quatre coins de l’univers.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
14 juin 2017
Cette série reste réellement très prenante et immersive. Un vrai plaisir de lecture que je vous conseille vivement !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Sceneario
01 juin 2017
Mine de rien, c'est toujours autant passionnant, même s'il ne se passe pas des masses de choses, en terme d'information ou simplement d'évolution du récit. (...) Cette série reste réellement très prenante et immersive. Un vrai plaisir de lecture que je vous conseille vivement !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Kurti: Je crois que c'est une ruse.
Les fantômes: Crotte. Désolé, patron.
Izabel: On ne la fait pas, aux braves gens de Phang.
Marco: No "tares"? Qu'est-ce que c'est que...?
Alana: Bel effort, Izabel.
Mr Robot: Vraiment? Parce qu'il me semble plutôt que votre animal domestique et immatériel continue de ne servir absolument à rien.
Izabel: Dit le type qui ne fait que se masturber dans sa chambre toute la journée?
Mr Robot: Tu... tu oses m'espionner dans mes quartiers privés?
Izabel: Non, mais je considérerai ça comme la confirmation de mes pires soupçons.
Commenter  J’apprécie          70
[Prince Robot :] Comme disait ma mère : « Les gosses, quelle plaie. »
[Izabel :] Sauf ton respect, la Reine Robot m’a l’air d’une connasse.
[Prince Robot :] Un jugement passible de mort mais juste.

Commenter  J’apprécie          200
Si une chaîne n’a que la force de son maillon le plus faible, alors une famille est plutôt comme une corde.
Nous sommes un tas de petits fils fragiles, qui survivons en nous enroulant désespérément les uns autour des autres.
Les familles les plus heureuses que j’aie pu rencontrer étaient toutes faibles… mais aussi plus fortes que la corde du pendu.

Commenter  J’apprécie          100
J'ai eu beaucoup de relations dans ma vie, platoniques ou pas mais celles auxquelles je pense le plus sont celles qui n'ont jamais vraiment pu se concrétiser.
Le flamboyant premier rencard qui ne rappelle jamais. La dame dans le train avec qui vous avez cette formidable conversation, et que vous ne reverrez plus.
Le petit voisin super-cool que vous rencontrez pour la première fois une semaine avant son déménagement.
Je dois être hantée par toute cette énergie potentielle, il faut croire.
Un instant, l'univers vous présente cette occasion incroyable d'explorer de nouvelles possibilités ... et puis ... [ page noire]
Commenter  J’apprécie          40
Les familles sont des putains de feux de brousse.
Ça commence petit mais, bon sang, regardez-les grandir.

Commenter  J’apprécie          150

Lire un extrait
Videos de Brian K. Vaughan (36) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Brian K. Vaughan
Cette semaine, nous vous invitons à découvrir un rayon bien particulier de la librairie Point Virgule, celui qui est consacré aux comics. Vous connaissez sans doute, au moins de réputation, quelques super-héros, mais il ne faudrait pas croire que l'univers des comics se limite aux masques et aux capes. Voici quelques coups de cœur, piochés dans les nouveautés mais aussi dans notre fond.
- Basketful of Heads, Joe Hill & Leomacs, Urban, 18€ - Year Zero, un tome pour l'instant, Benjamin Percy & Ramon Rosanas, Panini, 18€ - Punk Rock Jesus, Sean Murphy, Urban, 20€ - Fables, série terminée en dix tomes d'intégrales, Bill Willingham, Urban, 29€ - Saga, série en cours de neuf tomes, Brian K Vaughan & Fiona Staples, Urban, 16€ - Kick-Ass, intégrale, Mark Millar & John Romita Jr, Panini, 28€ - Mutafukaz, intégrale, Run, Ankama, 34,90€ - New York Trilogie, intégrale, Will Eisner, Delcourt, 34,95€
+ Lire la suite
autres livres classés : comicsVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (388) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz

Comment les émotions des personnages sont-elles retranscrites ?

Grace aux expressions du visage
Grace aux bulles
Grace aux cartouches
Grace aux mouvements

5 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : The Private Eye de Brian K. VaughanCréer un quiz sur ce livre

{* *}