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Y - Le Dernier Homme (10 volumes... tome 7 sur 10
EAN : 9782809404098
135 pages
Panini France (09/10/2008)
3.87/5   46 notes
Résumé :
Yorick Brown, le dernier homme sur Terre, a enfin atteint le pays où sa fiancée Beth est coincée depuis qu'un fléau a tué tous les mâles trois ans plus tôt... Hélas, il ne s'agit que d'une courte étape : la piste qui a mené Yorick et ses compagnes (l'agent du gouvernement 355 et la biochimiste Allison Mann) jusqu'aux côtes australiennes continue au Japon. C'est là que se trouve Esperluette, le singe de Yorick, le seul autre mammifère mâle à avoir survécu, et peut-ê... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Entre filles (épisodes 32 à 36). Il contient les épisodes 37 à 42, initialement parus en 2005/2006. le scénario est de Brian K. Vaughan, les dessins de Pia Guerra (épisodes 37 à 39) et Goran Sudzuka (épisodes 40 à 42) avec un encage de José Marzan junior, une mise en couleurs de Zylonol, et des couvertures de Massimo Carnevale.

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Épisodes 37 à 39 - le bâtiment du capitaine Belleville fait escale dans le port de Melbourne. Yorick Brown réussit à convaincre l'agent 355 de profiter du temps de mouillage (avant de repartir pour le Japon) pour aller chercher des indices sur l'endroit où se trouve Beth Deville, sa fiancée. Dans la même ville se trouve Paloma West (une reporter pour le compte du journal "Monthly Visitor") demandant à toutes les femmes qu'elle interroge si elles ont vu un homme récemment, insinuant qu'elles peuvent enjoliver la vérité (= mentir, en bon français) du moment que cela donne une bonne histoire qui fera rêver les lectrices du journal. Elle finit par photographier Yorick nu de face.

Après avoir été pris en charge par la marine australienne, l'agent 355, Alison Mann et Yorick se retrouvent à Melbourne. Yorick peut enfin envisager de se mettre à la recherche de Beth Deville, sauf que les femmes qui l'entourent sont opposées à ce projet, d'autres sujets plus urgents réclamant leur présence au Japon. Dès le début de cette partie, le lecteur sent bien qu'il s'agira d'un rendez-vous manqué entre Beth et Yorick et que l'intérêt de ce passage est à chercher ailleurs.

Brian K. Vaughan annonce la couleur dès la première page avec cette journaliste interrogeant des femmes par le biais de questions très orientées (pour ne pas dire que la réponse souhaitée est incluse dans la question posée). Il y a donc une petite charge contre la presse à sensation, mais guère méchante. Vaughan se contente de répéter que la disparition des hommes n'équivaut pas à la disparition des défauts de l'humanité en tant que race, que la moitié femelle de la population est responsable des maux de l'humanité à part égale de la moitié mâle. Il y a même un passage fleurant bon le protectionnisme à base de racisme primaire, peu flatteur pour ces dames. le lecteur suit donc les aventures de Yorick et 355 dans la ville, pendant qu'Alison Mann s'offre une partie de cerf-volant. Vaughan n'oublie pas les références culturelles pointues : Marha Gelhorn, femme grand reporter du vingtième siècle (et troisième épouse d'Ernest Hemingway) et Erica Jong. L'agent 355 n'a pas oublié l'utilité de la Burqa et Yorick est toujours aussi pince-sans-rire avec une allusion sarcastique : "Abraham Lincoln avait un meilleur garde du corps" (pour l'explication en comics : The murder of Abraham Lincoln de Rick Geary). Enfin le lecteur a le droit à son quota d'action, depuis les coups poing, jusqu'aux coups de feu, en passant par la chute de hauteur.

Pia Guerra est toujours égale à elle-même avec des dessins très facilement assimilables; mais assez fades (avec une part de responsabilité plus ou moins grande imputable à José Marzan). Par contre ses dessins sont en parfaite adéquation avec le scénario dès qu'il s'agit de scènes dédiées aux relations inter individus. Vaughan en est à un point de son intrigue où la somme des épisodes précédents a abouti à dessiner un portrait nuancé des personnages principaux (au moins 355, Alison Mann et Yorick). Leurs attitudes physiques, leurs petits gestes et leur positionnement respectif l'un par rapport à l'autre transmettent plus d'information que les dialogues sur leur réel état d'esprit et sur leurs sentiments. Si le lecteur peut finir par se lasser de ces images trop propres sur elles, trop sages, parfois stéréotypées (par exemple la chute depuis le balcon), il se rend compte qu'elles étoffent le caractère des personnages de manière significative.

D'un côté, Vaughan s'offre une pause dans son intrigue, ce qui peut paraître comme une escale un peu longue à l'utilité limitée. de l'autre, il met en place des briques pour construire la suite de son récit et il offre de beaux moments d'intimité affective avec les personnages principaux, et même secondaires (ce moment d'une rare sensibilité quand une femme est surprise en train de se teindre les cheveux).

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Épisode 40 - À Cooksfield en Californie, Hero Brown retrouve l'autre Beth et lui remet une lettre de Yorick. Les 2 sont prises en otages par une bonne soeur et 2 gardes suisses, représentant le Vatican. Épisode 41 - Devant l'imminence d'une confrontation armée, l'agent 355 se souvient de son père, de l'agent qui l'a recrutée pour le Culper Ring, ainsi que de sa formation. Épisode 42 - le lecteur découvre où est né Esperluette, comment la ninja Toyota l'a trouvé et ce qu'il est devenu.

Brian K. Vaughan effectue une autre petite pause dans l'intrigue générale pour faire un point sur plusieurs personnages. Qu'est devenue Hero Brown ? La réponse permet également de prendre des nouvelles de Beth (la deuxième rencontrée dans l'histoire, pas Beth Deville), et de savoir comment a évolué l'état d'esprit d'Hero. Il développe ensuite les origines (ou les années formatives de 2 personnages : 355, puis Esperluette. Pour 355, le lecteur découvre des circonstances tragiques (il s'y attendait un peu) et trouve plus d'intérêt à la mécanique même de recrutement du Culper Ring. Les dessins de Sudzuka reproduisent fidèlement l'apparence de ceux de Guerra pour un résultat aussi fade (peut-être un peu plus de cadrages inclinés). L'origine d'Esperluette fournit un début de réponse potentielle aux raisons de sa survie. Les dessins de Sudzuka sont un peu plus personnels, en particulier en ce qui concerne les décors qui sont moins fades. D'un point de vue graphique, ce sont finalement les couvertures de Carnevale qui sont les plus intéressantes, avec une approche de la peinture qui peut rappeler celle de Dan Brereton.

Brian K. Vaughan restreint les références à la portion congrue (l'évocation de 1.000 machines écrire évoquant le mythe d'un millier de singes enfermés dans une pièce et occupés à taper sur des machines à écrire qui finiront, avec assez de temps, par recréer les oeuvres de Shakespeare). Il joue sur un nouveau registre d'humour avec les gardes suisses féminines et la conséquence "logique" de la volonté de perpétuer la papauté (logique poussée jusqu'à une extrémité absurde).

Étrangement, ces épisodes consacrés à 1 ou 2 personnages ne disposent pas de la même charge émotionnelle que les précédents, peut-être du fait d'interactions réduites. le sort de la race humaine continue d'être au centre des préoccupations dans le tome suivant : Monnaie de singe (épisodes 43 à 48).
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Ce tome 7, comme le titre l'indique, confronte Yorick à la presse. Car oui, le journalisme n'a pas disparu... Et les journaux à sensation non plus ! On pourrait même se dire qu'en 3 ans, c'est un miracle qu'ils n'aient pas eu ce problème là avant.
Si ce problème principal nous tient en haleine, en revanche les récits secondaires sont particulièrement mal amenés : l'histoire de 355 arrive dans un flashback qui tombe complètement au mauvais moment, et au milieu d'une nouvelle intrigue qu'on peine à suivre : j'ai eu l'impression d'avoir sauté des chapitres, mais pourtant non... D'un chapitre à l'autre, le Docteur Mann manque de se faire tuer par des prisonnières (d'où ? Comment ?!), et il y a des cannibales (!). Sans transition, sans explications.
Pour ma part, ces sauts dans le temps et les passages qu'on n'arrive pas à situer (comme la scène avec Esperluette qui épouille Yorick : rêve ? Réalité ? Ca s'est passé quand ???), tout ça m'a un peu gâché la lecture.
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Alors que les premiers albums (édités par Semic) vont enfin être réédités par Panini, ce septième tome regroupe déjà les épisodes #37 à #42 de cette série phare de la collection Vertigo de DC.

Après le huis-clos du tome précédent et des relations sentimentales qui évoluaient de manière pas toujours crédible, nos héros retrouvent ici la terre ferme. Alors qu'ils font toujours route vers le Japon, afin de retrouver Esperluette, le temps d'une escale en Australie, Yorick part à la recherche de sa bien-aimée Beth.

Brian K. Vaughan continue d'enchaîner les rebondissements, n'hésitant pas à mettre son héros à nu, afin de lui compliquer encore un peu plus la vie au sein de ce monde de femmes. Certains passages sont moins prenants, comme la majeure partie de cette aventure australienne. Heureusement, à l'aide de flashbacks, l'auteur va nous en apprendre plus sur l'agent 355 et sur Esperluette. Ces passages sont beaucoup plus intéressants et permettent de donner de plus d'épaisseur aux différents protagonistes. Ce nouveau tome va également permettre de retrouver Héro, la soeur de Yorick, ainsi que l'autre Beth, celle avec qui Yorick eu une aventure lors du cinquième tome.

Au dessin, Pia Guerra n'illustre que le début de cet album, tandis que les autres sont à nouveau dessinées par Goran Sudzuka, dans un style assez proche de celui de Pia Guerra. La transition graphique est ainsi assurée et le dessin demeure toujours aussi plaisant.

Vivement la suite !
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17 juillet 2002. A la même seconde, partout dans le monde, les hommes meurent, victimes d'un mystérieux fléau. Après une période de panique, de grande détresse et de famine, les femmes se réorganisent peu à peu pour sauver ce qui reste de leurs sociétés. Partout dans le pays (l'essentiel de l'intrigue se passe aux États-Unis), les solidarités se manifestent et certains clans se (re)forment (les Amazones par exemples). Quant les plus humanistes tentent de sauver ce qu'il y a encore à sauver, les extrémistes affichent un excès de féminisme (brulant les icônes et les affiches à l'effigie des hommes).

Au milieu de la confusion, un miraculé : Yorick. Avec son singe Espérluette, ils sont les deux seuls survivants masculins (toutes races ou espèces confondues). Après quelques jours à se terrer dans son appartement, c'est finalement la faim qui conduira Yorick à sortir de son repaire. Il masque son visage pour mieux se fondre dans la masse. Avec horreur, il découvre les stigmates de la catastrophe, tente parfois en vain de cacher sa réelle identité, jusqu'à ce que l'Agent 355 fasse irruption dans sa vie. Elle est chargée de sa protection durant le voyage qui doit conduire Yorick au laboratoire du Docteur Mann, brillante biologiste dont les premiers travaux sur le clonage humain sont prometteurs. C'est le début d'une longue cavale qui s'achevera en dix tomes.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Vers la fin de ce tome-ci, cela a dû les saouler de préciser à quelle époque se déroulaient les scènes. On a parfois du mal à savoir s'il s'agit du présent ou du passé (notamment pour les scènes avec Esperluette à la fin), ce qui rend le récit peu clair.

En conclusion, je perds de plus en plus mon intérêt pour ce comics malheureusement.
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Vidéo de Brian K. Vaughan
Cette semaine, nous vous invitons à découvrir un rayon bien particulier de la librairie Point Virgule, celui qui est consacré aux comics. Vous connaissez sans doute, au moins de réputation, quelques super-héros, mais il ne faudrait pas croire que l'univers des comics se limite aux masques et aux capes. Voici quelques coups de cœur, piochés dans les nouveautés mais aussi dans notre fond.
- Basketful of Heads, Joe Hill & Leomacs, Urban, 18€ - Year Zero, un tome pour l'instant, Benjamin Percy & Ramon Rosanas, Panini, 18€ - Punk Rock Jesus, Sean Murphy, Urban, 20€ - Fables, série terminée en dix tomes d'intégrales, Bill Willingham, Urban, 29€ - Saga, série en cours de neuf tomes, Brian K Vaughan & Fiona Staples, Urban, 16€ - Kick-Ass, intégrale, Mark Millar & John Romita Jr, Panini, 28€ - Mutafukaz, intégrale, Run, Ankama, 34,90€ - New York Trilogie, intégrale, Will Eisner, Delcourt, 34,95€
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